Rentrée littéraire 2013
David Bosc, auteur du roman "La Claire fontaine"(Editions Verdier) replace dans son contexte historique l’exil de Gustave Courbet en Suisse. Le peintre français va devoir faire "suer la peinture" pour payer une énorme dette: on lui a reproché la destruction de la colonne Vendôme lors des émeutes de la Commune.
Le sommaire de l’émission
- La naissance selon Yann MoixSon dernier roman "Naissance" (Editions Grasset) fait partie de la première sélection pour le prix Goncourt.
- McCann
- Philippe Rahmy, le corps mobileAtteint de la maladie des os de verre, Phillipe Rahmy répond à la violence de la douleur physique avec la force des mots. Il explique au micro de David Collin ses voyages, ses innombrables voyages. "Voyage autour de ma chambre"dit-il.
- Philippe Rahmy lit un extrait de son livre « Béton armé » (Editions Table Ronde).
- Philippe Rahmy versus ShanghaiL’auteur genevois raconte dans son roman « Béton armé » (Editions Table Ronde) son premier contact avec Shanghai. Rencontre avec l’immensité de la ville, mais surtout avec la difficulté de mettre des mots sur des images jamais vues auparavant. Un langage qui n’arrive plus à saisir le déferlement de sensations.
- David Bosc raconte le peintre Gustave CourbetDans son livre "La Claire fontaine" (Editions Verdier), David Bosc reconstitue les 4 dernières années de la vie du peintre français Gustave Courbet, exilé en Suisse à La-Tour-de-Peilz. L’artiste paye pour son engagement républicain durant la Commune de Paris. Avec une écriture presque picturale, on découvre un Courbet jouisseur sans nostalgie, aimant la nature, les rivières et les lacs du pays. Portrait d’un homme mort, qui retrouve le goût de vivre sur les bords du Léman.
- L’exil de Courbet en SuisseDavid Bosc, auteur du roman "La Claire fontaine"(Editions Verdier) replace dans son contexte historique l’exil de Gustave Courbet en Suisse. Le peintre français va devoir faire "suer la peinture" pour payer une énorme dette: on lui a reproché la destruction de la colonne Vendôme lors des émeutes de la Commune.
- Lecture d’un extrait du livre de David Bosc "La Claire Fontaine" (Editions Verdier)Lecture : Jacques Roman
- Boris Razon - La déchéance du corps et de l'espritBoris Razon, l’ancien rédacteur en chef du site du journal français Le monde, publie son premier roman "Palladium" aux éditions Stock. Il a mis 7 ans pour dévoiler un épisode intime et douloureux de sa vie : à l’âge de 29 ans, il se retrouve à l’hôpital, totalement paralysé. Après plusieurs semaines sans réponses de la part des médecins, on découvre qu’il est atteint d’une forme rare de maladie neuromusculaire. L’auteur raconte la déchéance du corps ensuite de l’esprit, mais aussi cette permanente perception de la mort. Voyage dans des contrées inconnues grâce à une écriture qui s’adresse au corps et aux sensations.
- Mon livre à moi: Philippe RahmyPhilippe Rahmy cherche, explore, superpose des images dans sa quête de réponse à la question : quel est votre livre à vous ? Il cherche avec une sincérité absolue mais il doute aussi, car pour lui, son livre de chevet, n’est pas celui qu’il amènerait sur une île déserte.
- Mon livre à moi: Anne BisangLa nouvelle directrice artistique d’Arc en Scène à La Chaux-de-Fonds, entretient une relation coupable avec la lecture : elle aimerait lire toujours plus. C’est pourquoi elle préfère ne pas faire de choix et proposer trois livres.
- Lisez … "Nue""Nue" (Les Editions de Minuit), le nouveau roman de Jean-Philippe Toussaint, clôt un cycle romanesque entamé il y a onze ans avec "Faire l'amour". Au centre de cette tétralogie, la lumineuse Marie Madeleine Marguerite de Montalte, créatrice de mode et femme d'affaires tourbillonnante. L'auteur belge dresse au micro de Jean-Marie Félix, le portrait de cette femme et du "sentiment océanique" qu'elle déclenche. "Nue" est en lice pour le Prix Goncourt et pour le Prix Femina.
- Mon livre à moi: Oscar Gómez MataLes "Fables" de Robert Louis Stevenson accompagnent le chorégraphe Oscar Gomez Mata depuis plus de 20 ans. "La Maison d'antan" est un texte qui le poursuit : il avait déjà proposé une première ébauche en 2004 lors du Festival de la Bâtie. Un texte qu'il relit, qu'il retravaille et analyse dans une toute nouvelle création, en tournée actuellement en Suisse Romande.
- Michel Layaz dresse le portrait d'un pauvre typeAvec "Le tapis de course" (Editions Zoé) Michel Layaz propose une incursion dans la vie d'un personnage mystérieux, un homme instruit et très satisfait de lui-même au point d'en être devenu odieux. L'écrivain vaudois explique comment ce personnage existe aussi en nous, lecteurs, quelque part. Ses lâchetés peuvent être aussi les nôtres.
- 1937 – Roger Martin du Gard : "Eclairer l’histoire de l’âme humaine"Document exceptionnel avec l’écrivain Roger Martin du Gard qui prononce une conférence publique au Palais de la Bourse de Stockholm, deux jours avant de recevoir solennellement des mains du roi Gustave V, le Prix Nobel de littérature de 1937. Roger Martin du Gard dresse un portrait émouvant et enflammé de Jean Barois, héros de son troisième roman, publié en 1913. Il parle surtout avec passion de sa profession de foi: l'écriture.
- Didier Decoin: "On est ni des génies, ni des salauds"Depuis sa création, le Goncourt a comme une odeur de souffre. On fustige la partialité de ses choix, on dénonce des "petits arrangements entre amis". Didier Decoin, secrétaire général de l’Académie, se défend de ces accusations. Pour lui, le jury n’a pas vocation à être découvreur de talents inconnus, ni de consécrateur de génies.
- 2006 – Jonathan Littell "Les Bienveillantes"L’écrivain Pierre Assouline commente en direct sur les ondes de La 1ère l’attribution du prix Goncourt 2006 à Jonathan Littell pour son roman "Les bienveillantes" (Ed. Gallimard). Même si le suspense reste toujours intact, la victoire de Littell était pressentie.
Titre émission: Journal de Midi - 2003 – Les coulisses du Goncourt par Didier Decoin, membre du juryDidier Decoin, membre de l’Académie explique au micro de Lucile Solari les coulisses de l’attribution du Prix Goncourt. Comment font-ils leur choix?
Titre Emission: Embargo - 1984 – Marguerite Duras "L’Amant"Marguerite Duras reçoit le Goncourt pour son roman auto-biographique "L’Amant". Un livre qui évoque sa liaison, au début des années 1930, à l’âge de 15 ans, avec un jeune et riche Chinois. Un amour inachevé. Vendu à plus de 2 millions d’exemplaires, "L’Amant" est son roman le plus populaire. Extrait d’un entretien accordé à France Culture avant l’annonce du Prix, dans lequel elle répond à la question: "Qui êtes-vous, Marguerite Duras?"
- 1956 - Romain Gary "Les Racines du ciel"Romain Gary était à La Paz en Bolivie quand il a appris qu’il avait gagné le Prix Goncourt pour son livre "Les Racines du ciel" (Editions Gallimard). Il ne s’attendait pas à le recevoir, malgré le fait qu’il recevait des lettres et des télégrammes lui disant qu’il était un des grands favoris. Il répond avec humour aux critiques qui l’attaquent sur le fait que le livre est plein de "coquilles" et "mal écrit", en proposant un travail de correctrice à la célèbre journaliste Carmen Tessier, auteure du fielleux "Potins de la commère" du journal France-Soir.
- 1951 Julien Gracq - Le Goncourt malgré luiLe Goncourt malgré lui ou l’interview manquée de Julien Gracq. Le journaliste Dominique Fabre fait un commentaire amusé sur son entrevue avec l’écrivain venant de refuser le prix Goncourt pour son livre "Le rivage des Syrtes". Avant même d'être pressenti pour le prix, l'auteur avait annoncé qu'il le refuserait.
- 1953 La naissance du prix RenaudotL’auteur français et membre du jury du Prix Renaudot, Francis Ambrière, retrace l’historique du prix. En 1926, dix chroniqueurs des grands quotidiens et hebdomadaires parisiens, las d’attendre l’annonce du Prix Goncourt dans un petit salon contigu, décident de créer eux-mêmes leur prix. Le Prix Renaudot est né.
- Marie Darrieussecq – La passion, ce malentenduL’écrivaine et psychanalyste française publie "Il faut beaucoup aimer les hommes" aux éditions P.O.L. Un livre sur un véritable coup de foudre entre Solange, la vedette frenchie de Hollywood, frayant avec Steven (Soderbergh) ou George (Clooney) et Kouhouesso, acteur noir à l'allure mélancolique. Amour impossible entre une Blanche et un Noir au royaume de l'apparence, souvent trompeuse d’Hollywood. Marie Darrieussecq explique au micro de Christine Gonzalez la différence entre amour et passion, à une époque où la rapidité des échanges n’a pas modifié nos sentiments mais elle les exacerbe. Une époque qui fait que nous pouvons quitter quelqu’un par SMS.