Le Journal du matin
A l'occasion du débat ce mercredi au Conseil des Etats consacré à la "Lex USA", cet accord qui doit permettre un règlement du conflit fiscal entre les banques suisses et les Etats-Unis, Simon Matthey-Doret anime une émission spéciale entre 7h00 et 8h00, en direct de la salle des Pas perdus du Conseil national. Invités: Luc Recordon (Verts/VD), Aldo Schorno, historien économique et philosophe, ancien banquier et courtier en bourse, et Xavier Oberson, professeur de droit fiscal.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par David Racana.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- L'initiative Weber, un mélodrame alpin (1/3)Le 11 mars 2012, le peuple suisse acceptait à 50,6% l'initiative Weber visant à limiter la construction des résidences secondaires. Cette initiative est entrée en force dès le lendemain, et vient d'être confirmée par le Tribunal fédéral, au grand dam des autorités valaisannes. Par Raphaël Grand. Invité: Marc-André Berclaz, président de la HES-SO.
- Il existe un lobby gay au sein de l'Eglise catholiqueLors d’une récente rencontre avec des religieux d’Amérique Latine, le Pape François a reconnu l’existence, au sein de la Curie romaine, d’un courant de corruption et d’un lobby gay. C'est un aveu qui ne laisse pas indifférent. Par Michel Kocher.
- Y a-t-il un médecin dans l’avion?L’avion a beau être le moyen de transport le plus sûr, il n’est pas à l’abris d’une urgence médicale en plein vol. Une étude de l’Université de Pittsburgh, récemment publiée par le New England Journal of Medecine, a démontré qu’un passager vit une situation d’urgence tous les 604 vols. Mais comment ces cas sont-ils gérés à 8000 mètres d’altitude ? Invitée : Daniela Metzmacher, anesthésiste, médecin régulateur à la Rega (Garde aérienne suisse de sauvetage).
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- Erdogan, le Père Fouettard"Tayyip Istifa, Tayyip démission": derrière le slogan rassembleur de la place Taksim émerge le syndrome de Janus. Cette Turquie aux deux visages qui se côtoient depuis longtemps, mais qui, aujourd'hui, ne se comprennent plus. Pour les jeunes manifestants qui ont grandi sous l'ère Erdogan, l'hyper-premier ministre personnalise l'autorité et la morale conservatrice sous toutes ses formes. La concentration entre ses mains de tous les pouvoirs de l'Etat, même ceux qui devraient échapper à ses prérogatives les dégoute. Sa volonté de façonner jusqu’à l'avenir urbanistique de la place Taksim focalise désormais contre lui l'expression de ce ras-le-bol. Il devient ainsi une sorte de paratonnerre de la contestation. Pour ces Turcs qui n'ont pas voté pour l'AKP, Erdogan, c'est le professeur, le moraliste, le père. Plutôt le père Fouettard qui s'infiltre jusque dans leur chambre à coucher. Cette génération des médias sociaux, très éduquée et confiante dans son avenir, aujourd'hui, n'a plus peur du pouvoir sans partage des islamistes. C'est trop tard, cette génération est déjà européenne. Dans ses goûts, sa manière de vivre et d'aimer. Elle demande de la liberté, de la démocratie et le respect de la pluralité citoyenne. Face à elle, Recep Tayyip Erdogan englué dans l'état d'esprit de l'ancien régime. Un régime qui ne comprend pas qu’on ose contester la légitimité de son action, vu les succès économiques indéniables remportés depuis 10 ans. Comme si une forme de modernité économique pouvait suffire. Le premier ministre turc est tombé dans le piège de l'ivresse du pouvoir. Aujourd'hui, son énergie, Erdogan la place dans le combat et l'affrontement, comme un acteur qui continue à jouer son rôle morbide, mais n'a pas compris que le décor a changé et qu'il est seul sur scène. Frédéric Pfyffer
- Sami Kanaan, les références musicales du jour"Socialiste", Renaud "Scatterlings of Africa", Johnny Clegg
- Journal de 07h00Présenté par Simon Matthey-Doret, en direct du Palais Fédéral.
- Emission spéciale en direct du Palais fédéral, 1ère partieA l'occasion du débat ce mercredi au Conseil des Etats consacré à la "Lex USA", cet accord qui doit permettre un règlement du conflit fiscal entre les banques suisses et les Etats-Unis, Simon Matthey-Doret anime une émission spéciale entre 7h00 et 8h00, en direct de la salle des Pas perdus du Conseil national. Invités: Luc Recordon (Verts/VD), Aldo Schorno, historien économique et philosophe, ancien banquier et courtier en bourse, et Xavier Oberson, professeur de droit fiscal.
- Emission spéciale en direct du Palais fédéral, 2e partieInvités: Luc Recordon (Verts/VD), Jean-René Fournier (PDC/VS), Aldo Schorno, historien économique et philosophe, ancien banquier et courtier en bourse, et Xavier Oberson, professeur de droit fiscal.
- Une sévère correction sur les marchésMardi, on a assisté à ce qu'on appelle une sévère correction sur les marchés. Comment explique-t-on ce recul des places financières? Invité: Paul Wetterwald, chef stratégiste au Crédit Agricole Suisse.
- Journal de 08h00Présenté par Valérie Droux.
- Lex USA: à prendre ou à laisser?Le débat autour de la loi urgente sur l'accord fiscal avec les Etats-Unis se poursuit. Ce projet de loi, soumis par le Conseil fédéral, doit permettre aux banques ayant encouragé la fraude fiscale d'accepter une offre de la justice américaine. Dans la nuit de lundi à mardi, après plusieurs heures de débat, la commission de l'économie du Conseil des Etats a rejeté, par sept voix contre six, cette fameuse Lex USA. Le règlement du conflit fiscal entre les banques suisses et les Etats-Unis semble donc compromis. Le plénum des Etats, lui, doit se prononcer ce mercredi matin. Lex USA: à prendre ou à laisser?