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Les relations entre la Suisse et la France sont au beau fixe. Ce sont les propos de Pierre Moscovici à l'issue de sa rencontre avec Eveline Widmer-Schlumpf ce vendredi après-midi au Forum de Davos. Le ministre français des Finances et son homologue suisse ont notamment parlé de l'un des sujets de tensions entre les deux pays: L'accord sur les successions que Paris veut réviser. Selon Eveline Widmer-Schlumpf, Pierre Moscovici a répété que la convention actuelle serait dénoncée en cas de refus du parlement de ratifier le nouveau texte. L'interview de Pierre Moscovici, ministre français des Finances, avec un débat entre Frédéric Barbier, député socialiste du Doubs, vice-président du Conseil général du département, et Fathi Derder, conseiller national PLR vaudois.
Le sommaire de l’émission
- Deux skieurs suisses qualifiés pour les Jeux OlympiquesEn Coupe du monde de ski alpin, le slalom de Kitzbühel en Autriche a été remporté par l'Allemand Felix Neureuther devant le Norvégien Henrik Kristoffersen et l'Italien Patrick Thaler. L'Autrichien Marcel Hirscher a été éliminé lors de la 2e manche. Le meilleur Suisse, Luca Aerni finit 5e et Daniel Yule 7e. Tous deux sont ainsi qualifiés pour les Jeux de Sotchi. Par l'envoyé spécial de RTSsport à Kitzbühel, Alain Thévoz.
- Le gouvernement vaudois défend son appréciation dans l'affaire MarieAttaqué dans sa gestion de l'affaire Marie, le Conseil d'Etat vaudois riposte. Béatrice Métraux, en charge des Institutions et de la Sécurité, a tenu conférence de presse ce vendredi à Lausanne pour rendre officiellement publics des documents que son département est accusé d'avoir dissimulé. L'attaque a été lancée par l'avocat et député PLR Marc-Olivier Buffat, membre de la Commission de haute surveillance du Tribunal cantonal. Par Olivier Schorderet, avec l'interview de Jacques-André Haury, membre de la Commission de haute surveillance du Tribunal cantonal.
- Le Premier ministre ukrainien critique l'EuropeLe conflit ukrainien s'est invité au Forum économique de Davos et il a également quelque peu bouleversé l'agenda de Didier Burkhalter. Le président de la Confédération préside également l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et c'est à ce titre qu'il a rencontré ce vendredi après-midi le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov. L'OSCE a en effet offert sa médiation. Et l'Ukraine s'est dite prête à entrer en matière. Par Chrystel Domenjoz, avec l'interview de Mykola Azarov.
- Quel rôle l'UE peut-elle jouer dans la crise ukrainienne?L'avenir européen se trouve au cœur du conflit ukrainien. Du coup, à Davos, les représentants de l'Union européenne multiplient les contacts avec l'Ukraine pour tenter d'apaiser les choses, avec des intérêts non dissimulés. L'interview de Martin Schulz, président du Parlement européen.
- L'amitié franco-suisse est-elle vraiment au beau fixe?Les relations entre la Suisse et la France sont au beau fixe. Ce sont les propos de Pierre Moscovici à l'issue de sa rencontre avec Eveline Widmer-Schlumpf ce vendredi après-midi au Forum de Davos. Le ministre français des Finances et son homologue suisse ont notamment parlé de l'un des sujets de tensions entre les deux pays: L'accord sur les successions que Paris veut réviser. Selon Eveline Widmer-Schlumpf, Pierre Moscovici a répété que la convention actuelle serait dénoncée en cas de refus du parlement de ratifier le nouveau texte. L'interview de Pierre Moscovici, ministre français des Finances, avec un débat entre Frédéric Barbier, député socialiste du Doubs, vice-président du Conseil général du département, et Fathi Derder, conseiller national PLR vaudois.
- L'occasion manquée de Roger FedererIl n'y aura qu'un Suisse en finale des Internationaux d'Australie de tennis, dimanche matin. Roger Federer a fait faux-bond à Stanislas Wawrinka. Le Bâlois s'est incliné en demi-finale ce vendredi face à Rafael Nadal en trois manches: 7-6, 6-3, 6-3. Et l'autre conséquence de cette défaite est que lundi, Wawrinka sera devant Federer au classement mondial. Par Pascal Thurnherr.
- Les casernes suisses surveillées par un groupe allemandAuparavant en mains de deux sociétés romandes, le contrat de surveillance du centre logistique de l'armée de Grolley, dans le canton de Fribourg, dont dépend aussi le site extérieur de Romont, a été attribué au 1er janvier dernier à une firme bâloise. Mais derrière cette société bâloise se cache en fait un groupe allemand. Par Yves Terrani, avec l'interview d'Alexandre Vautravers, rédacteur en chef de la "Revue militaire suisse".
- La religion s'invite dans le débat sur l'immigration de masseLa LEGA, le MCG et les anti-minarets s'unissent au sein d'un comité pour soutenir l'Initiative UDC du 9 février prochain. Ils dénoncent une "islamisation rampante" via une immigration de masse. Ce vendredi matin à Berne, ils ont présenté des encarts publicitaires destinés à la presse ayant pour titre "Bientôt un million en suisse?". Sur l'annonce on voit une femme portant la burqa – la même qui avait été utilisée lors de la campagne anti-minarets – accompagnée d'un graphique montrant la progression du nombre de musulmans en suisse sur plusieurs années. L'interview de Jean-Pierre Grin, conseiller national UDC vaudois.
- Le "Mouton noir" Loïk Le Floch Prigent dit sa véritéA 70 ans, l'ancien dirigeant français Loïk Le Floch-Prigent remet ses pendules à l'heure dans un livre intitulé "Le mouton noir - 40 ans dans les coulisses de la République" au département Pygmalion chez Flammarion. PDG de Rhône-Poulenc puis d'Elf, et enfin président de la SNCF, il a été condamné à plusieurs reprises, notamment pour abus de biens sociaux. Il a écopé de cinq ans de prison en 2003 dans le cadre de "l'affaire Elf". Dans son ouvrage, il met à plat les pratiques des grands dirigeants d'entreprises de l'Hexagone et dénonce un sérail d'énarques et de polytechniciens.
- Le canton de Fribourg veut changer d'image"Fribourg, le bonheur en plus": c'est le slogan d'une campagne lancée ce vendredi pour promouvoir l'image du canton dans le reste du pays. Cette campagne a pour but d'augmenter la visibilité et la notoriété de Fribourg. A terme, on souhaite ainsi attirer de nouveaux investisseurs, encourager la création de places de travail et inciter les Fribourgeois à construire leur avenir dans le canton. Les autorités fribourgeoises ont décidé ce vendredi de redresser la barre, car l'image du canton en Suisse est très diffuse. Par Maurice Doucas, avec l'interview d'Isabelle Raboud-Schüle, directrice du Musée gruérien et ethnologue.