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Deux bonnes nouvelles pour l'Union européenne ont été annoncées coup sur coup ce jeudi. Les ministres des Finances sont tombés d'accord sur une supervision des grandes banques du continent. Puis les Européens ont enfin accepté de débloquer la tranche de 34 milliards d'euros d'aide qu'attend la Grèce depuis plusieurs mois. L'Europe et la zone euro en particulier bouclent sur une note positive une année mouvementée pour le Vieux Continent. Est-ce pour autant la fin des problèmes? Interviews de François Hollande, président français, et d'André Sapir, du Centre Bruegel à Bruxelles, économiste et professeur, ancien conseiller économique du président de la commission européenne Romano Prodi.
Le sommaire de l’émission
- Le oui à l'homoparentalité, entre sentiment de justice et incompréhensionLes couples homosexuels devraient aussi pouvoir adopter. Le Conseil national s'est rallié à cette idée par 113 voix contre 64 ce jeudi. La Chambre du peuple a tenu à limiter la portée de cette motion. En effet, seul l’enfant d’un des deux partenaires, né d’une relation antérieure ou précédemment adopté, entrera en ligne de compte. Tout adulte, quel que soit son état civil ou son mode de vie, pourrait ainsi adopter l'enfant de son ou sa partenaire. Le Conseil des Etats ne peut plus modifier la motion: soit il l’accepte, soit il la rejette définitivement. Le débat entre Jean-Christophe Schwaab, conseiller national socialiste vaudois, Maximilien Bernhard, porte-parole de l’Union démocratique fédérale, et Barbara Lanthemann, secrétaire générale de l’Association suisse des lesbiennes (LOS).
- La fin des sacs plastiques, victoire pour la nature ou décision inutile?Les sacs plastiques à usage unique seront bientôt bannis de nos supermarchés. Avec le vote-surprise du Conseil des Etats ce jeudi matin, la motion qui demandait l'interdiction généralisée de ces sachets sur territoire suisse a été définitivement adoptée. Le Conseil fédéral est désormais chargé d'élaborer une loi d'application et de fixer une date pour l'entrée en vigueur de cette mesure. Les précisions de Christian Favre, suivies des interviews de Dominique de Buman, auteur de cette motion et conseiller national PDC fribourgeois, et de Doris Fiala, conseillère nationale PLR zurichoise.
- Le premier discours présidentiel d'Ueli MaurerTrain spécial depuis Berne, fanfare, discours, apéro et repas jusqu'à tard: Ueli Maurer est célébré ce jeudi à Zurich par l'ensemble des autorités de son canton d'origine, comme il se doit pour un président de la Confédération désigné. Cette journée est l'occasion pour Ueli Maurer de prononcer son premier discours de futur président. Comment entend-il mener son année présidentielle? Le reportage de Rouven Gueissaz.
- «L’économie suisse évoluera positivement», selon Thomas Jordan, président de la BNSLe contexte économique international reste difficile. Ainsi, pour maintenir le cap de sa politique monétaire et conserver le cours plancher de 1 franc 20 pour 1 euro, la Banque Nationale suisse (BNS) va devoir relever de nouveaux défis. La BNS n'exclut pas d'acheter à nouveau massivement des devises parce que la demande en placements sûrs est toujours très forte. Cependant, la Banque Nationale suisse reste optimiste quant à l'évolution de l'économie en Suisse. Décryptage de Dominique Choffat, suivi de l'interview de Thomas Jordan, président de la direction générale de la BNS.
- Supervision bancaire et Grèce, des cadeaux de Noël pour l'Europe selon François HollandeDeux bonnes nouvelles pour l'Union européenne ont été annoncées coup sur coup ce jeudi. Les ministres des Finances sont tombés d'accord sur une supervision des grandes banques du continent. Puis les Européens ont enfin accepté de débloquer la tranche de 34 milliards d'euros d'aide qu'attend la Grèce depuis plusieurs mois. L'Europe et la zone euro en particulier bouclent sur une note positive une année mouvementée pour le Vieux Continent. Est-ce pour autant la fin des problèmes? Interviews de François Hollande, président français, et d'André Sapir, du Centre Bruegel à Bruxelles, économiste et professeur, ancien conseiller économique du président de la commission européenne Romano Prodi.
- Google et la presse belge parviennent à un accordGoogle et la presse belge francophone enterrent la hache de guerre. Le moteur de recherche américain et les journaux belges mettent fin à sept ans de conflit en signant un accord commercial. Cet accord intervient alors que la presse européenne a également entamé un bras de fer avec Google. Les éditeurs de presse français, allemands, suisses et italiens réclament une indemnisation de la part de Google pour le référencement de leurs articles. Interview de Daniel Hammer, secrétaire général Médias Suisses.
- La Russie change de ton sur la Syrie et pourrait sonner la fin d'al-AssadL'OTAN n'est pas la seule à voir Bachar al-Assad sur le déclin. L'un des derniers alliés de la Syrie, la Russie, semble ne plus trop y croire. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a déclaré jeudi que le régime syrien perdait "de plus en plus" le contrôle du pays et qu'une victoire de l'opposition dans ce conflit n'était pas à exclure. Témoignage d’une habitante de Damas suivi de l’interview d'Ignace Leverrier, ancien diplomate français en Syrie.
- Le vote de la dernière chance pour sauver l'UMPEn France, la guerre des chefs s'éternise à l'UMP. Jean-François Copé et François Fillon n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord sur le calendrier pour un nouveau vote des militants, malgré leurs cinq tête-à-tête. Le président proclamé propose un scrutin interne après les élections régionales de 2014, tandis que son rival exige un vote avant l'été prochain. Pour sortir de la crise, Bernard Accoyer, l'ancien président de l'Assemblée nationale, propose que les députés eux-mêmes se prononcent mardi sur une sortie de crise. Sa motion demande un nouveau scrutin pour la présidence l'UMP au printemps prochain déjà, la dissolution du groupe dissident filloniste RUMP, ainsi que l'abandon des contentieux. Les copéistes ont froidement accueilli l'idée. L'interview de Bernard Accoyer.
- L'Amérique du Sud se prépare à l'après-ChavezHugo Chavez, président du Vénézuela, a une rechute de son cancer, alors qu'il doit prêter serment le 10 janvier prochain et entamer un troisième mandat présidentiel de 6 ans. Cette fois, il a cependant pris la peine d'introniser samedi son vice-président pour tenter de lui succéder si les choses tournaient mal. C'est la première fois qu'il prend de telles précautions, signe de la gravité de la situation? L'analyse du correspondant de RTSinfo à Caracas, Pierre-Philippe Berson, suivie de l'interview de Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l'Institut des Relations internationales et stratégiques à Paris (IRIS), spécialiste de l'Amérique Latine.