François Burgat. [CC-BY-SA - Ghaylam]

L'opposition syrienne se sent abandonnée par l'Occident

Le pape François a appelé mercredi à la fin des violences en Syrie. Cela fait bientôt trois ans que dure le conflit. Ces derniers jours, les raids aériens se sont multipliés dans la région d'Alep faisant au moins 400 morts en dix jours selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Pour le politologue François Burgat, auteur de "Pas de printemps pour la Syrie", l'année 2013 aura marqué un basculement dans le rapport de force entre le régime et l'opposition. Selon lui, l’Occident a sa part de responsabilité dans ce délaissement de l'opposition. Une analyse que partage Wajd Zimmermann, une opposante syrienne vivant en Suisse.
L'opposition syrienne se sent abandonnée par l'Occident