Le Journal du matin
Le chef de la gauche italienne Pier Luigi Bersani a annoncé jeudi avoir échoué à former un gouvernement. Il n’est pas parvenu à constituer une majorité parlementaire stable pour le soutenir. Du coup, le président italien Giorgio Napolitano va lancer ses propres consultations, avec en perspective de possibles élections si le blocage se poursuit. L'interview d'Hervé Rayner, spécialiste de l’Italie, chargé de cours à l’Université de Lausanne (UNIL).
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par David Racana.
- Les contrats de sous-traitance des Gripen inquiètent la Suisse romandeLes Romands sont-ils les parents pauvres de l'attribution des contrats de sous-traitance des Gripen? Le constructeur de l'avion, le Suédois Saab, a promis de signer des contrats de sous-traitance en Suisse. Ces affaires avoisineraient les deux milliards et demi de francs. La répartition de ces contrats sur le territoire helvétique reste encore très incertaine. Par Pietro Bugnon.
- Pour une lecture non sacrificielle de la mort de JésusVendredi Saint est le jour où les chrétiens célébrent la mort de Jésus de Nazareth. Selon l’apôtre Paul, "le christ est mort pour nous". Or ce "pour nous" a longtemps été lu de façon expiatoire, comme si Jésus subissait le châtiment de Dieu le Père à notre place, pour nos fautes. Cette lecture sacrificielle est pourtant contraire à l’évangile, selon le dernier livre du théologien réformé François Vouga. Par Catherine Erard.
- Corpus ChristiLes représentations du corps du Christ n’ont cessé d’évoluer au fil du temps, dictées à la fois par des considérations religieuses, culturelles et psychologiques. On identifie trois manières de représenter Jésus à différentes étapes de sa vie, mais l’une d’entre elles s’est imposée davantage dans la mémoire collective. Invité: François Boespflug, professeur d'histoire des religions à la faculté de Théologique catholique de l'Université Marc Bloch de Strasbourg, auteur de "Dieu et ses images" (éd. Bayard).
- Jérémie Kisling, les références musicales du jour"La pêche à la ligne", Renaud "Uma and Jay", Chewy
- Journal de 07h00Présenté par Didier Duployer.
- L'Italie est-elle ingouvernable?Le chef de la gauche italienne Pier Luigi Bersani a annoncé jeudi avoir échoué à former un gouvernement. Il n’est pas parvenu à constituer une majorité parlementaire stable pour le soutenir. Du coup, le président italien Giorgio Napolitano va lancer ses propres consultations, avec en perspective de possibles élections si le blocage se poursuit. L'interview d'Hervé Rayner, spécialiste de l’Italie, chargé de cours à l’Université de Lausanne (UNIL).
- Forte augmentation de la criminalité à Bâle-Ville l'an dernierLa semaine qui s’achève aura été celle de la criminalité. Villes et cantons ont publié ces derniers jours leurs statistiques 2012. Au palmarès, Lausanne arrive en tête, avec près de 220 délits pour 1000 habitants. Elle devient la ville la plus criminogène de Suisse. A Genève, le nombre d’infractions a baissé de 15%. Les délits sont moins fréquents en Suisse allemande, mais peut-être plus pour longtemps. A Bâle, les statistiques criminelles indiquent une augmentation de 23% en 2012, la plus forte de toute la Suisse. Le reportage d'Alain Arnaud.
- Claude Ruey, président de l’Entraide protestante suisse (EPER)Il n'est pas facile de sortir du nucléaire en Suisse, tout en assurant la sécurité de l’approvisionnement énergétique du pays. L’effet Fukushima s’estompe et la décision du Tribunal Fédéral d’accorder à la centrale de Mühleberg une autorisation d’exploitation illimitée pourrait relancer le débat. Plus généralement, comment assurer la transition énergétique en Suisse? Comment concilier les besoins de l’économie et les impératifs de protection de l’environnement? Ancien conseiller d’Etat libéral vaudois, ancien président d'Helvetia Latina, Claude Ruey est président de l’Entraide protestante suisse (EPER).
- Journal de 08h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Pour ou contre la clause de sauvegarde?Les discussions s'intensifient à Berne autour de la clause de sauvegarde, cet outil qui permet à la Suisse de limiter l'immigration en imposant des contingents aux pays membres de l'Union européenne. Si l'augmentation de l'immigration est trop forte, la Suisse a le droit, pour une durée limitée dans le temps, de contrôler le flux migratoire. C'est ce qu'elle a fait l'année dernière pour huit pays d'Europe de l'Est. Cette année, la question se pose à nouveau, mais pour l'ensemble des pays de l'Union européenne. Le Conseil fédéral doit faire part de sa décision ces prochains jours. Dans un contexte politique influencé par l'initiative UDC contre l'immigration de masse, l'activation de la clause de sauvegarde suscite un véritable débat au sein même des partis. Débat entre Claude-Alain Voiblet, coordinateur romand de l'UDC, et Aldo Ferrari, membre du comité directeur du syndicat UNIA.