Le Journal du matin
Les Français ne viennent pas en Suisse uniquement pour des raisons fiscales. Ils sont de plus en plus nombreux à choisir la Suisse pour implanter leur entreprise, parce que les conditions sont devenues très difficiles pour les jeunes entrepreneurs en France: administration étouffante, main-d'oeuvre peu flexible, difficultés d'installation. La composante fiscale joue certes un rôle, mais ce n'est pas forcément l'argument déterminant, et le profil des Français qui arrivent désormais en Suisse a bien changé. Par Sylvie Belzer.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par David Racana.
- Revue de pressePar Raphaël Aubert.
- La Poya d'Estavannens, pourquoi un tel succès?La Poya d'Estavannens, 7e édition, déroule ses fastes depuis mercredi soir, dans le village éponyme, en Gruyère. On évalue à 60'000, le nombre de personnes qui assisteront aux différents événements programmés. Le point d'orgue est la journée de dimanche, avec la messe en patois et le grand cortège. Les manifestions rurales et populaires remportent un énorme succès. Dimanche dernier, la finale des combats de reines a attiré 13'000 personnes à Aproz en Valais. Invité: Patrice Borcard, préfet de la Gruyère.
- L’angoisse des chrétiens pakistanais à la veille des électionsA l'approche des élections pakistanaises qui se tiendront ce samedi, les candidats chrétiens risquent leur vie. Entre assassinats et attentats, cette campagne électorale a déjà fait déjà plus de 100 morts parmi les politiciens et les membres des partis. La minorité chrétienne cherche avant tout à se protéger face à la montée du fondamentalisme. Par Catherine Erard.
- Hapifork, une fourchette qui vibre quand on mange trop vitePar Virginie Matter.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- L'idole des patrons s'appelle ChurchillL'idole des patrons n'est pas Prix Nobel d'économie, mais de littérature. C'est un personnage d'un autre âge qui n'a rien d'un gourou de la Silicon Valley; un aristocrate inclassable, à la fois écrivain, homme politique et chef de guerre. Selon une étude réalisée par le cabinet d'audit PricewaterhouseCoopers, Winston Churchill est le leader le plus admiré des chefs d’entreprise à travers le monde. L'ancien premier ministre britannique devance d'une tête le regretté cofondateur d'Apple, Steve Jobs.
- Jean-Luc Bideau, les références musicales du jour"Stabat Mater", Dvorak "Requiem: Dies irae", Karl Jenkins "Nicolas de Flue", Honegger "9e symphonie: L'hymne à la joie", Beethoven
- La fiscalité, pas l'argument principal des exilés françaisLes Français ne viennent pas en Suisse uniquement pour des raisons fiscales. Ils sont de plus en plus nombreux à choisir la Suisse pour implanter leur entreprise, parce que les conditions sont devenues très difficiles pour les jeunes entrepreneurs en France: administration étouffante, main-d'oeuvre peu flexible, difficultés d'installation. La composante fiscale joue certes un rôle, mais ce n'est pas forcément l'argument déterminant, et le profil des Français qui arrivent désormais en Suisse a bien changé. Par Sylvie Belzer.
- Journal de 07hPrésenté par Valérie Droux.
- Elections sous haute tension au PakistanLe Pakistan s'apprête à renouveler son Parlement et ses Assemblées provinciales ce samedi. Pour la première fois, une législature complète a pu être achevée dans ce pays, mais les 86 millions d'électeurs seront appelés aux urnes sous la menace des talibans qui parlent de scrutin "non islamique". Les candidats laïcs ou libéraux ont d'ailleurs à peine pu faire campagne, entre meurtres et attentats. Par le correspondant de RTSinfo à Peshawar, Emmanuel Derville.
- Gestion de carrière: changement de pratique chez les politiciens suissesIl y a désormais "une vie après" certaines fonctions politiques. Isabelle Chassot en est la preuve, en passant du Conseil d'Etat fribourgeois à l'Office fédéral de la culture. Mais cela n'a pas toujours été le cas nous. En matière de gestion de carrière, les choses changent en effet parmi les politiques, car ils accèdent désormais aux exécutifs cantonaux plus jeunes. Par Pierre Bavaud
- Pierre Kohler, député-maire de la ville de DelémontElue à la tête de l'Office fédéral de la culture à 48 ans, après 3 législatures au gouvernement fribourgeois, Isabelle Chassot fait une carrière éclair. Et elle n'est pas la seule. Fini le temps où décrocher un siège dans un exécutif cantonal signait la dernière ligne droite d'une carrière politique réussie. Désormais, on y arrive de plus en plus jeune. Avec les conséquences logique sur la suite. A moins de finir au conseil fédéral, quid de l'après? Sachant qu'on dépasse rarement 3 législatures, ces carrières nouvelles, rapides et atypiques, sont-elles un handicap pour les plus vieux jours ou une aubaine pour se réinventer une autre vie professionnelle? L'avis de Pierre Kohler, député-maire de la ville de Delémont depuis 2010, membre du PDC, 49 ans.
- Les marchés européens clôturent sans directionJeudi, la bourse de Zurich était fermée en raison de l'Ascension. Les autres principales places financières européennes étaient ouvertes, et ont terminé un peu indécises: -0,7% pour le CAC40 à Paris, +0,14% pour l'indice Footsie à Londres. La journée a été calme, même si on attendait le plan d'assainissement de la Slovénie. Quelle a été la réaction des investisseurs? L'analyse de Paul Wetterwald, chef stratégiste au Crédit Agricole Suisse.
- Journal de 08h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Sommes-nous notre cerveau?Tout se joue dans notre cerveau? Vraiment? Les expériences scientifiques se multiplient pour explorer ce dernier continent à conquérir. A partir des années 1980, la révolution de l'imagerie cérébrale a dévoilé les méandres de son fonctionnement intime. Si la transparence de notre activité neuronale électrise les chercheurs, elle interroge aussi l'idée et la représentation que nous avons de l'humain. Les neurosciences vont-elles résoudre toutes nos énigmes et les mystères de notre conscience? Sommes-nous notre cerveau? Invité: Jean-Didier Vincent, neurobiologiste.