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200 personnes ont manifesté dimanche à Berne, à l'appel du syndicat Syndicom, pour exiger que ces chauffeurs, qui travaillent sous mandat de la Poste mais sans en être directement employés, bénéficient aussi de la Convention collective de travail de la régie. Sur les 3000 employés de CarPostal, seule la moitié est au bénéfice de la CCT, ce qui est considéré comme une discrimination par le syndicat. Le porte-parole de CarPostal, Simon Rimle, est interrogé par Pierre Berset
Le sommaire de l’émission
- Les Pakistanais espèrent beaucoup des élections législatives du 11 mai prochainL'ancien président pakistanais Pervez Musharaf est rentré d'exil dimanche pour participer aux élections législatives du 11 mai. Des élections historiques: c'est la première fois qu'un gouvernement a terminé son mandat sans être renversé par un coup d'Etat militaire. Forcément les Pakistanais espèrent beaucoup de ce vote. La population est épuisée par la misère et le terrorisme et tous attendent un changement. A Lahore, le reportage de notre correspondant Emmanuel Derville.
- 200 personnes manifestent pour l’égalité de traitement pour les chauffeurs de cars postaux200 personnes ont manifesté dimanche à Berne, à l'appel du syndicat Syndicom, pour exiger que ces chauffeurs, qui travaillent sous mandat de la Poste mais sans en être directement employés, bénéficient aussi de la Convention collective de travail de la régie. Sur les 3000 employés de CarPostal, seule la moitié est au bénéfice de la CCT, ce qui est considéré comme une discrimination par le syndicat. Le porte-parole de CarPostal, Simon Rimle, est interrogé par Pierre Berset
- Selon un sondage, 76% des Suisses accepteraient l’initiative pour un salaire minimumLes Suisses veulent un salaire minimum, dixit un sondage de l'institut Link publié dimanche. 76% accepteraient l'initiative de l'union syndicale suisse, si le vote avait lieu maintenant. Un texte qui demande un salaire d'au moins 4000 francs. Les suisses veulent donc combler un peu le fossé entre les plus hauts et les plus bas revenus, une envie d'équité qui est propre aux Suisses. Stéphane Garelli, économiste et professeur à l'IMD au micro de Katja Schaer.
- Nouveaux affrontements à Gao, au nord du Mali: les zones libérées sont toujours instablesUn groupe de jihadistes s’est infiltré dans la ville, pourtant libérée depuis deux mois et très surveillée par les militaires maliens, français, et par leurs alliés ouest-africains. La situation est à présent sous contrôle, mais les affrontements ont fait des victimes et confirment l'instabilité, aujourd'hui encore, des zones libérées. Les explications de David Baché.
- "Toute la vérité: tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les juifs": une exposition au musée juif de BerlinC’est le titre - très Woody Allen - d'une exposition qui vient de s'ouvrir au Musée juif de Berlin. Une exposition un peu particulière car sur le parcours, on y trouve une cabine, avec une personne, juive, qui est là pour répondre aux questions du public. Blandine Milcent s'est rendue sur place.
- Chypre: les banques restent fermées pour éviter la fuite des capitauxLe secteur bancaire de l'ìle, considéré comme un paradis fiscal et un secteur surdéveloppé. Le gouvernement chypriote ne donne pas de date pour la réouverture des banques du pays, après 10 jours de fermeture, elle devait avoir lieu ce mardi. La fermeture des banques a été décidée pour éviter la fuite des capitaux. Le décryptage de Katja Schaer.
- Le secteur secondaire tente de faire face aux effets de la crise européenneOù en sera l'industrie suisse dans 10 ans? Beaucoup d'acteurs du secteur secondaire tentent aujourd'hui de faire face aux effets de la crise européenne. Ils doivent ainsi notamment s'adapter au franc fort ou miser sur le marché asiatique pour y chercher une éventuelle croissance. Mais pour certains, le mouvement est engagé. La Suisse est gagnée par une désindustrialisation toujours plus forte. Les explications de Frédéric Mamaïs.
- Interview du journaliste Antoine Glaser, spécialiste de la région centrafricaineEn Centrafrique, le chef des rebelles du Séléka s'est auto-proclamé président après avoir renversé François Bozizé, au pouvoir depuis 10 ans. Il promet des élections démocratiques, dit-il, d'ici 3 ans. Le chef d'Etat renversé, lui, reste introuvable. Il aurait cherché refuge dans un pays voisin, alors que dans les rues de la capitale Bangui, des témoins parlent de pillage et de réglements de compte. La France de son côté appelle toutes les forces en présence à faire preuve de la plus grande retenue et a envoyé 300 militaires sur place pour assurer la sécurité de ses ressortissants. Mais pour le journaliste Antoine Glaser, spécialiste de cette région, Paris n’a aucune intention de s’impliquer dans ce conflit politique. Des propos recueillis par Patrick Chaboudez.
- Chypre: la 2e banque du pays va disparaîtreChypre évite la faillite: un accord a été trouvé in extremis cette nuit à Bruxelles. L'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international ont fait pression des heures durant sur le président chypriote pour qu'il accepte leur plan. Finalement, il a dit oui. Concrètement, la barre est fixée à 100'000 euros. Si votre épargne est inférieure, vous n'êtes plus taxés, contrairement à ce que prévoyait le premier plan de sauvetage de l'île. Au-dessus de 100'000 euros en revanche, vous perdez jusqu'à 40% de votre épargne. Et les 2 plus grandes banques du pays seront restructurées. La 2e, Laiki, va ainsi tout simplement disparaître. De Bruxelles, l'analyse d'Alain Franco et à Chypre, les explications d’Angélique Kourounis.