La tolérance au lait ne date pas d'hier
Une étude, parue dans "PLOS ONE", montre qu’il y a 1'000 ans, les Européens étaient déjà capables de digérer du Lait. Si tous les jeunes mammifères digèrent le lactose, la plupart perdent cette faculté en grandissant. Aujourd’hui, la majorité des adultes ne digèrent pas le lait, mais au moins cinq populations distinctes, en Europe, en Arabie saoudite et en Afrique de l’Est, ont développé des mutations génétiques leur permettant de le digérer.
Les explications de Frank Rühli, professeur au centre de médecine évolutive de l’université de Zurich et un des auteurs de cette publication, au micro d'Adrien Zerbini.
Les explications de Frank Rühli, professeur au centre de médecine évolutive de l’université de Zurich et un des auteurs de cette publication, au micro d'Adrien Zerbini.
Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- La tolérance au lait ne date pas d'hierUne étude, parue dans "PLOS ONE", montre qu’il y a 1'000 ans, les Européens étaient déjà capables de digérer du Lait. Si tous les jeunes mammifères digèrent le lactose, la plupart perdent cette faculté en grandissant. Aujourd’hui, la majorité des adultes ne digèrent pas le lait, mais au moins cinq populations distinctes, en Europe, en Arabie saoudite et en Afrique de l’Est, ont développé des mutations génétiques leur permettant de le digérer.
Les explications de Frank Rühli, professeur au centre de médecine évolutive de l’université de Zurich et un des auteurs de cette publication, au micro d'Adrien Zerbini. - Le cerveau se protège contre la drogueLe cerveau cherche à se protéger contre les effets négatifs de drogues comme la cocaïne. C’est ce que démontre une thèse de doctorat qui a valu à son auteur d’être récompensé par le prix Alexander Friedrich Schläfli de l’Académie suisse des sciences naturelle.
Le point sur cette découverte avec son auteur, Arnaud Lalive d’Epinay, interrogé par Anne Baecher. - Zoom sur la transplantation fécaleBastien Confino présente une thérapie surprenante: la transplantation fécale. L’idée est de transférer la flore intestinale d’un patient à un autre. Une flore intestinale qui est très influente sur notre santé et qui se doit d’être d’une certaine qualité pour se maintenir en forme.
Les détails sur cette technique avec Jacques Schrenzel, médecin responsable du laboratoire de bactériologie aux Hôpitaux universitaires de Genève, et Alain Golay, médecin chef du service d’enseignement thérapeutique pour maladie chronique et spécialiste de l’obésité.