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Les libéraux-radicaux n'ont pas tous la même vision de l'armée. Plusieurs élus romands sont donc mécontents de la prise de position établie autour de la politique de défense du pays. Ce papier sera débattu demain lors de l'assemblée des délégués du PLR qui se tiendra à Thoune. Le projet actuel est conservateur, préconise notamment une augmentation des dépenses militaires et défend une armée classique avec artillerie et blindés. Les réformateurs, comme Pierre Maudet, n'ont pas été consultés, ce qui crée certaines tensions au sein du PLR. Murat Alder, vice-président du PLR genevois et Olivier Français, conseiller national PLR vaudois.
Le sommaire de l’émission
- La méthode Maudet fait baisser la criminalité à GenèveDeux bonnes nouvelles ont ponctué la journée du ministre genevois en charge de la sécurité, Pierre Maudet. D'une part, la Cour de justice du canton a cassé un jugement de première instance qui jugeait les conditions de détention à la prison de Champ-Dollon non conformes à la Convention européenne des droits de l'homme. D'autre part, les chiffres semestriels de la criminalité ont confirmé la baisse déjà amorcée en 2012. La main de fer de Pierre Maudet apporte des résultats en matière de sécurité, et cela sans mettre à mal des normes du droit international. L'analyse de Pascal Jeannerat, suivie des interviews de Romain de Sainte-Marie, résident du PS genevois, et Murat Alder, vice-président du PLR genevois.
- Loi sur les épidémies: l'UDC se prononce contre la révisionLe comité central de l'UDC a décidé ce vendredi après-midi de s’opposer à la révision de la Loi sur les épidémies, créant la surprise. Le camp du NON l’a emporté à une assez large majorité, par 35 voix contre 8, et 8 abstentions. L’UDC est ainsi le premier parti à s’opposer à cette loi. Et surtout, il contredit son vote au Parlement, où la révision l'avait emporté à 40 voix contre 6. Le comité central désavoue donc sa députation à Berne. Par Thibaut Schaller.
- Syrie: quel est le rôle des Etats-Unis dans l'encadrement des opposants?Le Royaume-Uni a accusé ce vendredi les forces loyales au président Bachar al-Assad d'être responsables des attaques à l'arme chimique survenues mercredi dans plusieurs quartiers autour de Damas. Londres estime que le gouvernement syrien avait "quelque chose à cacher". D'autres informations font état d'une progression très importante de contingents d'insurgés syriens composés d'opposants au régime de Bachar al-Assad vers Damas, qui seraient notamment formés et encadrés par les Etats-Unis. L'interview de David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique.
- La vision conservatrice du PLR sur l'armée agace l'aile réformisteLes libéraux-radicaux n'ont pas tous la même vision de l'armée. Plusieurs élus romands sont donc mécontents de la prise de position établie autour de la politique de défense du pays. Ce papier sera débattu demain lors de l'assemblée des délégués du PLR qui se tiendra à Thoune. Le projet actuel est conservateur, préconise notamment une augmentation des dépenses militaires et défend une armée classique avec artillerie et blindés. Les réformateurs, comme Pierre Maudet, n'ont pas été consultés, ce qui crée certaines tensions au sein du PLR. Murat Alder, vice-président du PLR genevois et Olivier Français, conseiller national PLR vaudois.
- Michel Viala, le départ d'un écorché vif du théâtreIl était une véritable "tronche" dans le monde du théâtre romand. Michel Viala, Claude-Michel Tissot de son vrai nom, est décédé jeudi des suites d'un cancer à l'âge de 80 ans. Avant d'écrire des pièces de théâtre, cet anarchiste né à Genève a beaucoup bourlingué en Afrique et en Asie, s'engageant aussi dans la Légion étrangère. Michel Viala a souvent été décrit comme un écorché vif et critiquait la vie de ses concitoyens, qu'il trouvait souvent médiocre. L'homme de théâtre a connu la vie de la rue, une vie de clochard qu'il avait choisie. Il a passé les dernières années de sa vie dans un EMS genevois, où il continuait à écrire. L'interview de François Rochaix, metteur en scène et ancien directeur du Théâtre de Carouge.
- Le conflit de Gibraltar, une interminable partie de pokerLa crise est loin d’être terminée à Gibraltar. Depuis que le gouvernement du rocher a déposé une septantaine de blocs en béton au fond de l’eau, prétextant notamment la biodiversité, l’Espagne ne décolère pas, notamment en raison de la limitation de la pêche causée par ce récif. En guise de rétorsion, les chicaneries pour entrer à Gibraltar se sont multipliées du côté espagnol de la douane. Ce vendredi toutefois, le Premier ministre de Gibraltar Fabian Picardo a envisagé, dans un acte de bonne foi dit-il, ouvrir ses eaux territoriales d’ici octobre. Est-ce une réelle avancée ou une énième annonce dans cette interminable partie de poker? L'interview d'Yves Guisan, ancien conseiller national et consul de Suisse à Gibraltar.
- Conducteurs de trains, le mal-être d'une professionDes mécaniciens qui avouent s'endormir aux commandes, des conducteurs de locomotive qui révèlent leur fatigue et leur déprime, le mal-être de toute une profession épuisée par la monotonie des trajets et par les horaires irréguliers… Voici les témoignes recueillis par Maurine Mercier dans le cadre de son reportage "Quinze minutes" sur les conditions de travail des employés des CFF, à écouter en intégralité dans le 12h30 du samedi 24 août. L'interview de Maurine Mercier.
- Votations: la bratwurst peine à se faire comprendre en Suisse romandeLe multiculturalisme est l'un des atouts de la Suisse fréquemment vanté à l’étranger. Mais en matière de publicité, on peut légitimement se demander si cela fonctionne vraiment. En effet, on lit sur certaines affiches en vue de la votation du 22 septembre que les partisans de la révision de la Loi sur le travail veulent "légaliser la saucisse à rôtir", dans un slogan directement traduit de l'allemand, avec comme visuel une main qui brandit une saucisse. Si en Suisse alémanique la bratwurst, de préférence de Saint-Gall, est une référence culinaire, il n'est pas sûr qu’elle représente un message clair et convaincant en Suisse romande. L'interview de Pedro Simko, président de Saatchi & Saatchi Suisse.