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Samedi dernier, les délégués du PLR réunis en assemblée ont appelé à voter non le 22 septembre à l'initiative du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA). Idem pour la Fédération des entreprises romandes ou du Centre patronal vaudois, et l'armée peut également compter sur le soutien de l'Association suisse des banquiers, de l'assureur Swiss Life ou encore du cimentier Holcim. Tous partagent le même point de vue, à savoir que le service militaire obligatoire doit être maintenu, d'abord parce que l'armée a besoin de ressources humaines suffisantes, mais aussi parce que le système de milice traditionnel contribue à la formation de la main-d’œuvre. Mais ces arguments sont loin de convaincre tous les acteurs de l'économie. Et au cours des dernières semaines, certains n'ont pas hésité à afficher leur soutien à l'initiative du GSsA. Pour eux, l'obligation de servir est à la fois contraire à l'esprit libéral, trop coûteuse pour les entreprises et pénalisante pour les employés.