Le Journal du matin
Trois ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les déclarations de sortie du nucléaire n'étaient-elles pas trop rapides? Il semble en effet que l'on assiste à un retour en arrière de la part des Japonais sur la question du nucléaire, une énergie dont ils semblent ne plus pouvoir se passer. Par le correspondant de RTSinfo au Japon, Georges Baumgartner.
Le sommaire de l’émission
- Présenté par Valérie Droux
- Le canton de Fribourg met à jour ses remontées mécaniquesLe canton de Fribourg est en passe de réussir son pari en matière touristique: plus d'une cinquantaine de millions de francs ont été investis au cours des trois dernières années dans la remise aux normes des remontées mécaniques. Cet investissement se révèle bénéfique pour l'ensemble du tourisme fribourgeois. Par Maurice Doucas. Invité: Dominique de Buman, président de la Fédération suisse du tourisme.
- Le Conseil des Etats se penche sur la révision de la Loi sur la procréation assistéeLe Conseil des Etats se penche ce mardi matin sur une révision de la Loi sur la procréation assistée. Les débats s’annoncent animés, puisque cette révision autoriserait le diagnostic préimplantatoire des embryons. Une ouverture qui divise les partis autant que les commissions d’éthique. Par Fabien Hunenberger.
- Les Jeux paralympiques donnent leur chance à des pays inéditsLes Jeux paralympiques d’Hiver, qui rassemblent plus de 700 athlètes handicapés, permettent à des pays inédits de remporter des médailles: la hiérarchie des nations n’est pas la même que lors des Jeux Olympiques. Par exemple, en ski alpin, les Slovaques, les Japonais et les Britanniques font partie des skieurs les plus performants. Par Pascal Thurnherr, envoyé spécial de RTSsport à Sotchi.
- Ostéoporose et cancer du sein dépistés ensemble?L’ostéoporose toucherait une femme sur deux après l’âge de 50 ans et elle est souvent diagnostiquée lors de la première fracture. Des spécialistes militent pour un dépistage précoce généralisé. Un projet genevois souhaiterait se greffer sur le programme controversé de dépistage du cancer du sein. Invité: René Rizzoli, médecin chef du service des maladies osseuses aux HUG.
- Par Georges Pop et Patrick Chaboudez
- Alain Franco: l'Europe à la croisée des chemins
- Guillaume Barazzone, les références musicales du jour"Asturias", Isaac Albeniz "Sowa", Fatoumata Diawara
- Présenté par Didier Duployer
- Le salon de l'auto de Genève au cœur d'un "bad buzz"Une page Facebook baptisée "humiliation au salon de l'auto" engendre les fans à l'allure grand V depuis sa création samedi soir. Son auteur, un habitant de Bussigny (VD) contraint de se déplacer en fauteuil électrique, y raconte la visite cauchemardesque qu'il a tenté de faire au salon de l'automobile à Genève. Son récit a déclenché une vague d'indignation sur les réseaux sociaux mais n'a pour l'heure suscité aucune réaction publique de la part du salon sur son site ou ses présences en ligne. Par Magali Philip.
- Le retour en arrière du Japon sur la question du nucléaire après FukushimaTrois ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les déclarations de sortie du nucléaire n'étaient-elles pas trop rapides? Il semble en effet que l'on assiste à un retour en arrière de la part des Japonais sur la question du nucléaire, une énergie dont ils semblent ne plus pouvoir se passer. Par le correspondant de RTSinfo au Japon, Georges Baumgartner.
- La Suisse forme et finance des Syriens à récolter des preuves de crimes de guerreLe conflit syrien a déjà fait plus de 135'000 morts et les violences contre les civils sont quotidiennes, côté régime comme côté rebelle. Ces violences laissent des traces, que plusieurs groupes d’activistes syriens collectent. Les témoignages et documents, souvent récupérés au péril de leur vie, seront produits devant la Cour Pénale Internationale ou un tribunal spécial, quand la guerre sera terminée. Une de ces organisations, dont l’objectif à terme est d'éviter les violences communautaires et favoriser la réconciliation entre Syriens après la guerre, est financée notamment par la Suisse. L’ONG vient ainsi de tenir une semaine de formation pour que les preuves collectées correspondent aux standards internationaux. Par la correspondante de RTSinfo en Turquie, Marie Forestier.
- La moitié des Ukrainiens parlent russe?Ce mardi matin, "Factuel" s'intéresse à une déclaration de Georges Nivat, grand spécialiste de la Russie et professeur honoraire de l’Université de Genève, qui évoquait la décision récente du parlement ukrainien d'abroger une loi votée sous Viktor Ianoukovitch sur le statut du russe comme langue régionale. "Il est certain qu'on ne peut pas mettre le russe avec les autres langues minoritaires: c'est simplement ridicule parce que c'est une grande langue de culture qui est parlée par la moitié de l'Ukraine, et que la décision du parlement - que n'a pas signé le président par intérim - est une mauvaise décision." Vrai ou faux?
- Bruno Pellaud, ancien directeur général adjoint de l'AIEC'était le 11 mars 2011: un séisme puis un tsunami suivis de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon. Sous le choc de l'accident et de la contamination radioactive, le monde annonçait qu'il fallait tout faire pour sortir du nucléaire. En mai 2011, le Conseil fédéral décidait d'en finir avec l'atome et donnait même une date. En 2035 la Suisse se passera du nucléaire. Aujourd'hui, de plus en plus de voix émergent pour critiquer cet empressement. On ira certainement au-delà... Au Japon aussi, le nucléaire retrouve des avocats. Le nouveau Premier ministre Shinzo Abe veut relancer la production d'énergie nucléaire. Les réacteurs actuellement toujours à l'arrêt sont sécurisés. Dans la capitale, Tokyo, on vient d'élire un nouveau gouverneur ouvertement pro nucléaire. Bruno Pellaud est ancien président du Forum nucléaire suisse et ancien directeur général adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIE). Il est l'auteur en 2012 d'un ouvrage intitulé "Nucléaire: relançons le débat. Il y a de l'avenir après Fukushima", publié aux Editions Pierre-Marcel Favre.
- Clôture dans le rouge pour les marchés européensLundi, les principales places financières européennes ont clôturé dans les rouge, la faute à de mauvais chiffres chinois. Invité: Paul Wetterwald, chef stratégiste au Crédit Agricole Suisse.
- Présenté par Coralie Claude