L'Invite de la rédaction [RTS]

L'invité de la rédaction

Les langues et la cohésion nationale font débat en ce moment. Et pour cause: le Parlement thurgovien a décidé de supprimer l'apprentissage du français précoce au profit de l'anglais. C'est un nouveau canton alémanique qui renonce à l'enseignement du français à l'école primaire. D'autres pourraient d'ailleurs suivre, parmi lesquels Schaffhouse, Zoug, Nidwald ou encore Lucerne. Pour François Grin, professeur d'économie à la Faculté de traduction et d'interprétation (FTI) à l'Université de Genève, l'argument est toujours le même: "deux langues étrangères à l'école primaire, c'est trop. Les élèves sont surchargés."
François Grin, professeur d’économie des langues