Le Journal du matin
Quelques hôpitaux universitaires et une multitude de cliniques ou hôpitaux privés: le paysage de la santé en Suisse pourrait peut-être à l'avenir ressembler à cela. Les nouvelles règles de financement des hôpitaux, qui visent plus d'efficacité et d'économies, risquent en effet de changer la donne. Et les grands groupes privés comme Hirslanden ou Genolier sont dans les starting-blocks. Le groupe Genolier, qui est en train d'acheter l'hôpital de la Providence à Neuchâtel, va même plus loin. Son président Raymond Loretan a déclaré sur La 1ère, il y a trois jours, envisager de reprendre la gestion d'hôpitaux publics. Cette piste suscite pas mal de scepticisme et d'oppositions. Par Francesca Argiroffo.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par David Racana.
- Revue de pressePar Patrick Le Fort.
- Les cabinets médicaux de groupe, une solution pour les campagnesLes projets de cabinets médicaux de groupe fleurissent dans plusieurs cantons. C'est une solution pour attirer de nouveaux généralistes dans les régions périphériques. Toute une génération de médecins, qui ont accumulé les heures de travail et les gardes, arrivent à la retraite et ont des difficultés à trouver des repreneurs pour leurs cabinets. Il s'agit donc de proposer de meilleures conditions aux jeunes praticiens afin assurer une médecine de premier recours loin des centres urbains. Par Laurence Jobin.
- Les arguments de la discrimination religieuseLa Cour européenne des droits de l’homme vient de se prononcer dans quatre affaires de licenciement liées aux convictions religieuses de chrétiens britanniques. Quels sont les arguments mis en avant? Par Jean-Christophe Emery.
- L’ophtalmie des neigesEn montagne, les UV sont plus agressifs pour les yeux. L’atmosphère filtre moins les rayons et la neige augmente leur intensité par phénomène de réverbération. Sans protection, la cornée peut prendre un coup de soleil: c’est l’ophtalmie des neiges, un mal de saison que les nouvelles pratiques de protection ont fortement réduit. Invitée: Hana Abou Zeid, médecin responsable de la policlinique de l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- Consommateurs, ne cédez pas au chantage!Un commentaire d'Esther Coquoz. Le débat continue sur la page de la chronique.
- Raphaël, les références musicales du jour"J’passe pour une caravane", Alain Bashung "Les marquises", Jacques Brel "Voyageur immobile", Raphaël
- Journal de 07hPrésenté par Didier Duployer.
- 2012, annus horribilis pour le marché automobile européenIl ne s'est jamais vendu aussi peu de voitures sur le Vieux continent depuis 17 ans. Deux chiffres témoignent du marasme: une chute des ventes de 20% en Italie et moins 14% en France. Ce sont les généralistes, tels que Fiat, Renault ou Peugeot qui sont durement touchés. La classe moyenne est frappée de plein fouet par la crise économique et pour faire face à l'effondrement de la demande, les suppressions d'emplois annoncés jusqu'à présent ne suffiront pas. Par Aline Bassin.
- La méthode des cliniques privées applicables aux hôpitaux publics?Quelques hôpitaux universitaires et une multitude de cliniques ou hôpitaux privés: le paysage de la santé en Suisse pourrait peut-être à l'avenir ressembler à cela. Les nouvelles règles de financement des hôpitaux, qui visent plus d'efficacité et d'économies, risquent en effet de changer la donne. Et les grands groupes privés comme Hirslanden ou Genolier sont dans les starting-blocks. Le groupe Genolier, qui est en train d'acheter l'hôpital de la Providence à Neuchâtel, va même plus loin. Son président Raymond Loretan a déclaré sur La 1ère, il y a trois jours, envisager de reprendre la gestion d'hôpitaux publics. Cette piste suscite pas mal de scepticisme et d'oppositions. Par Francesca Argiroffo.
- A quoi ressemblera l'hôpital de demain?A quoi ressemblera l'hôpital de demain? Quelle place accordera-t-on à l'innovation en milieu hospitalier? Les privés réussiront-ils s'imposer dans ce domaine également? Pour Bertrand Kiefer, médecin et éthicien, les bouleversements technologiques à venir ne sont pas suffisamment pris en compte dans la planification des nouveaux hôpitaux, et il s'inquiète de la dématérialisation de l'hôpital qui est, sociologiquement parlant, un lieu unique. Le dossier de Pietro Bugnon. Invité: Bertrand Kiefer, médecin, directeur du groupe Médecine et Hygiène sur la plateforme planetesante.ch, et membre de la Commission nationale d'éthique dans la médecine humaine.
- Doris Leuthard, conseillère fédérale, cheffe du DETECDensifier, rationaliser pour mieux gérer ce bien précieux qu’est le sol suisse: c’est l’objectif de la révision de la Loi sur l’aménagement du territoire (LAT). Cette révision est combattue par un référendum. Le peuple suisse doit se prononcer le 3 mars prochain. La LAT est-elle un outil efficace pour lutter contre le mitage du territoire ou faut-il craindre une centralisation trop forte, une perte d’autonomie pour les communes et les cantons? Le point de vue d’une partisane de la révision, Doris Leuthard, conseillère fédérale, cheffe du Département de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC).
- Les marchés restent inchangésMercredi, les principales places financières européennes sont restées quasi inchangées. Et pourtant, la Bourse suisse, elle, a tiré son épingle du jeu. Du côté des Etats-Unis, de bonnes nouvelles ont été fournies par plusieurs grandes entreprises. Ce matin, quelle est la tendance à l'ouverture? L'interview de Jérôme Schupp, responsable de la recherche chez Syz & Co.
- Journal de 08h00Présenté par Valérie Droux.
- Soutenez-vous l’intervention française au Mali?Depuis vendredi dernier, la France est militairement engagée au Mali. Après avoir stoppé l'avancée vers la capitale Bamako de groupes islamistes lourdement armés, "l'opération Serval" doit encore permettre à 2500 soldats français de se déployer sur le sol malien. En attendant la formation et la mise sur pied d'un corps de 3000 soldats autochtones, c'est la France qui fait le gendarme en Afrique de l’Ouest. "Un rempart qui correspond aux voeux de la population", disent certains, "Une insupportable ingérence qui n'a d'autres buts que de protéger des intérêts économiques de l'ancien colonisateur", répondent d'autres. La "guerre contre le terrorisme" justifie-t-elle les bombardements dans la région? Soutenez-vous l’intervention française au Mali?