Le 12h30
François Hollande et son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius ont récemment utilisé un mot arabe pour désigner l'Etat islamique: l'acronyme "Daesh", qui a l'avantage d'éviter l'appellation "Etat" revendiquée par cette organisation. Est-ce faire le jeu des djihadistes que de parler de "l'Etat islamique"? La question occupe chercheurs et journalistes. Par Alexandre Habay.
Le sommaire de l’émission
- La France aux avant-postes dans la bataille contre l'Etat islamique"Il faut s'engager clairement et fortement aux côtés des autorités irakiennes, il n'y a pas de temps à perdre face à la menace de l'Etat islamique": c'est l'appel lancé ce lundi matin par François Hollande à ses alliés occidentaux et arabes réunis à Paris pour une conférence sur la paix et la sécurité en Irak. Les représentants d'une trentaine de pays dont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité doivent définir quels seront les rôles militaires et financiers des pays qui participeront à une coalition contre l'Etat islamique. Une bataille dans laquelle la France est aux avant-postes. Par Ariane Hasler.
- Faut-il trouver une alternative à la dénomination "Etat islamique"?François Hollande et son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius ont récemment utilisé un mot arabe pour désigner l'Etat islamique: l'acronyme "Daesh", qui a l'avantage d'éviter l'appellation "Etat" revendiquée par cette organisation. Est-ce faire le jeu des djihadistes que de parler de "l'Etat islamique"? La question occupe chercheurs et journalistes. Par Alexandre Habay.
- Vers une radicalisation de la communauté musulmane indienne?La police indienne vient d'arrêter 15 jeunes hommes et femmes qui s'apprêtaient à se rendre en Irak pour rejoindre le groupe terroriste de l'Etat islamique. Elle les a relâchés après interrogation, mais cette actualité intervient une semaine seulement après l'annonce par le chef du groupe Al Qaïda de sa volonté de porter ses attaques dans cette sous-région d'Asie du Sud, ce qui soulève des inquiétudes quant à la possible radicalisation de la communauté musulmane indienne, l'une des plus grandes du monde. Le reportage du correspondant de RTSinfo en Inde, Sébastien Farcis.
- Moscou cherche à alléger le fardeau des sanctions économiquesPuiser dans l'argent des retraites pour venir en aide aux entreprises boudées par l'Occident: c'est la parade que le Kremlin a trouvée pour alléger le fardeau des sanctions économiques adoptées en raison de la crise ukrainienne, qui se sont encore alourdies vendredi dernier. Un fonds spécial sera créé dès 2015. L'annonce a été faite ce lundi matin par Moscou. Jusqu'à présent, la Russie disait plutôt ne pas craindre les sanctions. Y croire serait méconnaître la réalité économique russe actuelle, selon Julien Vercueil, de l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales, à Paris. Son interview.
- Le procès Hainard maintenu malgré l'absence du procureurFrédéric Hainard comparaît devant la justice neuchâteloise, quatre ans et demi après les faits qui lui sont reprochés. L'ancien conseiller d'Etat doit répondre d'abus d'autorité, de contrainte, de faux dans les titres et éventuellement d'usurpation de fonction. Or dimanche, on apprenait que le procureur n'assisterait pas à l'audience pour raison de santé. Mais pour l'instant le procès a bien lieu. Par Roger Guignard.
- Le PDC Jacques Neirynck songe à rejoindre les rangs du PBDLe PDC vaudois Jacques Neirynck songe à rejoindre les rangs du PBD en vue des élections fédérales. Son idée: figurer sur un ticket avec Christine Bussat, auteure de l'initiative de la Marche Blanche et qui a récemment rejoint les rangs du parti: lui pour les Etats, elle pour le National. L'information est parue dans le quotidien "24heures". Finalement, le doyen du Parlement met à exécution ce qu'il avait prévu. Par Céline Fontannaz.
- Une étude nationale lancée pour remédier à la pénurie d'infirmièresCombien de personnes ont une formation en soins infirmiers en Suisse? Combien travaillent encore? Quels sont les motifs qui poussent certaines personnes à interrompre leur carrière? Autant de questions sans réponse aujourd'hui, car la Suisse ne dispose d'aucun registre professionnel pour cette profession. C'est pour combler ce vide que plusieurs chercheurs de Genève, Lausanne et Bâle ont lancé ce lundi matin à Berne une vaste étude nationale, sous la forme d'un questionnaire en ligne adressé aux 80'000 infirmiers et infirmières de Suisse. Les conclusions de cette enquête seront très attendues. Par Pietro Bugnon, avec l'interview de Véronique Addor, professeure à la Haute Ecole de Santé de Genève, à la tête de cette étude.
- Hausse du taux de logements vacants en SuisseLe nombre de logements vacants en Suisse est en progression permanente ces dernières années et les derniers chiffres publiés ce lundi matin par l'Office fédéral de la statistique font état d'une nouvelle augmentation de 14% sur les 12 derniers mois. Un phénomène qui s'observe toutes régions confondues, mais surtout dans la Région lémanique. Par Estelle Braconnier.
- Dysfonctionnement du système bernois de contrôle des logements subventionnésLe rapport externe sur les abus dans les logements subventionnés à Berne est très clair: il parle de dysfonctionnement du système de contrôle, ce qui a mené des riches à occuper des appartements subventionnés. Quelque 53% des bénéficiaires ne répondaient pas aux critères d'attribution. Le Conseil municipal a présenté ce rapport ce lundi matin et en a tiré les conclusions. Par Alexandra Richard.
- L'Aéroport de Genève faiblement affecté par la grève d'Air FranceAu moins la moitié des avions d'Air France étaient cloués au sol ce lundi, un chiffre qui pourrait grimper à 8 appareils sur 10 selon l'un des syndicats de pilotes engagés dans une grève qui pourrait être la plus dure depuis 16 ans. Cependant, elle n'a que peu d'incidences sur l'activité de Genève Aéroport, d'où la compagnie française ne dessert qu'une seule destination: Paris. L'interview de Bertrand Stämpfli, porte-parole de l'aéroport romand.
- Amos Gitai présente son dernier film "Ana Arabia"En marge de sa grande rétrospective consacrée à Amos Gitai jusqu'à la fin de l'année, la Cinémathèque suisse distribue "Ana Arabia" le dernier film du cinéaste israélien qui a remporté le Prix Robert-Bresson à Venise l'année passée, le récompensant pour son œuvre "en faveur de la recherche du sens spirituel de la vie". "Ana Arabia", qui signifie "Je suis arabe", est une œuvre unique, composée d'un seul plan-séquence de 85 minutes. A travers une histoire d'amour entre une juive rescapée d'Auschwitz et un Palestinien musulman, Amos Gitai offre une métaphore universelle qui dépasse les frontières et les préjugés. Pour le réalisateur, ce film montre qu'une coexistence est possible dans cette région du monde et qu'elle est même la seule et unique issue. "Ana Arabia" sort en salle dès le 5 octobre, mais il est présenté ce lundi en avant-première et en présence du réalisateur au cinéma Capitole à Lausanne à 20h30.