Le Field recording: geler et dégeler le chant du monde (1/5)
La capture du son a toujours représenté un fantasme : François Rabelais en 1552 dans Pantagruel décrit le gel de paroles et sons de champs de bataille qui peuvennt être entendus lors du dégel au printemps suivant ; l’écrivain Charles Sorel en 1632 décrit la capture du son dans des éponges.
Il faut attendre 1807 pour que la technologie commenc à concrétiser ce rêve : Thomas Young imprime les vibrations d’un diapoason à la surface d’un cylindre rotatif recouvert de noir de fumée.
Le field recording ou enregistrement de terrain, est une pratique apparue logiquement à la fin du XIXème siècle avec l’invention de systémes d’enregistrement de plus en plus portables. L’homme peut partir par les chemins pour capter quantité de musiques et de sons. Les premiers à se lancer dans l’aventure sont des ethnomusicologueset des audio-naturalistes.
Comme des photographies ou des écrits, les prises des sons représentent une manière de lutter contre l’oubli. L’enregitrement permet de fixer de sauvegarder et de transmettre un patrimoine imatériel. Au XXème siècle, des artistes développent d’autres manières d’utiliser les sons du monde, la frontière entre sons musicaux et non-musicaux est remise en question. Suite à l’invention de la musique concrète par Pierre Schaeffer, dans les années 40, des compositeurs s’intéressent au potentiel de sons considérés comme non-musicaux. Ils vont enregistrer en milieu urbain, domestique, rural ou exotique afin de capter le matériau de base de leur composition.
Le field recording n’est ni un genre, ni une école, il regroupe des genres tels que la musique concrète, le cinéma pour l’oreille, l’écologie sonore, la phonographie.
Une série de cinq émissions proposée par Anne Gillot
Réalisation Jean-Philippe Zwahlen
Il faut attendre 1807 pour que la technologie commenc à concrétiser ce rêve : Thomas Young imprime les vibrations d’un diapoason à la surface d’un cylindre rotatif recouvert de noir de fumée.
Le field recording ou enregistrement de terrain, est une pratique apparue logiquement à la fin du XIXème siècle avec l’invention de systémes d’enregistrement de plus en plus portables. L’homme peut partir par les chemins pour capter quantité de musiques et de sons. Les premiers à se lancer dans l’aventure sont des ethnomusicologueset des audio-naturalistes.
Comme des photographies ou des écrits, les prises des sons représentent une manière de lutter contre l’oubli. L’enregitrement permet de fixer de sauvegarder et de transmettre un patrimoine imatériel. Au XXème siècle, des artistes développent d’autres manières d’utiliser les sons du monde, la frontière entre sons musicaux et non-musicaux est remise en question. Suite à l’invention de la musique concrète par Pierre Schaeffer, dans les années 40, des compositeurs s’intéressent au potentiel de sons considérés comme non-musicaux. Ils vont enregistrer en milieu urbain, domestique, rural ou exotique afin de capter le matériau de base de leur composition.
Le field recording n’est ni un genre, ni une école, il regroupe des genres tels que la musique concrète, le cinéma pour l’oreille, l’écologie sonore, la phonographie.
Une série de cinq émissions proposée par Anne Gillot
Réalisation Jean-Philippe Zwahlen