Le Journal du matin
En Suisse, le temps d'attente pour une greffe de rein est de 944 jours en moyenne, et pour un poumon 457 jours. La Suisse n'est pas le pays le plus prompt au don d'organes, elle est même bonne dernière en comparaison européenne. Mais actuellement, les délais d'attente pour recevoir un organe n'ont jamais été aussi longs. Le directeur de Swisstransplant a déjà alerté ces derniers jours dans la presse, il y a, en moyenne chaque année, moins de 100 personnes décédées sur lesquelles un ou plusieurs organes sont prélevés pour un don. Interview de Gilles Mentha, médecin-chef de service de transplantations aux Hôpitaux universitaires genevois (HUG).
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Valérie Droux.
- Rendre la ville aux piétonsDeux communes ont fait le choix des zones piétonnes au détriment des voitures. La Municipalité d'Aigle (VD) a lancé un vaste projet baptisé "Aigle centre 2020", alors que Martigny (VS) ferme son centre-ville à certaines périodes de l'année. Par Frédéric Filippin. Invité: Frédéric Borloz, syndic d'Aigle.
- Reprise du championnat suisse de hockeyLe championnat suisse de hockey sur glace reprend dans deux semaines, et l'heure est aux ambitions pour les quatre clubs romands. A Lausanne et Bienne, on parle de maintien, tandis qu'à Genève et Fribourg, on ose à peine se montrer plus ambitieux. Par Pascal Thurnherr.
- Des Roms convertis au bouddhisme indien en HongrieEn Hongrie, on assiste à la naissance d’une communauté tzigane de religion bouddhiste. Cette information étonnante a été rapportée lundi par la Tribune de Genève. Le phénomène est certes marginal, mais révélateur de la dynamique religieuse de cette communauté. Par Fabien Hünenberger.
- Pourquoi la routine diminue la concentrationAprès le drame ferroviaire de Granges-Marnand, certains conducteurs de locomotives CFF dénoncent leurs conditions de travail éprouvantes: horaires irréguliers, pression pour tenir les cadences, monotonie des trajets, etc… Des conditions qui influencent la concentration. Comment le cerveau se concentre-t-il et pourquoi se déconcentre-t-il? Invité: Prof. Patrik Vuilleumier, directeur de recherche au Centre de neurosciences de l’Université de Genève.
- La PressePar Patrick Chaboudez et Georges Pop.
- Géants du Net, l'Europe larguéeInacceptable!" "Scandaleux!" Les réactions indignées n'ont pas manqué après la découverte du programme de la NSA pour surveiller le web. Indignation d’autant plus légitime que les géants du net ont collaboré à cette surveillance: Google, Facebook, Yahoo et compagnie ... que des sociétés américaines !. Et c'est là l'autre scandale que mettent en lumière les révélations d'Edward Snowden : cette désespérante incapacité européenne à avoir ses propres champions de l'internet. Si nos vies numériques sont aux mains des rois de la Sillicon Valley, c'est que la vieille Europe n'a pas su créer les siens. Là où la Chine a ses Baidu et Weibo , puissants concurrents de Google et Twitter. Là où la Russie met sur pied un web national, quel Européen utilise une messagerie française, allemande ou suisse ? Qui stocke ses données ailleurs que sur des plateformes US ? Aujourd’hui, Londres, Paris, Berlin ou Zurich se contentent d'accueillir à bras ouverts ces multinationales du web. La France avait pourtant réussi l'aventure unique du minitel, ancêtre d'internet. C’est au CERN, à Genève, que les protocoles du web ont vu le jour. Mais c'est en Californie que l'argent a fleuri pour transformer la recherche en succès commercial. Quelques voix ont bien réclamé ces dernières semaines une alternative à cette suprématie américaine. Angela Merkel a même plaidé pour la construction d'un "Google européen ». Mais ce vœu peu crédible vise d’abord à rassurer un électorat inquiet pour sa vie privée dans cette Allemagne qui caracole en tête des pays les plus surveillés. Cette prise de conscience arrive hélas bien tard. Trop tard pour changer les habitudes des internautes. Trop tard pour revenir dans la course. Trop tard enfin pour échapper au Big Brother américain. Yann Amedro
- Marc Lauenstein, les références musicales du jourGarth Brooks: "Rodeo" Francis Cabrel: "Je l’aime à mourir" "Le canon de Pachelbel"
- Journal de 07hPrésenté par Didier Duployer.
- Quand Bachar al-Assad s'accapare les réseaux sociauxComment communiquer quand on est l’un des hommes les plus détestés de la planète? Bachar al-Assad a choisi d’investir les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram, YouTube) pour faire passer ses messages et sa vérité. Immersion web par Magali Philip.
- Carence d'organes pour transplantation en SuisseEn Suisse, le temps d'attente pour une greffe de rein est de 944 jours en moyenne, et pour un poumon 457 jours. La Suisse n'est pas le pays le plus prompt au don d'organes, elle est même bonne dernière en comparaison européenne. Mais actuellement, les délais d'attente pour recevoir un organe n'ont jamais été aussi longs. Le directeur de Swisstransplant a déjà alerté ces derniers jours dans la presse, il y a, en moyenne chaque année, moins de 100 personnes décédées sur lesquelles un ou plusieurs organes sont prélevés pour un don. Interview de Gilles Mentha, médecin-chef de service de transplantations aux Hôpitaux universitaires genevois (HUG).
- "I have a dream" fête ses 50 ansL'histoire américaine retient principalement trois grands discours: celui d'Abraham Lincoln à Gettysburg, en 1863, celui de Franklin Roosevelt, en 1941, au lendemain de l'attaque de Pearl Harbour, et "I have a dream", prononcé par Martin Luther King, le 28 août 1963. Ce dernier discours aura donné un élan considérable aux droits des noirs américains, et fêtera ses 50 ans ce mercredi. Aujourd'hui professeur de Sciences politiques à l'Université Howard, l'Université noire de Washington, Lorenzo Morris avait 16 ans et était aux premières loges. Par le correspondant de RTSinfo aux Etats-Unis, Eric Guevara-Frey.
- Le coût social du tabagisme en SuisseJeudi dernier, après que le Conseil Fédéral a annoncé son intention d'augmenter le prix du paquet de cigarettes, Jean Barth, militant et auteur d'initiatives populaires anti-tabac évaluait le coût du tabagisme pour la société en Suisse aujourd'hui. Il affirmait: "Le coup social du tabagisme par années en Suisse s'élève à peu près à 11 milliards. L'ensemble des taxes et impôts que rapporte l'industrie du tabac à la Confédération s'élève, elle, à 2,5 milliards. On a donc 8,5 milliards à la charge des citoyens." Vrai ou faux?
- La place financière suisse sous pressionLa consolidation a commencé pour la place financière. Rachetée par l'Union Bancaire Privée, la banque Lloyds en Suisse va quitter Eysins dans le canton de Vaud et plus de 200 employés seront licenciés sur les quelques 350 que comptait la banque. Un mouvement qui devrait se poursuivre avec les pressions actuelles sur la place financière, avec l'impact que cela suppose pour l'emploi. Comment Nicolas Pictet, associé de la Banque Pictet, président de l'Association des banquiers privés suisses, envisage-t-il l'avenir?
- Clôture équilibrée pour les marchés européensLundi, les principales places financières européennes ont clôturé la séance à l'équilibre, le vert était déjà d'actualité vendredi: la tendance positive s'installe.
Invité: François Oesch, directeur des investissements à la banque Héritage. - Journal de 08h00Présenté par Coralie Claude.
- Les sex-box de Zürich: un modèle à importer en Suisse romande?Que ce soit en Suisse romande ou dans les médias étrangers certains n'ont pas caché leur étonnement devant l'aspect très propre en ordre des sex-box zurichois. Et c'est vrai qu'on est pas loin de la caricature avec ce lupanar à ciel ouvert où ne manquent ni les petits lampions, ni les arbustes soigneusement taillés, ni la signalisation façon mode d'emploi Ikea... Alors bien sûr certains applaudissent le pragmatisme zurichois mais tout le monde ne souhaite pas s'en inspirer pour autant... Il y a ceux qui s'inquiètent d'une banalisation, et qui se demandent si l'on n'est pas en train de donner une image trop acceptable de la prostitution. Et puis il y a aussi ceux qui voient dans ces sex-box zurichois le spectre d'un certain hygiénisme social... Hypocrisie, moralisme, disent ceux qui déplorent qu'on déplace toujours plus loin des centre-ville les activités qui gâchent le confort visuel des citadins.