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Démission surprise ce mercredi à Berne de Patrick Raaflaub, directeur depuis cinq ans de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Il partira à la fin du mois déjà, affirmant être à la recherche d'un nouveau défi après avoir vécu des années passionnantes et intenses. La situation est particulièrement difficile pour la FINMA puisque sa présidente Anne Héritier-Lachat serait elle aussi sur le départ. Comment réagit-on à Berne après cette annonce de Patrick Raaflaub? L'analyse de Vincent Bourquin.
Le sommaire de l’émission
- Libre circulation, le Conseil fédéral cède-t-il à l'affolement?Trois semaines avant la votation sur l'immigration de masse, le Conseil fédéral a présenté ce mercredi après-midi différentes pistes de mesures d'accompagnements. Le ministre de l'Economie Johann Schneider-Ammann veut notamment plus de transparence dans les loyers. Par ailleurs, le Département de justice et police veut supprimer l'aide sociale pour les étrangers qui recherchent du travail en Suisse. Plusieurs déclarations d'intentions et un empressement qui traduit une véritable crainte du gouvernement quant au 9 février prochain. L'analyse d'Alexandra Cohen, avec le débat entre Christophe Darbellay, président du PDC, et Raymond Clottu, conseiller national neuchâtelois.
- Votations du 9 février, les conseillers fédéraux en campagne comme jamais?Didier Burkhalter, Johann Schneider-Ammann et Simonetta Sommaruga contre l'initiative sur l'immigration de masse, Alain Berset pour maintenir le remboursement des avortements, Doris Leuthard pour les infrastructures ferroviaires, les conseillers fédéraux s'engagent à fond dans les campagnes en vue du 9 février prochain. Mais sont-ils vraiment dans leur rôle? Par Christian Favre.
- Le Tessin, un canton "perdu"?Le Tessin est-il devenu une sorte de réserve d'Indiens dont tout le reste du pays se fiche? Dans ce canton, où l'initiative de l'UDC "Contre l'immigration de masse" est quasiment certaine de passer haut la main devant les citoyens, aucun membre du Conseil fédéral n'a fait le déplacement au sud des Alpes. Alors, le Tessin est-il un canton qui se sent abandonné et incompris ou un canton qui baisse les bras? L'analyse de Nicole della Pietra, avec l'interview de Saverio Lurati, président du Parti socialiste tessinois et député au Grand Conseil tessinois.
- FINMA: un départ et beaucoup de questionsDémission surprise ce mercredi à Berne de Patrick Raaflaub, directeur depuis cinq ans de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Il partira à la fin du mois déjà, affirmant être à la recherche d'un nouveau défi après avoir vécu des années passionnantes et intenses. La situation est particulièrement difficile pour la FINMA puisque sa présidente Anne Héritier-Lachat serait elle aussi sur le départ. Comment réagit-on à Berne après cette annonce de Patrick Raaflaub? L'analyse de Vincent Bourquin.
- Gay pride 2015, le Valais se prépare-t-il un nouveau psychodrame?Le Valais pourrait accueillir une nouvelle gay pride en 2015, 14 ans après la première en 2001. Un comité d'organisation a été mis sur pied. Il doit maintenant trouver la ville qui accepte d'accueillir des milliers de participants et de spectateurs. L'interview de Sébastien Nendaz, porte-parole de "Pride Valais-Wallis 2015".
- Fermeture de la Pâquerette, la fin des illusions?A Genève, le centre de La Pâquerette ferme ses portes. Les détenus ont quitté les lieux pour rejoindre la prison voisine de Champ-Dollon. Le centre thérapeutique où était détenu Fabrice A., le meurtrier d'Adeline, n'existe donc sous la forme qu'on lui connaissait. Cela signifie-t-il la fin des programmes de réinsertion auxquels avaient droit les détenus dangereux? Par Mathieu Cupelin, avec les interviews de Yaël Hayat, avocate.
- Grogne Israël-USA, le point de non-retour?Les rapports se tendent entre Israël et les Etats-Unis, dans le cadre des discussions sur le processus de paix au Proche-Orient. Mardi, le ministre israélien de la Défense, Moshe Ya'alon a déclaré, dans le cadre de discussions privées, que "John Kerry fait preuve d'une obsession incompréhensible et d'un sentiment messianique et n'a rien à m'apprendre sur le conflit avec les Palestiniens". Il a ensuite ajouté "la seule chose qui peut nous sauver, c'est que Kerry obtienne le prix Nobel de la paix et nous laisse tranquilles". Ces propos ont été repris ce mercredi matin dans le quotidien Yedioth Ahronoth et qui ont fait bondir les Américains, qui les ont qualifiés "d'offensants". L'interview d'Yves Besson, spécialiste du Moyen-Orient.