Le Journal du matin
Une jeune femme a été emmenée de force dans une voiture lundi soir à Payerne par son ravisseur qu'elle connaissait, condamné en 2000 déjà pour enlèvement, viol et assassinat. Après recherches et course-poursuite, le ravisseur a été interpellé mardi après-midi entre Romont et Bulle, à bord de sa voiture, mais seul. Il n'y a toujours aucune nouvelle de la jeune femme de 19 ans. Son ravisseur finissait de purger sa peine chez lui avec un bracelet électronique, il bénéficiait d'un régime de fin de peine. Interview de Philip Jaffé, docteur en psychologie et professeur de psychologie à l'Université de Genève, spécialisé en psychologie légale.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Valérie Droux.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- Une alternative aux ponts de béton?Alors que la deuxième tranche des travaux de rénovation du viaduc autoroutier de Chillon, sur l'autoroute A9, vient de démarrer: le chantier entamé en 2012 est appelé à s'étaler sur trois ans. Il existe cependant une alternative aux ponts en béton dont on sait qu'ils sont souvent endommagés par les infiltrations d'eau: fruit d'une collaboration entre l'Etat de Vaud, l'EPFL et une entreprise alémanique spécialisée dans les matériaux composites, une nouvelle technologie est testée actuellement à Bex, dans le Chablais. Par Yves Terrani. Invité: Sébastien Nendaz, ingénieur, chef de groupe "Structures et ouvrages d'art" chez BG ingénieurs Conseils SA (Bonnard & Gardel), à Lausanne, ancien chef de section des ouvrages d'art au Service des routes de l'Etat de Vaud.
- Les Eglises vaudoises font leur cinéma pour PentecôteDans le canton de Vaud, l’Eglise catholique romaine et l’Eglise réformée s’invitent dans les cinémas dès ce mercredi. Quelques jours avant la fête de Pentecôte, elles diffusent un petit clip évocateur de 15 secondes. Par Pierre-Yves Moret.
- Sublimer la douleurL’artiste genevois Yann Marussich soumet son corps à des douleurs potentiellement intolérables depuis des années pour le besoin de ses performances. La démarche n’est nullement masochiste. Au contraire, il fait tout pour ne pas souffrir. Invité: Yann Marussich, performer.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- Devenir un bon conseiller d’Etat, ça s’apprendIl n’existe pas d’école pour devenir conseiller d’Etat. Cet argument ne cesse d’être brandi pour tenter de justifier les récentes erreurs de casting. Notamment chez les libéraux-radicaux neuchâtelois. C’est vrai qu’en Suisse il n’y a pas pas, comme en France, de grandes écoles d’où sort, formatée, pratiquement toute l’élite du pays. Franchement, les Enarques ne brillent pas tous pas leurs compétences. Ils sont très souvent coupés du terrain, de la réalité de la population. Bref, ce modèle n’est de loin pas la panacée. Ici, en fait, il existe une école, l'école de la vie politique. N'importe qui ne peut pas revendiquer un siège à l'exécutif. Il faut avoir fait ses gammes. Cet apprentissage passe par un engagement associatif fort. Quel que soit le domaine : militaire, estudiantin, économique, associatif et pourquoi pas sportif. Dans tous ces milieux, on apprend la gestion des conflits, les rapport de force, la direction de séance, le compromis. Et surtout la création d’un réseau, essentiel à toute carrière politique. Ce n’est qu’une première étape. La formation se poursuit au sein des partis. Avec humilité. Les stands au marché, les législatifs communaux, les responsabilités au sein du parti. Faute de recette miracle, ce parcours évite de nombreux échecs et surtout empêche « le parachutage» qui se révèle très souvent catastrophique dans les exécutifs cantonaux. Aux partis politiques donc de juger du degré de préparation de leurs candidats. A eux de dépasser les guerres de clans ou les petits calculs. C'est dans leur intérêt, car tel un boomerang, l’échec d’un conseiller d’Etat rebondit sur tout le parti.
- Anne Roumanoff, les références musicales du jour"Chacun fait ce qui lui plait", Les enfoirés "Un moto di Gioja" (extrait des Noces de Figaro), Mozart "On me nomme Hélène la blonde", Jessye Norman
- Journal de 07hPrésenté par Didier Duployer.
- Enlèvement de Payerne: une récidive inquiétanteUne jeune femme a été emmenée de force dans une voiture lundi soir à Payerne par son ravisseur qu'elle connaissait, condamné en 2000 déjà pour enlèvement, viol et assassinat. Après recherches et course-poursuite, le ravisseur a été interpellé mardi après-midi entre Romont et Bulle, à bord de sa voiture, mais seul. Il n'y a toujours aucune nouvelle de la jeune femme de 19 ans. Son ravisseur finissait de purger sa peine chez lui avec un bracelet électronique, il bénéficiait d'un régime de fin de peine. Interview de Philip Jaffé, docteur en psychologie et professeur de psychologie à l'Université de Genève, spécialisé en psychologie légale.
- Le dossier indélébileEric Schmidt, le patron de Google, publie un livre sur "le nouvel âge numérique": un âge où les notions d'anonymat et de vie privée n'ont plus de sens, coïncidant avec l'apparition de la première génération d'être humains à avoir un dossier "indélébile". Invité: Sylvain Métille avocat spécialiste des nouvelles technologies chez Idest.
- Philip Jennings, secrétaire général D'UNI Global UnionLe chômage des jeunes est le "plus gros défi de l'Europe", selon les propos tenus par le porte-parole d’Angela Merkel et qui disent bien l’urgence face à la montée massive du chômage. Un quart des jeunes Européens sont sans emploi, avec des taux de près de 60% en Grèce et en Espagne. Au point que l’on parle désormais d’une génération sacrifiée. Comment faire face à cette situation dramatique? Quelles en sont les conséquences économiques, sociales et démographiques. Philip Jennings est secrétaire général UNI Global Union, une organisation qui fédère 900 syndicats issus de 150 pays.
- Clôture stable pour les marchés européensLes principales places financières européennes sont restées stables ce mardi. Le climat reste positif du côté des investisseurs. Invité: Philippe Schindler, responsable des investissements chez Blue Lake Advisors.
- Enfants placés: la Confédération demande pardon, mais doit-elle payer?"Je vous demande pardon pour les souffrances qui vous ont été infligées". Le 11 avril dernier, la ministre de la justice Simonetta Sommaruga a présenté les excuses du gouvernement aux anciens enfants placés de force dans des familles d'accueil ou en institution jusque dans les années 1970, ainsi qu'aux autres victimes des mesures administratives, lors d'une commémoration.
- Journal de 08h00Présenté par Frédéric Filippin.