Le Journal du matin
La voiture sans conducteur devient un objectif de plus en plus convoité par les constructeurs automobiles et par les sociétés technologiques. Google travaille activement sur son dispositif depuis quelque temps. De nouveaux acteurs ont annoncé leur volonté de développer des véhicules autonomes dans les années à venir. Par exemple Daimler, Nissan ou encore avec le groupe de sécurité Safran avec Valeo en France. Le dernier en date à avoir annoncé se lancer sur ce type de projet est le constructeur américain de voitures électriques Tesla. Cette société californienne est dirigée par l'homme d'affaires Elon Musk qui est aussi derrière le projet SpaceX pour des vols spatiaux habités vers mars, ou encore le projet Hyperloop. Avec sa marque Tesla, il vise la production d'une voiture autonome d'ici seulement trois ans. L'interview d'André Hefti, directeur du salon de l'automobile de Genève.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Yann Amedro.
- L'opéra au cinéma à SierreA Sierre, l'association des cinéphiles "Ecran Total" diffusera dès le 5 octobre des productions du Metropolitan Opera. Filmés en direct depuis New York, ces opéras seront proposés sur un écran de cinéma. Par Frédéric Filippin. Invité: Alexandre Emery , directeur de l'opéra de Fribourg.
- Les "Miss Musulmanes" réplique à Miss MondeLa première édition de "Miss Musulmane", un concours ouvert à toute femme portant le hijab, le voile islamique, s’est tenu mercredi en Indonésie. Par Michel Kocher.
- Football, les supporters de Chelsea et de Bâle invités à dénoncer le racismeLes supporters du FC Bâle qui se sont rendus à Londres mercredi soir pour assister à la rencontre Chelsea - Bâle, auront sans doute remarqué une curieuse affiche placardée contre les murs du stade. Elle invitait les supporters des deux équipes à dénoncer tous les actes racistes qu'ils pourraient constater durant la soirée. Par Stéphane Trisconi.
- Un pas de plus sur le chemin prometteur des cellules souchesDes chercheurs espagnols ont réussi à reprogrammer des cellules adultes en cellules souche directement dans un être vivant: la souris. Par Virginie Matter.
- La pressePar Jean-François Moulin et Patrick Chaboudez.
- Le roaming ou l'éloge des frontièresCitoyen d'Helvétie, toi qui a osé braver les frontières, paye le prix fort pour t'être ainsi aventuré. Tes autorités se sont penchées sur tes petits problèmes de communication depuis l'étranger, mais ta cause fut balayée. Il te reste le mégaphone, le tam-tam ou tout simplement le repli. Oui. Reste chez toi, citoyen d'Helvétie, garde tes sous, économise des soucis! La décision des chambres fédérales de ne rien faire en matière de roaming ramène les habitants de la Suisse dans des temps ancestraux où l'usage du téléphone était un luxe, un acte calculé, un acte lourd. Aux antipodes de ce que la technologie apporte au monde depuis une décennie. Comment le comprendre? Comment expliquer l'incapacité de la classe politique à ramener à un prix décent les coûts de la communication d'un téléphone suisse à l'étranger? Il y a bien sûr ce que la politique suisse a de moins enviable, sa soumission aux lobbies. Certains élus défendent sans rougir les intérêts financiers de Swisscom au détriment de ceux des citoyens. On ajoutera un contexte institutionnel faible. Au pays des cartels et des monopoles, la Comco sensée réglementer les abus n'a jamais effrayé personne. La base légale est faible, les moyens de sanction risibles. Mais ce qu'il y a de plus inquiétant encore dans cette affaire de roaming, c'est la posture idéologique qui la sous-tend. L'idée que le territoire a plus de valeur que la personne. Qu'un Suisse qui a franchi les montagnes est moins méritant qu'un Suisse à la maison. Au-delà des considérations économiques, le scandale du roaming raconte tout le conservatisme de la Suisse. C'est pourquoi le combat dépasse largement la défense d'intérêts et doit continuer d'être mené. Non pas seulement dans les forums de consommateurs, mais bien dans les chambres des élus. Nathalie Ducommun
- Charles Juillard, les références musicales du jour"Calling you", Jevetta Steele "I love Lady Gaga", 77 Bombay street "On y arrivera", Carrousel
- Journal de 07hPrésenté par Valérie Droux.
- Le gouvernement turc engage 6000 e-militantsPas de censure, ni de blocage des réseaux sociaux, mais le recrutement d'une sorte d'"armée numérique": voilà le projet du parti du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan pour contrer ses opposants en ligne, ceux-là mêmes qui avaient mené la lutte ce printemps avec l'opération #occupygezi. Selon le Wall Street Journal, ce sont 6000 volontaires qui sont actuellement formés pour agir sur Facebook, Twitter et Instagram. Ils seront chargés d'y "draguer" d’éventuels partisans et d'y contrer les critiques. Par Magali Philip.
- Le sénateur Silvio Berlusconi proche de la sortieC'est peut-être le début de la fin politique pour Silvio Berlusconi. Une commission sénatoriale a entamé ce mercredi soir la procédure de déchéance de son mandat de parlementaire après sa condamnation à quatre ans de réclusion pour fraude fiscale. Par le correspondant de RTSinfo à Rome, Eric Jozsef.
- Tesla vise la production d'une voiture autonome d'ici trois ansLa voiture sans conducteur devient un objectif de plus en plus convoité par les constructeurs automobiles et par les sociétés technologiques. Google travaille activement sur son dispositif depuis quelque temps. De nouveaux acteurs ont annoncé leur volonté de développer des véhicules autonomes dans les années à venir. Par exemple Daimler, Nissan ou encore avec le groupe de sécurité Safran avec Valeo en France. Le dernier en date à avoir annoncé se lancer sur ce type de projet est le constructeur américain de voitures électriques Tesla. Cette société californienne est dirigée par l'homme d'affaires Elon Musk qui est aussi derrière le projet SpaceX pour des vols spatiaux habités vers mars, ou encore le projet Hyperloop. Avec sa marque Tesla, il vise la production d'une voiture autonome d'ici seulement trois ans. L'interview d'André Hefti, directeur du salon de l'automobile de Genève.
- Genève est-elle à la traîne en matière d'éducation?Ce jeudi matin, Factuel s'intéresse à des propos d'Yves Nidegger, conseiller national UDC et candidat au Conseil d'Etat genevois. Il affirmait, lors d'un débat sur l'éducation à Genève: "Sur le plan de l'éducation, Genève est dernier de la classe et le canton le plus dispendieux." Vrai ou faux?
- Daniel Zagury, psychiatre françaisUne justice qui se "psychiatrise", des experts-psychiatres à qui on demande trop? Les critiques fusent sur les experts-psychiatres depuis le meurtre d'Adeline. Pourquoi le meurtrier présumé n'a-t-il pas été expertisé avant sa sortie avec la sociothérapeute? Comment évaluer la dangerosité d'un détenu en vue de sa réinsertion? A qui la faute lorsque le drame arrive? Le sujet est à ce point sensible que la direction des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) a refusé l'entretien prévu ce jeudi matin avec Panteleimon Giannakopoulos, chef du département de psychiatrie. Le directeur des HUG, Bertrand Levrat, s'en explique dans l'émission avant l'interview du psychiatre français Daniel Zagury, expert près de la Cour d'appel de Paris.
- Durcissement de la politique monétaire ou statut quo?Jeudi, tous les regards étaient braqués sur Ben Bernanke, le banquier central américain. Invité: Paul Wetterwald, chef stratégiste au Crédit Agricole Suisse.
- Journal de 08h00Présenté par Coralie Claude.
- Les start-ups doivent-elles être davantage soutenues par l'Etat?Les start-ups doivent-elles être davantage soutenues par l'Etat? Le Conseil fédéral n'est pas très enclin à des allègements fiscaux fédéraux à l'égard des start-ups. Alors, comment stimule-t-on la créativité: par l'argent ou l'enseignement? Invités: Pierre Kladny, membre du Réseau, association visant à promouvoir un environnement propice à la création d'entreprises innovantes, et actuel président de l'association suisse des capital riskers (SECA), Hervé Lebret, responsable de la gestion des Innogrants, un fonds de soutiens à la création de start-ups à l'EPFL, auteur de "Start-Ups: ce que nous avons encore à apprendre de la Silicon Valley", et Christophe Darbellay, conseiller national valaisan et président du PDC suisse.