Barrages et nature: un équilibre (trop) fragile?
L'énergie hydroélectrique n'est pas systématiquement écologique. Surexploitée, elle peut avoir des conséquences sur l'environnement. Est-ce le cas en Suisse?
C'est ce que pense Pro Natura qui tire la sonnette d'alarme en publiant une documentation photographique en ligne.
De misérables filets d’eau, parfois même un désert de cailloux, c'est ce qu'il reste parfois des rivières de montagne dont les eaux ont été dirigées vers des usines hydrauliques.
Avec plus de 1'500 captages, notre pays utilise déjà plus de 90% de son potentiel hydroélectrique supportable par la nature, estime Pro Natura. Réduction et fluctuation artificielles des débits, effets de barrière pour la migration des poissons sont autant d’impacts négatifs induits par les quelques 1'000 barrages en activité en Suisse.
Exemple sur le terrain en Valais. Biologiste à Pro Natura, Thierry Largey a emmené Lucile Solari en aval du barrage de la Souste sur la commune de Loèche. Ici, c'est toute une partie du parc du bois de Finges, réserve naturelle d'importance nationale, qui souffre de la raréfaction des eaux du Rhône, captées en amont par la retenue.
En Suisse, 58% de la production électrique est d’origine hydraulique. Une proportion qui devrait encore augmenter dans le cadre de la stratégie énergétique 2050 et la sortie du nucléaire telle que le Conseil fédéral l’a exposée dans son message en septembre 2013. Mais est-ce vraiment possible au regard de la nature? Et si oui, à quelles conditions? L’éclairage de Catherine Martinson, membre de la direction du WWF et en charge du travail régional.
C'est ce que pense Pro Natura qui tire la sonnette d'alarme en publiant une documentation photographique en ligne.
De misérables filets d’eau, parfois même un désert de cailloux, c'est ce qu'il reste parfois des rivières de montagne dont les eaux ont été dirigées vers des usines hydrauliques.
Avec plus de 1'500 captages, notre pays utilise déjà plus de 90% de son potentiel hydroélectrique supportable par la nature, estime Pro Natura. Réduction et fluctuation artificielles des débits, effets de barrière pour la migration des poissons sont autant d’impacts négatifs induits par les quelques 1'000 barrages en activité en Suisse.
Exemple sur le terrain en Valais. Biologiste à Pro Natura, Thierry Largey a emmené Lucile Solari en aval du barrage de la Souste sur la commune de Loèche. Ici, c'est toute une partie du parc du bois de Finges, réserve naturelle d'importance nationale, qui souffre de la raréfaction des eaux du Rhône, captées en amont par la retenue.
En Suisse, 58% de la production électrique est d’origine hydraulique. Une proportion qui devrait encore augmenter dans le cadre de la stratégie énergétique 2050 et la sortie du nucléaire telle que le Conseil fédéral l’a exposée dans son message en septembre 2013. Mais est-ce vraiment possible au regard de la nature? Et si oui, à quelles conditions? L’éclairage de Catherine Martinson, membre de la direction du WWF et en charge du travail régional.
Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Faites chauffer la grenouille!Coâ de marquant, de remarquable ou d'énervant dans l'actualité de l'environnement? Adrien Zerbini passe à la casserole les faits marquants de l'actualité environnementale de la semaine.
Cette semaine, la grenouille s'intéresse à différents projets de conservation des espèces dans les zoos et constate que les animaux moches n'y ont pas leur place. - Barrages et nature: un équilibre (trop) fragile?L'énergie hydroélectrique n'est pas systématiquement écologique. Surexploitée, elle peut avoir des conséquences sur l'environnement. Est-ce le cas en Suisse?
C'est ce que pense Pro Natura qui tire la sonnette d'alarme en publiant une documentation photographique en ligne.
De misérables filets d’eau, parfois même un désert de cailloux, c'est ce qu'il reste parfois des rivières de montagne dont les eaux ont été dirigées vers des usines hydrauliques.
Avec plus de 1'500 captages, notre pays utilise déjà plus de 90% de son potentiel hydroélectrique supportable par la nature, estime Pro Natura. Réduction et fluctuation artificielles des débits, effets de barrière pour la migration des poissons sont autant d’impacts négatifs induits par les quelques 1'000 barrages en activité en Suisse.
Exemple sur le terrain en Valais. Biologiste à Pro Natura, Thierry Largey a emmené Lucile Solari en aval du barrage de la Souste sur la commune de Loèche. Ici, c'est toute une partie du parc du bois de Finges, réserve naturelle d'importance nationale, qui souffre de la raréfaction des eaux du Rhône, captées en amont par la retenue.
En Suisse, 58% de la production électrique est d’origine hydraulique. Une proportion qui devrait encore augmenter dans le cadre de la stratégie énergétique 2050 et la sortie du nucléaire telle que le Conseil fédéral l’a exposée dans son message en septembre 2013. Mais est-ce vraiment possible au regard de la nature? Et si oui, à quelles conditions? L’éclairage de Catherine Martinson, membre de la direction du WWF et en charge du travail régional. - La magie blanche de l'Antarctique (1/5)En décembre 2013, Sylvie Cohen a parcouru une partie de l'Antarctique à bord du voilier "Podorange". Un périple que Prise de Terre vous propose de partager en 5 étapes.
Aujourd'hui, larguez les amarres!
C’est le bout du bout du monde. Un continent grand comme 26 fois la France, recouvert dans sa quasi-totalité par une calotte glacière et dont l'altitude moyenne se situe à 2'300 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Tout au sud de la planète, l'Antarctique n'a pas fini de fasciner, par sa dimension, par ses étendues de glaces sous lesquelles somnolent encore quelques volcans, par ses températures extrêmes, par la rudesse et la beauté de son approche, par la vie animale, visible et invisible qui y règne, et enfin par les recherches scientifiques qui s’y déroulent pour éclairer le passé et l’avenir de notre planète.
Durant 5 semaines, Prise de Terre vous propose d'embarquer, avec Sylvie Cohen sur "Podorange", un voilier de 20 mètres, mené par un équipage de professionnels qui durant l'été austral emmène des skieurs ou autres aventuriers, à la découverte d'une petite partie du continent blanc, sur la péninsule Antarctique. Et pour y arriver il faut traverser, un des détroits les plus redoutés du monde: le détroit du Drake, à l'extrémité du mythique cap Horn.
Rendez-vous à Ushuaïa, Prise de terre se jette à l'eau et met le cap sur l'Antarctique.