Le Journal du Matin [RTS]

Le Journal du matin

Comme les émeutes à Londres, l'été dernier, les tueries de Toulouse incitent les Etats à radicaliser la traque sur Internet. Prévenir le risque, empêcher des terroristes de viser des innocents: les autorités se sentent légitimées à resserrer le cordon sécuritaire, quitte à heurter les défenseurs des libertés individuelles. Dernier exemple en date, Nicolas Sarkozy. Le président de la République, candidat à un deuxième mandat, a annoncé jeudi qu'il voulait que la consultation de sites Internet faisant l'apologie du terrorisme ou appelant à la haine et à la violence soit punie pénalement. Aujourd'hui, la seule infraction reconnue pour simple consultation de contenus, en France comme en Suisse, est celle concernant la pédo-pornographie. La prévention du terrorisme nuit-elle à notre liberté?
Surveillance sur le Net: liberticide?