Le Journal du matin
Deux ans après la catastrophe de Fukushima, comment l'humanité a-t-elle pris en compte cet événement de portée planétaire? Pour l'anthropologue Paul Jorion, chercheur en sciences sociales, écrivain et chroniqueur au Monde économique, la politique de gestion des risques que l'on retrouve dans de nombreux domaines ne porte pas ses fruits. Son interview.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Marc Decrey.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- Que sont devenus les employés licenciés par Tornos?InterCités s'intéresse ce lundi à ces entreprises mandatées lors de licenciements pour accompagner les employés. L'automne dernier, Tornos, à Moutier, licenciait 150 personnes. Le jour même, l'entreprise annonçait la création d'une bourse de l'emploi et l'engagement de Direction Plus, une société de conseils. Pourquoi faire appel à un partenaire externe? Quel est l'intérêt pour les employés et la direction de l'entreprise? Le reportage d'Alexandra Richard.
- Le conclave des femmes à ParisIl s'agit d'une première: septante-deux femmes se sont réunies samedi en conclave à Paris, pour discuter notamment de la feuille de route que devrait suivre le futur pape. Par Marie-Claude Cudry.
- Goût et odorat: le duo complexe et peu connuPar Virginie Matter.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- La question jurassienne: un hymne à la démocratieUn commentaire de Vincent Bourquin. Le débat continue sur la page de la chronique.
- Agnès Jaoui, les références musicales du jour"Adieu mon pays", Enrico Macias "On s’aimera", Léo Ferré "Hagan habil’adi", Chava Alberstein
- Journal de 07hPrésenté par Valérie Droux.
- Après Fukushima, la gestion des risques reste insatisfaisanteDeux ans après la catastrophe de Fukushima, comment l'humanité a-t-elle pris en compte cet événement de portée planétaire? Pour l'anthropologue Paul Jorion, chercheur en sciences sociales, écrivain et chroniqueur au Monde économique, la politique de gestion des risques que l'on retrouve dans de nombreux domaines ne porte pas ses fruits. Son interview.
- Des francophones dans l'ombre de la Question jurassienneLe Jura bernois dira cet automne s'il veut rester dans le canton de Berne ou rejoindre le Jura. Dans un premier temps, il sera seul à se prononcer. Les francophones qui vivent ailleurs dans le canton de Berne ne seront pas consultés. Pourtant, l'enjeu est majeur pour eux, puisque c'est le bilinguisme même du canton qui pourrait être menacé. Peu entendus jusqu'ici, comment ces "autres" francophones vivent-ils ce débat? Par Alexandra Richard.
- L'architecture participative: un autre moyen de concevoir l'aménagement du territoire?Et si l'architecture participative était la solution miracle pour éviter les oppositions aux projets architecturaux et urbains? En France, un village d'Auvergne a confié la conception de sa nouvelle médiathèque aux habitants qui ont rédigé un cahier des charges à destination de l'architecte. Cette démarche participative permet au citoyen de se réapproprier l'espace public. Invité: Olivier Arni, conseiller communal à la ville de Neuchâtel, adepte des démarches participatives.
- Arlette Emch, ancienne directrice de la marque SwatchArlette Emch est une personnalité de l'horlogerie, une femme au parcours atypique qui a été l'ancienne directrice de la marque Swatch, qui vient de fêter ses 30 ans. Figure marquante de l'Arc jurassien, elle préside aujourd'hui le Conseil des Jurassiens de l'extérieur. L'Arc jurassien est à un carrefour important de son histoire, car il est appelé à questionner ses frontières, son identité, puisqu'il votera cet automne sur son avenir institutionnel.
- L'optimisme des marchés est-il durable?Les principales places financières ont terminé la semaine dernière dans l'euphorie. Est-ce qu'on peut imaginer que cet optimisme s'installe à plus long terme? Et cette semaine, quels sont les indicateurs qui seront particulièrement suivis par les investisseurs? L'analyse de Patrice Gautry, chef économiste à l'Union Bancaire Privée.
- Journal de 08h00Présenté par Frédéric Filippin.
- L’heure d’un pape "mondial" a-t-elle sonné?Le conclave chargé d'élire le successeur de Benoît XVI doit démarrer ce mardi. Ainsi en ont décidé les 115 cardinaux-électeurs. Comme il est d'usage, la Chapelle Sixtine sera une fois de plus le décor du vote final, qui doit réunir les deux tiers des voix sur un candidat. Les observateurs sont unanimes: il est difficile de pronostiquer le résultat. Parmi la douzaine de papables, huit viennent d'autres continents. Cette éventuelle surprise pourrait s'auréoler d'un geste envers le sud de la planète: Asie, Amérique du Sud, Afrique? Une première déjà attendue lors de l'élection de Benoît XVI, en 2005. "Qu'importe la provenance du pape, l'important c'est la direction qu'il donne à l'église", disent certains. D'autres revendiquent la décentralisation, l'abandon de la toute-puissance romaine. La nationalité du pape fait débattre les fidèles: la pression pour un non-Européen est forte. À l'ère de la mondialisation, l'Eglise doit-elle renoncer à élire un Italien? L’heure d’un pape "mondial" a-t-elle sonné?