Le Journal du matin
L'Union européenne prévient: l'aide aux réfugiés de la guerre en Syrie a atteint "le point de rupture". Bruxelles souligne que sans règlement politique, la communauté internationale ne pourra plus répondre à l'ampleur des besoins humanitaires, des besoins sans précédent. L'UE annonce aussi une aide supplémentaire de 65 millions d'euros pour faire face à la crise humanitaire à l'intérieur et dans les pays limitrophes à la Syrie. L'interview d'Elisabeth Byrs, porte-parole du programme alimentaire mondial (PAM), une agence de l'ONU.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Valérie Droux.
- Revue de pressePar Jean-François Moulin.
- La survie des cinémas indépendants en Suisse romandeLa vie est dure pour les petits cinémas de quartier: à Sierre, l'avenir des deux cinémas est compromis. Les salles n'ont jamais atteint leur seuil de rentabilité. Entre baisse de la fréquentation et loyer trop cher, leur exploitant préfère jeter l'éponge. Ailleurs pourtant d'autres arrivent à tirer leur épingle du jeu. Par Karin Baumgartner. Invité: Thierry Jobin, directeur artistique du festival International de Films de Fribourg (FIFF).
- Lourdes: le miracle des coeursAlors qu’en ce mois de mai, les pèlerinages battent leur plein à Lourdes, les miracles ne sont plus tout à fait ce qu’ils étaient: bien qu’officialisé seulement l’année dernière, le dernier miracle en date aurait eu lieu en 1965. Aujourd'hui, Les pèlerins vivent plutôt une transformation intérieure plutôt qu’une guérison physique. Par Marie-Claude Cudry.
- Douleur: les défis qui attendent la médecineD’importants progrès ont été réalisés dans la prise en charge de la douleur, notamment chronique. Mais les défis restent nombreux: comment la mesurer, la comprendre et la prévenir? Invité: Marc Suter, anesthésiste au Centre d'antalgie du CHUV et chercheur.
- Presse alémaniquePar Maurice Doucas.
- Un "New Deal" contre le chômage des jeunesLe chômage des jeunes galopant que l'on observe dans les pays du sud de l'Europe est sans doute le phénomène le plus inquiétant et le plus marquant qui agite le continent. Mais plutôt que de se tourner sans cesse vers l'Union européenne pour trouver des solutions, les Etats concernés devraient d'abord se pencher sur leur modèle de société. L'Italie, par exemple, se présente aujourd'hui comme un modèle funeste, mais éclairant d'une société qui ne fonctionne plus sur les anciens critères. Dysfonctionnement économique d'abord. Car en Italie, il y a des patrons qui se suicident. En Italie aujourd'hui, il faut être fou pour créer des emplois en respectant le dédale administratif et fiscal. Même l'ombre sur les terrasses est soumise à l'impôt en certains endroits. Et en décourageant les créateurs d'emplois, forcément, au bout du compte, il est normal que les travailleurs préfèrent reprendre les longs trains de l'immigration, comme il y a 40 ans. Dysfonctionnement de société ensuite. Dans un pays où chacun a appris à se débrouiller tout seul; dans un pays où la fierté de la patrie est aussi forte que le sens de la responsabilité envers l'Etat est nul; dans ce pays les chaînes de solidarités qui constituent le ciment social se réduisent jour après jour. Et puis dysfonctionnement politique bien sûr. Car le fossé entre société et élus n'est pas réparable à court terme, dans un pays pourtant hyperpolitisé. Plutôt que se tourner vers l'Europe, donc, comme l'a fait le nouveau chef du gouvernement Enrico Letta en demandant un plan d'urgence contre le chômage des jeunes, c'est une question de modèle de société qu'il faut régler. L'Union Européenne ne peut pas être tenue responsable d'une politique à courte vue en vigueur depuis 40 ans. En Italie, comme ailleurs, il faut créer des cerveaux. Développer des projets nouveaux. Oser refonder une partie de la société. Et alors, les jeunes travailleurs auront peut-être davantage envie de rester au pays pour le construire et le développer. Joël Marchetti
- Anne Roumanoff, les références musicales du jour"L’ile aux enfants", Casimir "Le petit cheval", Georges Brassens "Rockollection", Laurent Voulzy
- Journal de 07h00Présenté par Didier Duployer.
- Syrie: l'aide humanitaire a atteint "le point de rupture"L'Union européenne prévient: l'aide aux réfugiés de la guerre en Syrie a atteint "le point de rupture". Bruxelles souligne que sans règlement politique, la communauté internationale ne pourra plus répondre à l'ampleur des besoins humanitaires, des besoins sans précédent. L'UE annonce aussi une aide supplémentaire de 65 millions d'euros pour faire face à la crise humanitaire à l'intérieur et dans les pays limitrophes à la Syrie. L'interview d'Elisabeth Byrs, porte-parole du programme alimentaire mondial (PAM), une agence de l'ONU.
- Le cas Miller ou l'impossible déconnexion du webDemain, se couper d'internet sera un acte aussi fort que celui d'entrer dans les ordres! C'est pourtant ce qu'a entrepris Paul Miller, un journaliste américain, qui s'est passé d'internet pendant un an: l'histoire d'une impossible déconnexion, l'histoire d'une désillusion. Invité: Jean-Gabriel Ganascia, professeur d'intelligence artificielle à l'Université Pierre et Marie Curie, directeur d'un laboratoire de recherche.
- Olivier Jornot, procureur de la République et du canton de GenèveEcoper de la prison ferme pour absence de titre de séjour valable: la pratique est nouvelle à Genève, elle date d'octobre dernier et elle s'appelle "la directive Jornot", du nom du procureur de la République et du canton de Genève, Olivier Jornot. Aujourd'hui, 12% des personnes incarcérées à Genève le sont pour séjour illégal et pour aucun autre motif. La pratique est légale, la loi fédérale sur les étrangers la permet, mais elle choque, jusque dans les rangs de certains avocats genevois, comme le bâtonnier Maître François Canonica qui s'exprimait lundi dernier sur cette antenne. Le canton de Genève va-t-il trop loin, alors qu'on le sait, ses prisons sont déjà surpeuplées?
- Les marchés terminent une nouvelle fois à la hausseVendredi, les marchés ont terminé une nouvelle fois à la hausse. Quand est-ce que ça va s'arrêter? Invité: John Plassard, sous-directeur chez Mirabaud Securities.
- Journal de 08h00Présenté par Frédéric Filippin.
- Se faire soigner à l’étranger: la solution pour faire baisser les coûts?L'avenir des soins médicaux serait-il à l'étranger? De plus en plus de Suisses se rendent en Hongrie pour un implant dentaire, ou encore en Turquie pour une opération des yeux. Argument numéro un: le prix, qui permettrait d'économiser jusqu'à 75 % sur les tarifs affichés en Suisse. Ce tourisme médical séduit également des cantons et des communes qui cherchent des solutions à la hausse des coûts de la santé. Ils suggèrent ainsi que les malades de démences et les victimes de burnout se fassent soigner en Thaïlande. Alors, seriez-vous prêts à renoncer aux hôpitaux suisses? Se faire soigner à l’étranger: est-ce la solution pour faire baisser les coûts?