Un journaliste sur la scène de crime
Quatre personnes exécutées de deux balles dans la tête à Chevaline près d'Annecy. Quels sont les sentiments d'un journaliste chargé de relater ce fait divers? Fabiano Citroni, envoyé spécial de la Tribune de Genève sur le lieux du crime, raconte.
Le sommaire de l’émission
- Émission entière*
- Olivier Assayas, "bon à rien d'autre"Figure emblématique du cinéma d’auteur depuis la fin des années 1980, Olivier Assayas signe un parcours d’une grande richesse. Portrait du réalisateur et scénariste français dessiné par Pierre Philippe Cadert.
- Les actus culturelles du jourLes choix de Mathieu Chevrier.
- Média: Dans l’intimité professionnelle d’un journaliste de faits diversComment un journaliste s'y prend-il pour raconter et avoir des informations à propos d'un fait divers?La tuerie d'Annecy vue par Fabiano Citroni, envoyé spécial de la Tribune de Genève et de 24 heures sur les lieux du drame. Un sujet de Thierry Fischer.
- Livres: Colombe Schneck, "La réparation", GrassetLa journaliste et écrivaine Colombe Schneck explore dans ce roman-vrai les non-dits familiaux: que s’est-il vraiment passé dans le ghetto de Kovno en 1943? Un entretien de Christine Gonzalez.
- Arts visuels: Christian Marclay mitraille le Festival ImagesL’artiste américano-suisse présente deux œuvres dans le cadre du Festival Images, à suivre à Vevey jusqu’au 30 septembre 2012. Christian Marclay a investi un passage sous-voie de la gare où ses photographies d’étuis de guitare recouvrent les parois. Son autre contribution, une installation vidéo intitulée "Crossfire", place le visiteur en ligne de mire, face au bombardement de quatre écrans vidéos qui le mitraillent. Présentation et interview de l’artiste par Michel Masserey.
- Musique: L’opéra voit doubleGrosse rentrée lyrique au bout du lac. "Le Barbier de Séville" joue l’acrobate au Grand Théâtre de Genève jusqu’au 17 septembre 2012, alors que "JJR (Citoyen de Genève)"", alias Jean-Jacques Rousseau, se chante en création mondiale au Bâtiment des Forces Motrices (BFM) jusqu’au 24 septembre. Thierry Sartoretti compare et constate: cinéma, rébellion et prolétariat s’invitent dans les deux ouvrages.