Le Journal du matin
L'heure de la rentrée scolaire a sonné et les enseignants n'ont pas attendu pour faire connaitre leurs revendications. L'association faîtière des enseignants suisses réclamait en juin une augmentation de salaire de 6% en 2013. Le syndicat entendait ainsi augmenter l'attrait de la profession et pallier la pénurie d'enseignants. Autre souci des professionnels en Suisse romande: l'anglais sera introduit partout en classe primaire dès cet automne. Selon les maîtres, les moyens financiers sont insuffisants et les attentes doivent être revues à la baisse, sous peine d'"échec programmé". Les enseignants se plaignent encore de ne pas avoir assez de moyens pour l'intégration des élèves en difficulté dans leurs classes. Ils disent également souffrir des réformes continuelles qui leur sont imposées et ils supportent de moins en moins l'administration quand elle leur impose sa volonté plutôt que de les considérer comme des partenaires. Alors faut-il mieux traiter les profs en Suisse?
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Valérie Droux.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- FormaTTec, une structure pour rapprocher les étudiants techniques et les PMEC’est une première en Suisse: une structure inédite, FormaTTec, vient de voir le jour dans le canton du Jura. Pilotée par des référents du monde industriel jurassien et de la formation professionnelle, FormaTTec vise à promouvoir et à mieux utiliser les compétences de la division technique du Centre jurassien d’enseignement et de formation (CEJEF) à Porrentruy. Cette structure entend résoudre sur mandat les problèmes que pourraient rencontrer certaines PME en leur proposant des solutions techniques mises au point par des élèves du secondaire II. Invitées: Nathalie Barthoulot, directrice du CEJEF, et Anne-Sophie Spérisen, présidente de FormaTTec.
- En Grèce, Eglise et citoyens s’organisentEn Grèce, l’Eglise orthodoxe et les citoyens s’organisent pour tenter d’éviter un krach social. Par Sabine Petermann.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- Lutte contre la criminalité: serons-nous tous fichés?Demain, serons-nous tous fichés? Les propos d'Olivier Guéniat, le commandant de la police jurassienne qui préconise de relever l'ADN des requérants d'asile, ont fait l'effet d'une bombe. Plus étonnant encore, la réaction de nombreux Suisses qui se disent prêts à être fichés pour mieux lutter contre la criminalité. Comment interpréter cette réaction? Annonce-t-elle l'avènement d'une société du fichage? Invitée: Daniela Cerqui, docteur en anthropologie à l'Université de Lausanne, experte auprès de l'Union européenne pour les questions sociales liées aux bouleversements technologiques.
- Thierry Grosjean, les références musicales du jourSidney Bechet, "Petite Fleur" Sidney Bechet, "Tiger Rag" Louis Armstrong, "Come back sweet papa"
- Journal de 07h00Par Didier Duployer.
- Le Kurdistan syrien, une zone presque inaccessible aux observateursEtienne Huver est l’un des premiers journalistes occidentaux à être entrés dans la zone du Kurdistan syrien. On sait que les journalistes passent régulièrement la frontière pour couvrir les affrontements autour d’Alep. Mais cette zone kurde reste aujourd’hui quasi inaccessible aux observateurs étrangers. Les explications d’Etienne Huver.
- Hasbro: un contribuable très intéressant pour le JuraC'est un joli cadeau pour le canton du Jura, qui vient de réussir à conserver à Delémont une entreprise qui gère pour l’Europe l’ensemble de la production, du marketing et de la distribution du numéro deux mondial du jouet. Hasbro a inauguré lundi son nouveau bâtiment. Hasbro, c’est le Monopoly, le Trivial Pursuit, Action Man, Mon petit poney et autres Transformers. Mais c’est aussi un groupe américain coté en bourse, cinq milliards de dollars de chiffre d’affaires et 6'000 employés dans le monde dont une trentaine à Delémont. Hasbro, c’est surtout un contribuable très intéressant pour le Jura. Par Gaël Klein.
- Une démission critique de plus dans le nucléaire suisseEncore une démission de plus dans les instances de surveillance du nucléaire. Après des départs volontaires et involontaires de l’inspection de la sécurité nucléaire et de la commission de la sécurité nucléaire, c’est un membre du Comité consultatif "Gestion des déchets" qui claque la porte, en la personne de Walter Wildi, géologue et professeur à l’Université de Genève. Walter Wildi critique les autorités politiques et la Nagra, soit la société chargée de gérer les déchets radioactifs fondée par les exploitants des centrales nucléaires et la Confédération. Son interview.
- La coupable faiblesse de l’Occident face à PoutineUn commentaire de Urs Gfeller. Le débat continue sur http://signature.rts.ch
- Cesla Amarelle, conseillère nationale socialiste vaudoiseLa proposition du commandant de la police jurassienne Olivier Guéniat de ficher l’empreinte génétique des requérants d’asile en Suisse provoque le débat. Une mesure utile, selon lui, pour faire face à la forte hausse des délits commis par des immigrés d’Afrique du Nord. Cette proposition s’inscrit plus largement dans le débat sur la politique d’asile en Suisse qui se focalise, beaucoup trop aux yeux de certains, sur les requérants délinquants. Une politique d’asile prise en otage? En tout cas, même à gauche on assiste à un repositionnement. Pour en parler, Cesla Amarelle, conseillère nationale socialiste vaudoise.
- Déclarations et spéculations ont fait bouger les boursesLa journée de lundi a terminé dans le rouge sur la plupart des marchés financiers. Avec peu de nouvelles macro-économiques. Ce qui a fait bouger les bourses lundi, c'était surtout des spéculations, des déclarations, et non pas des faits. Invité: Fabrizio Quirighetti, chef économiste à la banque Syz & Co.
- Journal de 08h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Rentrée scolaire: les enseignants sont-ils à plaindre?L'heure de la rentrée scolaire a sonné et les enseignants n'ont pas attendu pour faire connaitre leurs revendications. L'association faîtière des enseignants suisses réclamait en juin une augmentation de salaire de 6% en 2013. Le syndicat entendait ainsi augmenter l'attrait de la profession et pallier la pénurie d'enseignants. Autre souci des professionnels en Suisse romande: l'anglais sera introduit partout en classe primaire dès cet automne. Selon les maîtres, les moyens financiers sont insuffisants et les attentes doivent être revues à la baisse, sous peine d'"échec programmé". Les enseignants se plaignent encore de ne pas avoir assez de moyens pour l'intégration des élèves en difficulté dans leurs classes. Ils disent également souffrir des réformes continuelles qui leur sont imposées et ils supportent de moins en moins l'administration quand elle leur impose sa volonté plutôt que de les considérer comme des partenaires. Alors faut-il mieux traiter les profs en Suisse?