Le 12h30

Il n'y a pas eu de surprise à Berlin. Rubik, l'accord fiscal entre l'Allemagne et la Suisse, n'a pas trouvé de majorité lors du vote au Bundesrat, la Chambre haute du parlement allemand. Et ce vote n'a même pas fait l'objet d'un grand débat préalable. Par la correspondante de RTSinfo à Berlin, Blandine Milcent.

Le Bundesrat allemand refuse Rubik, l'accord fiscal avec la Suisse. La majorité de la chambre des Länder allemands y sont défavorables, alors que Berne plaçait ses espoirs dans un compromis. C'est donc l'échec et aucune alternative n'a été officiellement préparée. En Suisse aussi, les réactions commencent à arriver. La ministre des Finances Eveline Widmer-Schlumpf a pris acte du choix du Bundesrat. La réaction de Tim Güldimann, ambassadeur de la Suisse à Berlin.

A Genève, le Parti libéral-radical a annoncé ce vendredi matin que ses trois conseillers d'Etat ont tous décidé de se représenter lors des élections cantonales qui auront lieu dans un an. Il s'agit donc de Pierre Maudet, le nouveau chef du Département de la sécurité, de François Longchamp, qui vient de reprendre l'Urbanisme, et enfin d'Isabel Rochat. Et c'est surtout du côté de cette dernière qu'il y avait une inconnue, après un passage à la tête de la Sécurité qui lui a souvent valu des critiques. L'interview d'Isabel Rochat.

L’accélération de la procédure d’asile en Suisse passe par un regroupement des protagonistes. C’est la principale conclusion du rapport du groupe de travail de la Confédération et des cantons. Le document préconise de créer des centres plus grands, d’environ 400 places, regroupant les requérants et leurs défenseurs, les interprètes et les collaborateurs de l’Office fédéral des migrations (ODM). Le groupe de travail s'est fortement inspiré du modèle hollandais. Par Thibaut Schaller.

Cette semaine, les ministres des pays membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) ont finalement décidé de développer un nouveau lanceur Ariane 6. Et si la France et l'Allemagne ont finalement réussi à se mettre d'accord, c'est grâce à la médiation de la Suisse. Avec le Luxembourg, la Suisse copréside l'ESA pour les trois prochaines années. Et ce vendredi matin à Berne, le secrétaire d'Etat à la recherche Mauro Dell'Ambrogio a tiré un bilan positif de cette réunion cruciale. Douze milliards de francs ont été engagés pour le secteur spatial européen: un succès en période de restriction budgétaire. L'interview de Daniel Neuenschwander, "Monsieur Espace", chef du domaine affaires spatiales à la Confédération.

Patrick Aebischer va prendre un congé sabbatique. Dès l'été prochain, le président de l'EPFL souhaite se consacrer aux MOOCs, c'est-à-dire à l'enseignement en ligne. Et pour se préparer à cette "révolution annoncée", Patrick Aebischer ira notamment en Afrique. Son objectif est de comprendre les besoins sur place et créer un curriculum universitaire en ligne. Son interview.

Au Maroc, la "Une" d’un magazine a suscité une onde de choc il y a quelques semaines. "Le péril noir" avait titré le journal "Maroc Hebdo" avec en gros plan la photo d’un Subsaharien. Depuis, la toile se mobilise pour condamner ce qui a été interprété comme un appel au racisme et les langues se délient sur ce mal devenu un peu plus ordinaire ces derniers mois au Maroc. Le reportage de la correspondante de RTSinfo à Rabat, Léa-Lisa Westerhoff.

Si vous aimez pratiquer le paintball, simuler la guerre à coup de balles de peintures, direction ce vendredi soir à l'Usine à gaz à Nyon. La scène de théâtre a en effet été transformée en terrain de paintball, histoire d'ironiser un peu sur nos loisirs. André Beaud a rencontré les membres de la Compagnie ad-apte qui propose ce spectacle. Reportage.

Le chef d’orchestre tessinois Diego Fasolis va diriger cinq contre-ténors ce vendredi et dimanche à l’Opéra de Lausanne dans l’Artaserse du compositeur baroque napolitain Leonardo Vinci. Parmi ces contre-ténors figure notamment Philippe Jaroussky, avec qui Diego Fasolis travaille beaucoup - comme récemment sur l’album "Mission" de la cantatrice Cécilia Bartoli. L’Artaserse a été créé en 1730 à Rome, période où il était interdit aux femmes de se produire sur les scènes romanes. C'est la raison pour laquelle il n’y a que des hommes, des castras, qui l’interprètent.