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La direction de l'UDC menace de soutenir l'initiative d'Ecopop, rejetée ce mercredi matin par le Conseil des Etats. Seul l'indépendant Thomas Minder a soutenu ce texte qui veut limiter la croissance de la population en Suisse à 0,2% et affecter 10% des fonds de l'aide aux pays pauvres à la planification familiale. Les sénateurs UDC se sont abstenus. Mais le parti de Christoph Blocher veut garder une carte dans sa manche. Par Esther Coquoz, avec un débat entre les conseillers nationaux Luzi Stamm (UDC/AG) et Christophe Darbellay (PDC/VS).
Le sommaire de l’émission
- Accord de libre-échange, la Suisse sanctionne un peu la RussieLa Suisse prend des mesures symboliques contre la Russie. Le chef du Département fédéral des finances, Johann Schneider-Ammann, a annoncé ce mercredi qu'il allait interrompre les négociations entamées il y a plusieurs mois avec Vladimir Poutine en vue d'un accord de libre-échange. La décision a été prise en accord avec les trois autres partenaires de l'Association européenne de libre-échange, la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein. En revanche, le Conseil fédéral ne se joint pas encore aux sanctions déjà décrétées par l'Union européenne et les Etats-Unis. Par Ariane Hasler, avec les interviews des conseillers nationaux Christophe Darbellay (PDC/VS) et Christian Lüscher (PLR/GE).
- Hans Fehr veut exonérer les petits salaires du personnel de maisonDans une motion qu'il déposera jeudi au Conseil national, Hans Fehr demande de mettre fin à l'obligation de verser des cotisations sociales pour les salaires du personnel de maison qui ne dépassent pas 2300 francs par année. L'UDC zurichois est touché personnellement par cette problématique qui lui vaut une plainte à Zurich. Par Alexandra Lawi, avec l'interview de Hans Fehr, conseiller national UDC zurichois.
- L'UDC pourrait soutenir l'initiative EcopopLa direction de l'UDC menace de soutenir l'initiative d'Ecopop, rejetée ce mercredi matin par le Conseil des Etats. Seul l'indépendant Thomas Minder a soutenu ce texte qui veut limiter la croissance de la population en Suisse à 0,2% et affecter 10% des fonds de l'aide aux pays pauvres à la planification familiale. Les sénateurs UDC se sont abstenus. Mais le parti de Christoph Blocher veut garder une carte dans sa manche. Par Esther Coquoz, avec un débat entre les conseillers nationaux Luzi Stamm (UDC/AG) et Christophe Darbellay (PDC/VS).
- L'Europe sème la zizanie chez les socialistesL'Europe agite le groupe socialiste à la veille du débat au National sur les suites de l'acceptation de l'initiative sur l'immigration de masse. Le parti planche sur une résolution sur la politique européenne, qui sera discutée le 29 mars lors de l'assemblée des délégués de Malleray dans le Jura bernois. Mais la fièvre pro-européenne que certains membres du parti ne cachent plus depuis le 9 février suscite pas mal de remous. Par Chrystel Domenjoz, avec un débat entre les conseillers nationaux socialistes Mathias Reynard (VS) et Roger Nordmann (VD), vice-président du groupe.
- Ecoutes Sarkozy, nombreuses réactions aux révélations de MediapartLes nouvelles révélations de Mediapart sur le contenu des écoutes de Nicolas Sarkozy avec son avocat Thierry Herzog font vivement réagir - à gauche, à droite et dans la sphère judiciaire. L'ex-président français avait été mis sur écoute en 2013 par la justice dans une affaire de financement présumé de sa campagne électorale de 2007 par Mouammar Kadhafi. Selon le journal Le Monde et le site d'informations Mediapart, qui enquête depuis des semaines sur cette affaire, des conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat révéleraient que les deux hommes étaient informés par un des plus hauts magistrats français dans une autre procédure: l'affaire Bettencourt. Le magistrat en question aurait bénéficié en échange d'un coup de pouce professionnel. Les écoutes de Nicolas Sarkozy sont une affaire qui fâche tout le monde politique, les juges et les journalistes. Par Jacques Allaman.
- Regard du candidat évincé Ali Benouari sur la présidentielle algérienneLes élections algériennes qui se tiendront le 17 avril auront lieu dans un contexte tendu. Alors qu'il était donné quasiment pour mort il y a quelques mois à la suite d'un AVC, le président Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, se représente pour la quatrième fois à sa propre succession. Depuis que sa candidature a été officiellement déposée, les manifestations se succèdent à Alger et dans d'autres villes, y compris à Paris, certaines sévèrement réprimées par le pouvoir. Ce weekend, encore plusieurs centaines de personnes ont manifesté, mais cette fois-ci sans l'intervention des forces de l'ordre. L'interview d'Ali Benouari, candidat évincé du scrutin, ex-vice-ministre du Trésor algérien, et président du Parti radical à Cologny (GE).