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La Suisse va restituer 35 millions de francs à l'Etat tunisien. Le Ministère public de la Confédération (MPC) a ordonné mercredi la restitution anticipée de fonds appartenant à l'un des membres du clan de l'ex-président Ben Ali. Le MPC avait reçu une demande d'entraide judiciaire de Tunis. C'est dans le cadre de cette requête qu'il a décidé le transfert de ces avoirs. L'interview de Moncef Marzouki, président de la République tunisienne.
Le sommaire de l’émission
- Les fonds Ben Ali partiellement restitués à la TunisieLa Suisse va restituer 35 millions de francs à l'Etat tunisien. Le Ministère public de la Confédération (MPC) a ordonné mercredi la restitution anticipée de fonds appartenant à l'un des membres du clan de l'ex-président Ben Ali. Le MPC avait reçu une demande d'entraide judiciaire de Tunis. C'est dans le cadre de cette requête qu'il a décidé le transfert de ces avoirs. L'interview de Moncef Marzouki, président de la République tunisienne.
- Salaire minimum: nouvel échec du PS avec une initiative?Lancée par l'Union syndicale suisse et Unia, l'initiative "Pour un salaire minimum à 4000 francs" peine à convaincre, indique vendredi le premier sondage de l'institut gfs.bern pour la SSR. Elle récolte pour l'instant 52% d'avis négatifs, alors que seuls 40% des sondés se sont déclarés en faveur d'un salaire horaire minimum de 22 francs de l'heure pour chaque employé du pays. Les chiffres de ce premier sondage ne parlent donc pas en faveur de ce texte. Par Christian Favre, avec un débat entre Christian Levrat, conseiller d'Etat socialiste fribourgeois et président du PS, et de Jean-François Rime, conseiller national UDC fribourgeois et président de l'USAM.
- L'achat des Gripen en mauvaise posture selon un sondage SSRFaut-il financer l'achat des vingt-deux avions de combat Gripen? Les sondés par l'institut gfs.bern ont répondu non à 52%. Avec seulement 42% de soutien, le mécanisme de financement des appareils - combattu par un référendum du Groupe pour une Suisse sans armée, de la gauche et d'une alliance bourgeoise - semble compromis. L'institut gfs.bern note de plus que, pour cet objet, la formation des opinions est déjà avancée avec seulement 6% d'indécis, rendant peu probable un retournement de situation. Par Christian Favre, avec les interviews de Christian Levrat, conseiller d'Etat socialiste fribourgeois et président du PS, et de Yannick Buttet, conseiller national PDC valaisan.
- Le TF renvoie l'inspection nucléaire à ses étudesLe Tribunal fédéral a désavoué ce vendredi matin l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). C'est une victoire pour les opposants aux centrales nucléaires. Les juges de Mon-Repos autorisent les riverains de la centrale de Mühlberg à attaquer en justice les décisions de l'IFSN. Par Alain Arnaud, avec l'interview de Yannick Buttet, conseiller national PDC valaisan.
- Le journal le Temps repris par le groupe RingierLe journal Le Temps a été repris par l'éditeur alémanique Ringier à l'issue de nombreux mois d'incertitude après l'annonce de Tamedia qui avait indiqué en octobre vouloir vendre sa participation dans le journal. En rachetant les parts de Tamedia, Ringier veut se positionner de manière plus forte en Suisse romande. Lors de la conférence de presse ce vendredi à Genève, l'éditeur a beaucoup insisté sur son attachement au journalisme de qualité. Par Sylvie Belzer, avec les interviews de Charles Kleiber, co-fondateur du Cercle des Amis du Temps et Daniel Pillard, directeur de Ringier Romandie.
- Gauchehebdo, dernier survivant de la presse d'opinion a 70 ansGauchebdo fête ce vendredi à Genève ses 70 ans. Cet hebdomadaire est le successeur direct de la Voix Ouvrière, crée en 1944 par Léon Nicole, lui-même fondateur du Parti du Travail. Gauchebdo se considère comme l'un des derniers, si ce n'est "le" dernier journal d'opinion de Suisse romande. Mais son existence reste précaire tant il doit se battre année après année pour assurer sa survie financière. L'interview de Christiane Jaquet-Berger, présidente de la Conférence rédactionnelle de Gauchebdo.
- Angela Merkel en visite en Grèce, pour le retour du pays dans l'économieLa chancelière allemande Angela Merkel est arrivée ce vendredi en Grèce, pour une visite symbolique, car elle marque le retour en grâce économique d'un pays qui a menacé la stabilité de l'Union européenne et de sa monnaie. La visite s'effectue au lendemain du retour de la Grèce sur les marchés obligataires internationaux. L'interview de Georges Prévélakis, politologue et professeur à la Sorbonne.