Le Journal du matin
Le 24 février 1982 naissait Amandine, premier "bébé-éprouvette" français. Plus de trente ans plus tard, le débat autour du diagnostic préimplantatoire, du don d'ovocytes et des mères porteuses fait rage. Regard en cinq épisodes sur les techniques de procréation médicalement assistée (PMA). Question dépassant les clivages politiques, le diagnostic préimplantatoire est interdit depuis 2001 en Suisse, date de la dernière révision de la loi sur la Procréation médicalement assistée (PMA). Mais cette situation devrait changer prochainement. Le Parlement a chargé le Conseil fédéral de préparer un texte qui fixe des conditions-cadres pour cette pratique. Le débat reprendra donc cet automne à Berne. Et pour comprendre les enjeux de cette question, reportage au centre de procréation médicalement assistée de Lausanne à la rencontre de Marc Germond, directeur du centre et pionnier en matière de PMA. Une série de Sophie Iselin, réalisée par Cyril Delemer.
Le sommaire de l’émission
- Présenté par Céline Fontannaz
- Génération éprouvette (5/5): le diagnostic préimplantatoireLe 24 février 1982 naissait Amandine, premier "bébé-éprouvette" français. Plus de trente ans plus tard, le débat autour du diagnostic préimplantatoire, du don d'ovocytes et des mères porteuses fait rage. Regard en cinq épisodes sur les techniques de procréation médicalement assistée (PMA). Question dépassant les clivages politiques, le diagnostic préimplantatoire est interdit depuis 2001 en Suisse, date de la dernière révision de la loi sur la Procréation médicalement assistée (PMA). Mais cette situation devrait changer prochainement. Le Parlement a chargé le Conseil fédéral de préparer un texte qui fixe des conditions-cadres pour cette pratique. Le débat reprendra donc cet automne à Berne. Et pour comprendre les enjeux de cette question, reportage au centre de procréation médicalement assistée de Lausanne à la rencontre de Marc Germond, directeur du centre et pionnier en matière de PMA. Une série de Sophie Iselin, réalisée par Cyril Delemer.
- Virus Ebola et rites funérairesLe virus Ebola s’étend en Afrique de l’Ouest. Plus de 1000 personnes ont déjà perdu la vie. Outre les problèmes logistiques, les ONG sur place doivent prendre en considération les traditions et rites funéraires locaux. Par Marie-Claude Cudry.
- Championnats d'Europe d'athlétisme: une dynamique pour les SuissesLes Championnats d'Europe d'athlétisme se poursuivent jusqu'à dimanche à Zurich. "Sport matin" y consacre une série, toute la semaine. L'athlétisme suisse a beaucoup bénéficié de ces Européens "à domicile": les athlètes suisses ont progressé, ils sont surtout plus nombreux à haut niveau. Et cette dynamique devrait durer au-delà de 2014. Par Pascal Thurnherr.
- La Chine s'amuse (5/5): le karaokéCourses de pigeons, retraités dansant dans les parcs publics, magasins de mode pour animaux de compagnie... La société chinoise regorge d’activités bien éloignées des standards occidentaux. De quoi montrer que, même dans les mégapoles hyperactives et polluées, on sait s’amuser. Immersion dans le quotidien des Chinois, à la découverte de ce qui passionne et fait vibrer les habitants de l’Empire du Milieu. En famille ou avec des amis, le chant est une valeur communément partagée au sein de la société chinoise. Le karaoké se pratique dans la rue, mais aussi sur les réseaux sociaux chinois. Rencontre avec Yuki, qui dévoile sa passion son téléphone portable à la main. Une série réalisée par Raphaël Grand.
- Par Alexandre Habay et Patrick Chaboudez
- Bernhard Russi, les références musicales du jour"Like a rock", Bob Seger "In love with your soul", Al Pride "Rolling in the deep", Adele
- Présenté par Didier Duployer
- Vu d’Europe (5/5): Philippe Hofer à BucarestL’autre côté de la libre circulation: des Suisses aussi profitent de l’accord sur la libre circulation des personnes et ils ont souvent l’impression d’être oubliés par leurs compatriotes. Ils sont aujourd’hui près de 440'000 à vivre dans l’un des 28 pays de l’Union européenne. Depuis l’entrée en vigueur de cet accord il y a 12 ans, 80'000 personnes de plus ont rejoint l’UE. Mais qui sont-ils? Pourquoi ont-ils quitté la Suisse? Quel regard portent-ils sur leur pays depuis le vote du 9 février? La remise en question de la libre circulation leur fait-elle craindre de devoir rentrer au pays? Vincent Bourquin et Christian Favre sont partis à leur rencontre en Belgique, en Estonie, en Angleterre, en Allemagne et en Roumanie. Portraits de cinq Suisses qui ont tous bénéficié de l’ouverture des frontières et qui travaillent dans des domaines aussi différents que le design, l’horlogerie ou les ressources humaines. Philippe Hofer: un horloger sans montre Début 2009, Philippe Hofer, horloger biennois de 32 ans, a terriblement envie de changer d’air. Il décide de quitter le grand groupe horloger pour lequel il travaille. Il rêve alors d’Espagne. Un patron horloger de Bienne lui propose la Roumanie. Un pays dont il ne connaît rien. Qu’à cela ne tienne, il fonce. Résident de Bucarest depuis maintenant cinq ans, il a rayé l’option "retour en Suisse" de son vocabulaire. Pour lui, Roumanie rime plus que jamais avec qualité de vie. Avec un bilan de cette série et l'interview de Jacques-Simon Eggly, ancien conseiller national libéral genevois, président de l'Organisation des Suisses de l'étranger.
- François Grin, professeur d’économie des languesLes langues et la cohésion nationale font débat en ce moment. Et pour cause: le Parlement thurgovien a décidé de supprimer l'apprentissage du français précoce au profit de l'anglais. C'est un nouveau canton alémanique qui renonce à l'enseignement du français à l'école primaire. D'autres pourraient d'ailleurs suivre, parmi lesquels Schaffhouse, Zoug, Nidwald ou encore Lucerne. Pour François Grin, professeur d'économie à la Faculté de traduction et d'interprétation (FTI) à l'Université de Genève, l'argument est toujours le même: "deux langues étrangères à l'école primaire, c'est trop. Les élèves sont surchargés."
- Les marchés réagissent à la publication des chiffres de croissance européensComment est-ce que les places financières ont réagi à la publication des chiffres de croissance européens? Quelle tendance à l'ouverture pour ce début de semaine? Invité: Patrizio Merciai, chef stratégiste à la Banque Gonet.
- Présenté par Coralie Claude
- Amazon est-il en train de tuer l'édition?La guerre du livre électronique fait rage entre Amazon et Hachette. Le groupe américain de distribution exige de Hachette qu’il baisse le prix de ses livres numériques de 25%, ce que l’éditeur franco-américain refuse de faire. Jeudi, Xavier Studer, spécialiste des nouvelles technologies, parlait d’un conflit entre le monde du passé et le monde moderne. En désaccord avec cette affirmation, Pascal Vandenberghe, le directeur général de Payot, estime qu'il s'agit d’une guerre économique totale menée par Amazon, qui n’a rien à voir avec les nouvelles technologies. A-t-il raison? L’agressivité commerciale d’Amazon est-elle en train de tuer ses concurrents, notamment dans le monde de l’édition? Débat entre Philippe Nantermod, député PLR au Grand conseil valaisan et Pascal Vandenberghe, directeur général de la chaîne suisse de librairies Payot.