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Que sont devenues la colère et l'indignation suscitées par le meurtre d'Adeline? Trois pages Facebook ont principalement surfé sur la vague d'émotion qui a envahi les réseaux sociaux dès le 12 septembre, soit le jour de la disparition de la jeune sociothérapeute. Ces trois pages, pro-peine de mort, anti-peine de mort et RIP Adeline, ont vécu le même destin: une croissance rapide et fulgurante, dès les premières heures de leur création, puis une perte brutale de popularité et d'interactivité aux alentours du 15-17 septembre. Comment expliquer ces baisses identiques et quasi simultanées de l'engagement des internautes sur ces pages? Par Magali Philip.