Le Journal du matin
Certains cantons l’ont déjà adopté, comme Neuchâtel et le Jura, tandis que d’autres l’ont refusé, comme Genève et Vaud, par exemple. L’initiative de l’Union syndicale suisse prône un salaire minimum de 22 francs l’heure (ce qui correspond à un salaire mensuel de 4000 francs par mois pour 42 heures hebdomadaires). Le conseil fédéral a décidé de rejeter cette initiative. Il ne lui opposera pas même de contre-projet. Cette mesure est-elle un moyen efficace pour lutter contre la pauvreté ou une "machine à créer du chômage", comme le prétendent ses détracteurs les plus virulents? Débat avec Aldo Ferrari, membre du comité directeur de syndicat Unia et Claudine Amstein, directrice de la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Sandra Viscardi.
- Mutations urbaines 7/10 (6h20): le jeu d'eau de Meyrin (GE)Cette série propose du 16 au 27 juillet dix coups de projecteur sur des lieux emblématiques de l'ensemble du pays qui ont connu des mutations urbaines récentes. Ils étaient jusqu'ici réputés plutôt banals (quartiers, parties de ville ou zones industrielles) mais ils ont engendré par leur transformation de nouvelles activités et attiré de nouveaux publics. Dans chaque lieu choisi, la mutation est rendue visible ou symbolisée par un objet. C'est une place publique qui ne ressemble à aucune autre en Suisse. Nous sommes ici à Meyrin, première cité satellite du pays avec ses 22'000 habitants. Depuis deux étés, la commune a fait installer un jeu d'eau au milieu de la cité en lieu et place de la traditionnelle pataugeoire. Une dizaine de machines éclaboussent les bambins sous le regard des parents. Sans danger, gratuit et situé sur le domaine public, le succès du dispositif a largement dépassé les espérances de ses concepteurs. Il rassemble les familles qui ne vont pas à la piscine et génère du lien social. Un reportage de Pierre-Antoine Preti.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- Tibet : entre désespoir et propagandeAu Tibet, alors que les immolations par le feu s’intensifient, le gouvernement chinois prévoit la construction d’un immense parc touristique dans la région de la capitale Lhassa. Huit cents hectares, soit l’équivalent d’environ mille terrains de football, seront dévolus d’ici 2017 à la culture tibétaine. Mais alors que les travaux viennent de démarrer, un jeune moine de dix-huit ans s’est immolé par le feu la semaine dernière. Son nom, Lobsang Lozin, s’ajoute à ceux qui ont péri, ces derniers temps, dans leur combat contre l’oppression chinoise.
- Presse alémaniquePar Simon Corthay.
- Identités 1/5 (6h40): Didier CucheLes Suisses sont très différents, mais ils ont une identité commune. On la retrouve dans la vie quotidienne, mais aussi par le biais de personnages fédérateurs. De manière générale, les sportifs à succès exercent une fascination certaine sur le public, et en particulier sur les fans de leur pays. Parfois le phénomène s’amplifie jusqu’à susciter un processus d’identification aux valeurs nationales. C’est le cas en Suisse avec le tennismen Roger Federer, et surtout avec le skieur Didier Cuche. Personnalité modeste, parfaitement bilingue, perçu comme "authentique", champion d’un sport intimement lié au territoire, le Neuchâtelois a su réunir autour de lui les Suisses au-delà de leurs différences culturelles et linguistiques - jusqu’à être élu "Suisse de l’année 2012". Un reportage de Christian Favre, avec l'interview de Fabien Ohl, professeur de sociologie du sport à l’Université de Lausanne.
- Pierre-Yves Maillard, les références musicales du jourJoe Dassin, "Dans les yeux d'Emilie" "Bella Ciao" Village people, "YMCA"
- Journal de 07hPrésenté par Valérie Droux.
- La vie quotidienne à Damas, témoignage d'un SuisseEn Syrie, à Damas, une partie de la population et la majorité des expatriés choisissent de fuir en raison des combats qui secouent certains quartiers de la ville depuis une semaine. Nicolas, un Romand établi en Syrie depuis quatre ans et qui prépare notamment une thèse sur le cinéma syrien, a fait, lui, le choix de ne pas partir pour rester auprès de son épouse, syrienne, et la famille de celle-ci. Ils vivent reclus près du centre de la capitale, non loin de la place Abass-In. En ce début de Ramadan, les rues sont encore plus vides que d'habitude. Témoignage.
- Pierre-Yves Carnal publie une étude sur le financement de l'AVSAugmenter le taux de cotisation AVS de chaque assuré, c’est peut-être bien la solution pour garantir la viabilité financière de l’AVS. Pierre-Yves Carnal, directeur d’une institution sociale dans le canton du Jura et spécialiste en assurance sociale, vient de publier une étude sur le financement de l’AVS. Résultat d’un travail de recherche effectué dans le cadre de l’IDHEAP à Lausanne, cette étude brise un tabou en posant clairement la question d’une augmentation du taux de cotisation et en mesurant ses effets économiques. Interview de Pierre-Yves Carnal.
- JO, arène sportive-arène politique 6/10 (7h25): Munich 1972A la veille des Jeux de Londres, cette série est l’occasion d’évoquer la double "personnalité" des JO, à la fois arène d’exploits sportifs hors du commun et théâtre politique où s’affichent les ambitions et les tensions de l’époque. Munich 1972: Les jeux pris en otage A l’aube du 5 septembre, un commando palestinien prend en otages onze sportifs israéliens et en tue deux autres. Au bout d’une quinzaine d’heures de tractation, la tentative de libérer les otages tourne à la tragédie, sept personnes sont tuées. Sur la scène olympique, c’est l’émergence brutale de la question palestinienne. Le lendemain, lors d’une cérémonie funèbre, Avery Brundage prononce ces paroles controversées: "Les Jeux doivent continuer ". Munich, c’est aussi l’exploit de Mark Spitz qui veut laver l’humiliation de Mexico, où il n’a remporté aucune course individuelle: sept courses, sept médailles d’or, sept records du monde. Par Patrick Chaboudez, avec les interviews de de Pascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), du journaliste Henri Charpentier, de l'historien du sport Patrick Clastres, et de Denis Oswald, membre de la commission exécutive du CIO, participant aux JO de Munich dans les compétitions d’aviron.
- Tim Guldimann, l'ambassadeur de Suisse en Allemagne (depuis 2010).Le feuilleton continue pour les relations Suisse-Allemagne. L'accord fiscal, et surtout l'acquisition par la Rhénanie du Nord Westphalie de CDs contenants des données bancaires suisses, a encore suscité des réactions ce week-end. Par exemple, celle du secrétaire d'Etat chargé des questions financières internationales Michael Ambühl: il a estimé que ces achats n'étaient pas admissibles. Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a une nouvelle fois plaidé en faveur de cet accord qui doit régler l'épineuse question de l'évasion fiscale des Allemands vers la Suisse.
- Les principales places financières européennes ont plongéVendredi dernier, après une semaine assez sereine, les principales places financières européennes ont plongé, craignant une aggravation de la situation en Espagne. Les investisseurs considèrent-ils que les 100 milliards d'euros mis à disposition par l'Union européenne aux banques espagnoles ne représentent pas une réserve suffisante?
- Journal de 08h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Pour ou contre le salaire minimum en Suisse?Certains cantons l’ont déjà adopté, comme Neuchâtel et le Jura, tandis que d’autres l’ont refusé, comme Genève et Vaud, par exemple. L’initiative de l’Union syndicale suisse prône un salaire minimum de 22 francs l’heure (ce qui correspond à un salaire mensuel de 4000 francs par mois pour 42 heures hebdomadaires). Le conseil fédéral a décidé de rejeter cette initiative. Il ne lui opposera pas même de contre-projet. Cette mesure est-elle un moyen efficace pour lutter contre la pauvreté ou une "machine à créer du chômage", comme le prétendent ses détracteurs les plus virulents? Débat avec Aldo Ferrari, membre du comité directeur de syndicat Unia et Claudine Amstein, directrice de la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie.