A Gallipoli, entre douce campagne et grande histoire
Arriver en Turquie par la route et par la frontière avec la Grèce c’est étrange. C’est comme arriver par la petite porte. Même si c’est la continuité évidente de la route des Balkans. Mais à part les camions et les Turcs qui rentrent au pays, pas grand monde ne la prend cette route. Et c’est l’arrivée en douceur et en campagne, dans un pays immense, qui serait le plus peuplé et le plus grand d’Europe, s’il en faisait assurément partie. Si la grande ou sublime porte, comme on appelait l’empire ottoman, n’avait pas été l’ennemi par excellence de notre Occident.