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Le conflit en Crimée passe de la phase politique à une phase militaire. Une petite phrase du Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk l'a suggéré hier, après la mort d'un soldat ukrainien tué lors d'une tentative d'assaut contre son unité basée à Simferopol. Kiev autorise ainsi les militaires ukrainiens en Crimée à utiliser leurs armes pour se défendre. Quant à l'Occident, il annonce des sanctions supplémentaires contre la Russie, qu'il pourrait décider demain lors d'un Sommet européen à Bruxelles. Mais ces perspectives de sanctions ne semblent pas du tout impressionner Moscou, qui rappelle que les sanctions sont des instruments "à double tranchant", et fait allusion au siège de Stalingrad dans sa justification de l'annexion actuelle. Par Gaëtan Vannay.
Le sommaire de l’émission
- L'interview intégrale de Roger Schawinski
- Le PS propose un vote sur les bilatérales et sur l'adhésion à UEFaire voter les Suisses sur la poursuite de la voie bilatérale voire même sur l'adhésion à l'Union européenne: ces deux options ont été avancées hier par le Parti socialiste pour sortir le pays de l'impasse après la votation du 9 février. Ces propositions seront discutées demain jeudi au Conseil national pendant le débat urgent sur les suites du oui à l'initiative contre l'immigration de masse. Par Alexandra Lawi.
- Soldats israéliens blessés à la frontière israélo-syrienneQuatre soldats israéliens ont été blessés hier mardi à la frontière entre la Syrie et Israël sur le plateau du Golan. Une bombe a explosé au passage de leur véhicule. Israël a réagi aujourd'hui mercredi en bombardant des postes militaires syriens. Par la correspondante de RTSinfo à Tel-Aviv, Aude Markovitch.
- Concert de condamnations de Vladimir Poutine en Ukraine et en OccidentLe conflit entre Moscou et Kiev passe à la phase "militaire", selon le Premier ministre ukrainien, après la mort notamment d'un soldat ukrainien hier mardi. Alors que le président russe Vladimir Poutine venait de signer le rattachement de la Crimée à la Russie, sa décision accueillie avec consternation et colère à Kiev et qui suscite un concert de condamnations dans les chancelleries occidentales.
- Motion des Verts pour la libre circulation avec la CroatieLes Verts déposent une motion demandant la signature de libre circulation avec la Croatie, alors que le Conseil national débattra jeudi des suites de la votation du 9 février. Avec Balthasar Glättli, chef du groupe parlementaire. Par Alexandra Lawi.
- Le commerce illégal de pétrole attise la crise politique en LibyeLa Libye traverse une crise sans précédent autour du pétrole. Dans l'est du pays, des milices armées qui contrôlent les terminaux pétroliers tentent d'écouler le brut sur le marché international. Un commando américain a dû intervenir pour arraisonner en début de semaine un navire battant pavillon nord-coréen, qui transportait du pétrole que l'Etat libyen estime volé. Cette crise renforce encore le risque de partition entre l'est et l'ouest du pays. Par Alexandre Habay.
- Elargissement de l'enquête dans l'affaire de l'encaveur GiroudLa Commission de gestion du Parlement valaisan, qui enquête depuis janvier sur les affaires de l'encaveur Dominique Giroud, étend maintenant son champ d'investigation. Par Frédéric Filippin.
- Les péages urbains à Genève ne séduisent pas les élus du MCGLes péages urbains seront-il la solution pour libérer un peu les centres-villes de Zurich et Genève du flot des voitures? C'est l'idée soumise par Credit Suisse, dans un rapport publié hier. Une idée partagée par le Parti socialiste genevois, qui prépare un projet de loi cantonale. Elle ne séduit pas en revanche le président du Mouvement Citoyen Genevois (MCG), Roger Golay. Selon lui, ce qu'il faut, c'est davantage de routes. Par Jordan Davis.
- Mort du chef de la rébellion islamiste du nord-CaucaseIl était l'homme le plus recherché de Russie. Le chef de la rébellion islamiste du nord-Caucase avait menacé de s'en prendre aux JO de Sotchi et signé les attentats les plus meurtriers de ces dernières années en Russie. Dokou Oumarov est mort, la rumeur qui courrait depuis plusieurs semaines à ce sujet a été confirmée. Par la correspondante de RTSinfo à Moscou, Madeleine Leroyer.
- Les menaces de sanctions occidentales n'impressionnent pas MoscouLe conflit en Crimée passe de la phase politique à une phase militaire. Une petite phrase du Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk l'a suggéré hier, après la mort d'un soldat ukrainien tué lors d'une tentative d'assaut contre son unité basée à Simferopol. Kiev autorise ainsi les militaires ukrainiens en Crimée à utiliser leurs armes pour se défendre. Quant à l'Occident, il annonce des sanctions supplémentaires contre la Russie, qu'il pourrait décider demain lors d'un Sommet européen à Bruxelles. Mais ces perspectives de sanctions ne semblent pas du tout impressionner Moscou, qui rappelle que les sanctions sont des instruments "à double tranchant", et fait allusion au siège de Stalingrad dans sa justification de l'annexion actuelle. Par Gaëtan Vannay.
- Passage au rouble en Crimée: une conversion à haut risqueAprès le référendum sur son rattachement à la Russie, la Crimée a annoncé lundi qu'elle allait adopter la monnaie russe, le rouble, d'ici début avril. Il s'agit d'une conversion à très haut risque pour l'économie et pour la population. Par Frédéric Mamaïs.
- Avenir incertain pour les bases militaires ukrainiennes en CriméeLe majorité des bases militaires ukrainiennes en Crimée sont aujourd'hui encerclées. Le Premier ministre séparatiste du Parlement de Crimée a par ailleurs été clair: soit ces soldats retournent à la vie civile, soit ils quittent la Crimée, soit ils prêtent allégeance au nouveau pouvoir. Le reportage de Sébastien Gobert à Simferopol.
- Les Occidentaux ont franchi une ligne rouge, affirme le KremlinLa Russie lance un avertissement aux Occidentaux. Les sanctions prises à son encontre sont inacceptables, elles auront des conséquences. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov l'a fait savoir hier mardi à son homologue américain, alors que les Européens pourraient voter de nouvelles sanctions demain. Une attitude irresponsable, aux yeux de Vladimir Poutine. Le président russe le dit clairement: les Occidentaux ont franchi une ligne rouge.