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Les conseillers fédéraux ont-ils leur place sur les réseaux sociaux? C'est la question qui se pose mardi à Berne suite à un message posté puis effacé sur le fil Twitter d'Alain Berset. Le conseiller fédéral en charge du Département fédéral de l'intérieur a fait savoir que son compte sur le réseau social avait été hacké. Le tweet publié contenait un lien RTS avec ce titre "États-Unis: le soldat Manning a été reconnu coupable d'espionnage et de vols". Quatre minutes plus tard, le ministre et son service de communication se sont empressés d’effacer ce message pouvant entraîner une éventuelle gêne diplomatique. Alain Berset est le seul membre du Conseil fédéral à posséder un compte sur un réseau social et à l'agrémenter lui-même. Les autres ont tous refusé l'idée justement pour éviter ce type de désagréments. Interview de Stéphane Koch, spécialiste des questions numérique et de la réputation sur internet.
Le sommaire de l’émission
- Festival de Locarno: la Confédération doit-elle financer des oeuvres politiques?L’argent public peut-il servir à financer un film sur Christoph Blocher? A gauche, des voix critiques s’élèvent contre le film de Jean-Stéphane Bron sur le leader de l’UDC qui sera dévoilé la semaine prochaine à Locarno. La Confédération a investi 260'000 francs dans le projet, la moitié du budget. Une somme qui irrite certains, et qui fait écho à une autre polémique mêlant art, argent public et Christoph Blocher. Par Thibaut Schaller, avec le débat entre Claude Ruey, président du festival Visions du Réel à Nyon, et Cesla Amarelle, conseillère nationale (PS - VD).
- Les réseaux sociaux sont-ils dangereux pour nos ministres?Les conseillers fédéraux ont-ils leur place sur les réseaux sociaux? C'est la question qui se pose mardi à Berne suite à un message posté puis effacé sur le fil Twitter d'Alain Berset. Le conseiller fédéral en charge du Département fédéral de l'intérieur a fait savoir que son compte sur le réseau social avait été hacké. Le tweet publié contenait un lien RTS avec ce titre "États-Unis: le soldat Manning a été reconnu coupable d'espionnage et de vols". Quatre minutes plus tard, le ministre et son service de communication se sont empressés d’effacer ce message pouvant entraîner une éventuelle gêne diplomatique. Alain Berset est le seul membre du Conseil fédéral à posséder un compte sur un réseau social et à l'agrémenter lui-même. Les autres ont tous refusé l'idée justement pour éviter ce type de désagréments. Interview de Stéphane Koch, spécialiste des questions numérique et de la réputation sur internet.
- Marina Berlusconi aura-t-elle le même destin que son père?Cela fait déjà plusieurs années que le nom de Marina Berlusconi, la fille ainée du Cavaliere, est évoqué dans la presse italienne pour prendre la succession de son père. Mais jusqu'à présent, ni l'un ni l'autre n'avaient sérieusement pris en compte une telle éventualité. La condamnation définitive de Silvio Berlusconi à quatre ans de réclusion, la semaine dernière, change tout. Dans le propre camp du Cavaliere, on se rend compte qu'il n'est pas possible de continuer de s'adresser aux électeurs avec un leader qui sera sans doute inéligible jusqu'en 2019. D'où l'idée de faire appel à une solution dynastique avec Marina Berlusconi, décrite par le magazine américain Forbes comme la femme la plus puissante d'Italie. C'est elle qui gère le groupe familial depuis près de 20 ans et qui a toujours été très proche de son père à tel point que personne n'imagine qu'elle puisse refuser de se sacrifier et d'entrer en politique si son père devait le lui demander. Par le correspondant de RTSinfo à Rome, Eric Jozsef, avec l'interview de Jean-Louis Debré, fils de Michel Debré, Premier ministre du général de Gaulle et père fondateur de la 5e République française.
- Le président iranien Hassan Rohani est-il vraiment un modéré?L'Iran est prêt à des "négociations sérieuses sans perte de temps" avec les grandes puissances pour résoudre la crise du nucléaire iranien. C'est ce qu'a déclaré ce mardi le nouveau président Hassan Rohani lors de sa première conférence de presse. Le tout nouveau président iranien, qui a été investi samedi, entend lever rapidement les inquiétudes des Occidentaux sur un dossier qui empoisonne les relations entre l'Iran et l'Occident. Le nouveau président iranien est souvent présenté par les observateurs comme un modéré. Reste que d'autres voix se montrent plus réservées sur le degré d'ouverture dont peut faire preuve Hassan Rohani. Interview d'Yves Bonnet, préfet honoraire, ancien patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et fondateur du Centre International de Recherches et d’Études sur le Terrorisme.
- Yémen, Irak, Afghanistan, Libye: quand l'après-guerre vire au chaosAl-Qaïda menace les Etats-Unis et les pays occidentaux, affirme Washington. Après avoir fermé leurs ambassades dans différents pays, les Américains évacuent aujourd'hui leurs ressortissants du Yémen. Cette nébuleuse islamiste qu'on disait moribonde après la mort d'Oussama ben Laden semble active plus que jamais et semble profiter des vides et instabilités créés notamment par le printemps arabe. Interview d'Arnaud Dotézac, professeur, spécialiste de la mondialisation et du droit des conflits.
- L'initiative de l'UDC sur la mendicité divise la droite vaudoiseLes Vaudois voteront sur une interdiction totale de la mendicité. Sauf grosse surprise, l'initiative populaire cantonale de l'UDC lancée en avril dernier devrait aboutir. Le parti avait quatre mois pour recueillir 12'000 signatures. Il en a remis près de 15'000 pour contrôle aux communes six jours avant la fin du délai de récolte. Les initiants ont donc compté avec une marge de 20% de paraphes invalidés, ce qui est confortable. Débat entre Michaël Buffat, chef du groupe UDC au Grand Conseil vaudois, et Mathieu Blanc, député au Grand Conseil vaudois et vice-président du PLR vaudois.
- Limiter la mobilité des demandeurs d'asile: juste ou immoral?Le centre national pour requérants de Bremgarten, dans le canton d'Argovie, a ouvert ses portes lundi. Vingt-trois personnes se sont installées dans les lieux, qui pourront en accueillir 150 au maximum. Un message très clair donné à ces nouveaux arrivés crée la polémique: interdiction de se rendre dans des lieux publics comme la piscine ou l'église. Cette interdiction a été négociée par les autorités de cette commune de 6500 habitants avec l'Office fédéral des migrations (ODM). Alors cette limitation de la mobilité des requérants est-elle juste ou est-elle immorale? Débat entre Stefan Frei, porte-parole de l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR), et Claude-Alain Voiblet, vice-président de l'UDC Suisse.