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Au Mali, les journalistes présents pour couvrir les événements ne peuvent pas se rendre sur les zones de combat. Les armées françaises et maliennes verrouillent les accès et contiennent la presse dans des régions éloignées. Reporter sans frontière dénonce cette situation et parle de black-out médiatique. En période de guerre, le contrôle de la presse devient un enjeu essentiel. De Nicolas Vultier.
Le sommaire de l’émission
- Le temps libre de plus en plus exploité à des fins commercialesVisite de musée, séance d'opéra ou journée dans un parc d'attractions: le temps libre consacré aux loisirs ou à la culture est de plus en plus exploité à des fins commerciales. Le marketing du divertissement et de la culture progresse en Europe. Les grands musées font de leur nom une marque et ouvrent des franchises partout dans le monde. Cette diffusion permet d'attirer de nouveaux visiteurs et d'engranger des fonds supplémentaires. D’Estelle Braconnier.
- Comment assurer la survie des musées suissesLes grands musées suisses accusent une baisse de visiteurs en 2102. Mais cette baisse de régime n'alarme en aucun cas leurs directeurs: au contraire! À Bâle, Zurich et Berne on agrandit... et on annonce de grands changements pour les prochaines années. Alain Croubalian
- Les djihadistes chassés du Mali par les Français arrivent au NigerAu Mali, les combats se poursuivent. Plusieurs pays africains s’engagent aux côtés de la France. Ce week-end, les pays de la CEDEAO se sont réunis à Abidjan pour planifier la reconquête du nord du Mali. Parmi ces pays, le Niger, pays voisin et proche du Mali envoie des troupes. Dimanche, des troupes tchadiennes sont aussi arrivées en renfort au Niger. Les deux armées devraient remonter conjointement vers le Mali. Les précisions de notre envoyé spécial au Niger, François-Xavier Freland.
- Le ton monte dans la campagne électorale italienneEn Italie, la campagne électorale pour les législatives bat son plein. Les italiens se rendront aux urnes les 24 et 25 février prochains pour élire leur premier ministre. Et dans les médias, les leaders des partis politiques multiplient les attaques à leurs adversaires. Même le très flegmatique Mario Monti sort les griffes pour défendre sa liste du centre et n'hésite pas pour cela à attaquer Silvio Berlusconi qui marque des points à chacune de ses interventions télévisées. A Rome, Natacha Etter.
- Le soutien bourgeois à l’abandon du nucléaire s’érodeDeux ans après, le choc émotionnel de l'accident de Fukushima s'atténue. Ainsi, selon une étude de Smart Vote, publiée dimanche dans l'hebdomadaire "Sonntags", de nombreux élus du camp bourgeois auraient changé d'avis quant à l'idée d'abandonner, d'ici quelques années, l'énergie nucléaire en Suisse. Selon cette étude, le soutien des élus PDC à l'abandon du nucléaire est passé de 91 à 74%. Au PBD, les transfuges sont même passés de 96 à 71%. Isabelle Chevalley est conseillère nationale vaudoise Verte libérale. Elle explique et déplore ce revirement partiel.
- Autriche : les plus de 60 ans pour le maintien du service militaire obligatoireLes Autrichiens ont massivement voté dimanche pour le maintien du service militaire obligatoire et contre une armée de métier. Ce vote a opposé sociaux-démocrates et conservateurs au sein de la coalition gouvernementale. Mais finalement ce sont les retraités qui ont tranché. Après analyse, les plus de 60 ans toute tendance politique confondue, ont massivement voté pour le maintien du système actuel. À Vienne Lucien Giordani.
- Stanislas Wawrinka est passé près de l’exploit à MelbourneIl est passé tout près d'un authentique exploit: éliminer le numéro 1 mondial et tenant du titre Novak Djokovic en huitièmes de finale de l'Open d'Australie. Stanislas Wawrinka a dû s'avouer battu dimanche après plus de 5 heures de jeu. Le Vaudois a livré ses impressions à notre envoyé spécial Bernardin Allemann.
- Une guerre sans image au MaliAu Mali, les journalistes présents pour couvrir les événements ne peuvent pas se rendre sur les zones de combat. Les armées françaises et maliennes verrouillent les accès et contiennent la presse dans des régions éloignées. Reporter sans frontière dénonce cette situation et parle de black-out médiatique. En période de guerre, le contrôle de la presse devient un enjeu essentiel. De Nicolas Vultier.
- Nouvelle débâcle du ski suisse à WengenLes épreuves de ski alpin de Wengen se sont terminées dimanche avec la victoire de l'Autrichien Marcel Hirscher en slalom. Le bilan suisse de ce week-end bernois reste très contrasté,avec des Suisses toutjous en plein doute. De Joël Robert.
- Les syndicats divisés par l’initiative MinderL’initiative Minder sème le trouble parmi les syndicats. Le texte contre les rémunérations abusives divise les organisations de défense des travailleurs. UNIA y est favorable, l’Union syndicale suisse recommande le vote blanc et Travail.Suisse le rejette. Cette situation crée quelques remous au sein des organisations de défense des travailleurs. De Thibaut Schaller.
- UBS brise un tabou, explique Carlo Lombardi, avocat d’affairesUBS brise un tabou. La grande banque exige désormais de ses clients suisses qu'ils soient en règle avec le fisc. Les banques cantonales argovienne et bâloise ont également serré la vis. Pour Carlo Lombardini, avocat d'affaires, UBS suit une tendance de fond, mais dispose d'une marge de manoeuvre limitée, puisque la décision de fiscaliser ou non les avoirs dépend du client et non pas du banquier.
- Renvois de requérants déboutés: Cointrin et Berne prennent leur partL'aéroport de Zurich-Kloten sera bientôt déchargé d'une partie des vols de rapatriement des requérants d'asile déboutés. Cointrin et Berne-Belp assumeront un contingent de vols plus important qu'aujourd'hui. Le gouvernement zurichois a confirmé cette information parue dans la presse dominicale. De Pascal Besnard.
- Le Japon refuse de croire à la mort de ses ressortissants en AlgérieL'Algérie a informé le Japon que neuf de ses dix ressortissants manquants ont sans doute été exécutés par des militants islamistes lors de la prise d'otage à In Amenas. Mais le gouvernement japonais refuse toujours d'accepter qu'il n'y a sans doute aucune chance de retrouver vivants leurs ressortissants employés sur le site gazier.