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Le président de la Banque nationale suisse (BNS) a annoncé sa démission avec effet immédiat ce lundi après-midi devant la presse. Philipp Hildebrand a acquis la certitude qu'il ne pourra pas prouver clairement ne pas être intervenu dans un achat de quelque 500'000 dollars ordonné par son épouse en août 2011. Extrait de la conférence de presse donnée par Philipp Hildebrand, avec la réaction de Jean-Pierre Roth, ancien président de la BNS, les explications de Pascal Jeannerat, correspondant de la RSR au Palais fédéral, l'analyse économique de Fabrice Gaudiano.
Le sommaire de l’émission
- Philippe Hildebrand jette l'éponge, la BNS décapitéeLe président de la Banque nationale suisse (BNS) a annoncé sa démission avec effet immédiat ce lundi après-midi devant la presse. Philipp Hildebrand a acquis la certitude qu'il ne pourra pas prouver clairement ne pas être intervenu dans un achat de quelque 500'000 dollars ordonné par son épouse en août 2011. Extrait de la conférence de presse donnée par Philipp Hildebrand, avec la réaction de Jean-Pierre Roth, ancien président de la BNS, les explications de Pascal Jeannerat, correspondant de la RSR au Palais fédéral, l'analyse économique de Fabrice Gaudiano.
- Philipp Hildebrand, une décision devenue inévitableDe nombreuses réactions ont suivi l'annonce de la démission du patron de la BNS. Pour l'UDC, la démission de Philipp Hildebrand était "inévitable". Le PS, pour sa part, considère qu'il est indispensable que la BNS puisse poursuivre son action. Sur le vif: Pierre-Yves Maillard, conseiller d'Etat socialiste vaudois, Patrick Odier, président de l'Association suisse des banquiers (ASB), Yves Nidegger, conseiller national UDC genevois, avec l'interview de Christoph Blocher, conseiller national UDC zurichois.
- Démission de Philipp Hildebrand, tempête sur la BNSBanquier talentueux, Philipp Hildebrand passe pour un homme de réseaux et un champion de la régulation financière. Le Lucernois de 48 ans paie au prix fort l'opération controversée sur devises effectuée par son épouse, mais les conséquences sont notables aussi pour la banque centrale helvétique. Sur le vif: Georges Ugeux, ancien vice-président de la Bourse de New York, Beat Kappeler, économiste, Jean Studer, conseiller d'Etat socialiste neuchâtelois et vice-président du Conseil de banque de la BNS, et Jean-Pierre Béguelin, ancien économiste en chef de la banque Pictet.
- Démission de Philipp Hildebrand, les leçons politiquesQuelles sont les conséquences politiques de la démission, ce lundi, de Philipp Hildebrand, président de la banque nationale suisse (BNS)? Suite du débat, en compagnie notamment de Fulvio Pelli, président du PLR, et Jean-François Rime, vice-président du groupe UDC aux Chambres fédérales. Avec l'intervention de Rouven Gueissaz, correspondant de la RSR, à l'issue de la conférence de presse de la BNS.
- Présidence du gouvernement vaudois, le nouveau défi de P.-Y. MaillardLe canton de Vaud pourrait vivre un renversement de majorité historique lors des élections cantonales de mars prochain. Cette majorité a déjà basculé en décembre lors de l'élection complémentaire pour repourvoir le siège du défunt conseiller d'Etat UDC Jean-Claude Mermoud, un scrutin remporté par la verte Béatrice Métraux. Et la droite aura du mal à récupérer ce siège face à une gauche en verve qui présente un ticket à quatre avec Pierre-Yves Maillard, Anne-Catherine Lyon, Béatrice Métraux et Nuria Gorrite. L'interview de Pierre-Yves Maillard, conseiller d'Etat vaudois responsable du Département de la santé et de l'action sociale.
- L'UDC vaudoise n'a encore trouvé personne pour jouer les WinkelriedLe secrétaire général de l'UDC vaudoise Claude-Alain Voiblet admet le manque de candidats pour le Conseil d'Etat, en vue des élections de mars prochain. Lui-même dit ne pas vouloir jouer les Winkelried. En face, la gauche est en confiance, elle veut la majorité et la présidence du gouvernement. L'interview de Claude-Alain Voiblet.