Les deux navires de guerre iraniens envoyés par Téhéran en Syrie via la Méditerranée ont emprunté le canal de Suez mardi pour retourner en Iran. Un aller-retour en somme, comme si l'Iran continuait de souffler le chaud et le froid dans ses relations avec la communauté internationale. Ce recul intervient au moment même où la Chine, l'Inde et le Japon menacent de réduire de 10% leurs achats de brut iranien. L'Iran est dans une spirale infernale de l'isolement déclare Mohammad-Reza Djalili, spécialiste de l'Iran, né à Téhéran. L'Iran toujours plus isolé, peut-on s'en réjouir?