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Les invendus font débat en ce moment. A la lumière du lasagnegate, bien sûr, mais pas seulement. En Belgique, la ville de Helstal n'a pas attendu le scandale des lasagnes au cheval pour se préoccuper des invendus des magasins. A Helstal, la solidarité et l'écologie ne sont pas facultatives. Par ordre du bourgmestre, les invendus des grandes surfaces doivent être stockés, puis mis à la disposition d'associations caritatives. Egalement eurodéputé, le maire Frédéric Daerden entend bien porter sa cause devant le parlement européen. Selon le rapporteur de l'ONU pour l'alimentation, "en Europe, chaque année, 100 kg d'aliments par personne partent à la poubelle pour un gaspillage de 1,3 milliard de tonnes de nourriture". Face à ce constat, devons-nous suivre l'exemple de la municipalité belge en glissant sous le tapis la liberté de commerce? Faut-il forcer les distributeurs à donner les invendus?