Le Journal du matin
La création d'un centre de recherche en biotechnologie sur l'ancien site de Merck Serono à Genève aura le lieu le premier juillet prochain. La vente du bâtiment au milliardaire genevois Ernesto Bertarelli et à l'entrepreneur bernois Hansjörg Wyss a été annoncée ce mercredi. L'EPFL et l'Université de Genève seront étroitement associés au projet. Baptisé "Campus Biotech", le futur centre de recherches devrait contribuer à asseoir la notoriété de la Suisse dans la santé, la biotechnologie et les sciences de la vie. Par Fabrice Gaudiano. Invité: Jean-Paul Clozel, patron d'Actelion, la plus grande entreprise de biotechnologie d'Europe basée à Bâle.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par David Racana.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- Les robots, c'est l'affaire des fillesAttirer davantage de filles vers les métiers techniques et scientifiques pour lutter contre la pénurie d'ingénieurs: c'est l'objectif d'un cours qui sera donné dès cet automne dans la partie francophone du canton de Berne. Cette région à forte vocation industrielle manque de main d'œuvre qualifiée. C'est la raison pour laquelle le Centre de formation professionnelle, à Saint-Imier, a fait appel à l'EPFL et à son bureau de l'égalité des chances pour proposer cette initiation aux 11 à 13 ans. Le reportage d'Alexandra Richard.
- Première pierre pour la Maison des religions à BerneLa première pierre d’une "Maison des religions" a été posée ce mercredi à Berne. Cette maison devrait être inaugurée fin 2014 et abritera plusieurs lieux de culte de plusieurs religions. Par Fabien Hünenberger.
- La jouvence éternelle tient-elle à un gène?Des chercheurs de l'EPFL ont mis en évidence le rôle d'un gène dans le vieillissement de l'organisme. En limitant l’expression de ce gène situé dans les mitochondries des cellules, ils ont réussi à augmenter l'espérance de vie de vers nématodes de près de 60%, selon une étude publiée dans la revue "Nature". Cette découverte interroge sur la définition du vieillissement biologique. Invité: Dr. Laurent Mouchiroud, biologiste au Laboratoire de physiologie intégrative et systémique de l’EPFL et co-auteur de l’étude.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- Jura, la mauvaise questionLe destin du Jura et du Jura bernois passe-t-il vraiment par la remise perpétuelle sur le tapis de la question dite jurassienne? On peut vraiment en douter, alors qu'en novembre prochain, les citoyens de ces deux régions diront s'ils veulent d'une assemblée constituante chargée de jeter les bases d’une nouvelle entité cantonale. Depuis le vote de1974, c'est peu de dire que la roue de l'histoire a tourné. Il y a longtemps que l'espoir suscité par la création du nouveau canton est retombé. Les plus âgés s'en souviennent. On allait voir ce qu'on allait voir! Le Jura allait montrer la voie à la Suisse entière! On a vu : un canton PDC de plus. En quoi, maintenant plus encore que hier, la réunification ou quel que soit le nom qu'on lui donne devrait-elle être porteuse d'avenir? Le canton du Jura ne doit-il pas une bonne fois choisir un autre chemin? Plutôt que languir après Tramelan ou Moutier, ne devrait-il pas regarder vers les deux Bâle, son débouché naturel? Et le Jura bernois, protestant, doit-il vraiment s’unir au nord, catholique? Son destin n'est-il pas de demeurer avec Berne, ce grand canton? "Le génie de Berne", suivant l'expression de Gonzague de Reynold, n'est-il pas, plus encore que Fribourg, d'être un pont entre la Suisse alémanique et la Suisse romande? Berne, où l'on aime encore, et pas seulement du côté de La Neuveville, à parler français. Mais combien de temps encore si les Jurassiens bernois le quittaient? L'unité confédérale passe aussi par le maintien de districts francophones en terre bernoise. Comme on le voit, cela fait beaucoup de raisons de dire non en novembre prochain. Que l'on soit du sud ou du nord. Raphaël Aubert
- Jean-Charles Simon, les références musicales du jour"Quand j'aurai du vent dans mon crâne", Serge Reggiani "L'affiche rouge", Marc Ogeret "Chez Nono", Michel Bühler
- Journal de 07hPrésenté par Didier Duployer.
- Création prochaine du "Campus biotech" à GenèveLa création d'un centre de recherche en biotechnologie sur l'ancien site de Merck Serono à Genève aura le lieu le premier juillet prochain. La vente du bâtiment au milliardaire genevois Ernesto Bertarelli et à l'entrepreneur bernois Hansjörg Wyss a été annoncée ce mercredi. L'EPFL et l'Université de Genève seront étroitement associés au projet. Baptisé "Campus Biotech", le futur centre de recherches devrait contribuer à asseoir la notoriété de la Suisse dans la santé, la biotechnologie et les sciences de la vie. Par Fabrice Gaudiano. Invité: Jean-Paul Clozel, patron d'Actelion, la plus grande entreprise de biotechnologie d'Europe basée à Bâle.
- La technologie, nouvelle religion de l'homme moderne?La foi que l'homme moderne place dans la technologie peut être apparentée à une forme de religion, parole d'Alain de Botton, philosophe, auteur de plusieurs ouvrages sur l'athéisme. Selon lui, la technologie a remplacé la foi. L'homme moderne noie ses lacunes spirituelles dans le progrès scientifique. Invité: Alain de Botton, non-croyant, philosophe, écrivain, auteur de "Petit guide des religions à l'usage des mécréants".
- Mathias Reynard, conseiller national socialiste valaisanLes Suisses se prononceront le 9 juin sur les mesures urgentes décidées par le parlement pour durcir et accélérer la procédure d’asile. Elles prévoient notamment la mise en place de centres spécifiques pour requérants dit "récalcitrants", la suppression de la possibilité de déposer une demande d’asile dans une ambassade suisse à l’étranger ou encore la suppression de la désertion comme motif d’asile. Elles sont contestées par une partie de la gauche, mais aussi les Femmes PDC, notamment. Après l'entretien avec une partisane de ces mesures, Fabienne Despot (vendredi 17 mai), Simon Mathey-Doret reçoit ce jeudi le conseiller national socialiste valaisan Mathias Reynard, qui soutient le référendum.
- Les marchés européens toujours en hausseMercredi, les places financières européennes ont poursuivi leur progression. Invité: Fabrizio Quirighetti, chef économiste à la banque Syz & Co
- Devrait-on taxer les entreprises à l'échelle mondiale?Elles s'appellent Amazon, Apple, Google ou bien Starbucks: ces multinationales sont régulièrement critiquées parce qu'elles arrivent à échapper en partie à l'impôt sur les sociétés grâce à des techniques complexes d'optimisation fiscale. Cette semaine, c'est le patron d'Apple, Tim Cook, qui a dû se présenter devant le Sénat américain pour s'expliquer sur les pratiques de son groupe. Ces pratiques sont légales, certes, mais plusieurs Etats aimeraient aujourd'hui les voir disparaître. Toute la question étant de savoir comment faire. La réponse se trouve peut-être dans une tribune publiée dimanche dans la presse britannique par le PDG de Google, Eric Schmidt. De manière assez surprenante, il appelle à une harmonisation fiscale internationale, et plaide pour une réforme profonde du droit fiscal mondial. L'idée n'est pas neuve, elle est même soutenue par l'OCDE, mais elle est loin de faire l'unanimité. Certains estiment que cette harmonisation est plus une utopie qu'autre chose. Et plusieurs pays comme l'Angleterre y sont clairement opposés, car ils jugent que la concurrence fiscale est plutôt une bonne chose. Alors est-il souhaitable d'aller vers cette harmonisation fiscale mondiale dont rêvent certains? Devrait-on taxer les entreprises à l'échelle mondiale pour mettre fin au problème de l'optimisation ou de l'évasion fiscale?
- Journal de 08h00Présenté par Valérie Droux.