Le Journal du matin
Près de 340 multinationales, parmi lesquelles UBS, Crédit Suisse, mais aussi Apple, Amazon ou encore Ikea ont donc passé des accords fiscaux secrets avec le Luxembourg pour minimiser leurs impôts, et ce au détriment d'autres pays: c'est ce qu'a révélé une enquête d'une quarantaine de médias internationaux. Ces accords, passés entre 2002 et 2010, représentent des milliards de francs de recettes fiscales perdues pour les Etats où ces entreprises réalisent des bénéfices. L'interview de Carlo Lombardini, avocat, professeur associé à l'Université de Lausanne.
Le sommaire de l’émission
- Présenté par Valérie Droux
- Maman et entrepreneur, bonheur ou galère?Un entrepreneur sur quatre est une femme en Suisse. Parmi elles, les "mampreneurs" - mamans entrepreneurs - combinent gestion d'entreprise et charges familiales. Pour elles, maternité ne doit pas être synonyme de fin d'une activité professionnelle. Par Michel Eymann. Invitée: Katell Bosser, fondatrice de l'Association suisse des mamans entrepreneurs.
- Une cartographie de la diversité religieuse à GenèveLe Centre intercantonal d'information sur les croyances de Genève vient de cartographier la vie religieuse du canton. Ce recensement présente un paysage très diversifié. Par Marie-Claude Cudry.
- Après les JO, les hockeyeuses suisses de retour aux affaires à MontheyL'émotion était forte après la conquête d'une médaille de bronze des hockeyeuses suisses aux derniers Jeux olympiques. Neuf mois plus tard, elles disputent un tournoi moins prestigieux, à Monthey. Le statut de ces jeunes dames a-t-il changé depuis les JO? Par Stéphane Trisconi.
- La 3D déconseillée aux enfants de moins de 6 ansPar Virginie Matter.
- Par Patrick Chaboudez et Sandra Zimmerli
- Frédéric Mamaïs: la jérémiade bancaire, décatie et déplacéeLe patron des banquiers suisses Patrick Odier se plaint dans la presse dominicale alémanique: la politique ne serait pas assez présente pour soutenir la place financière. Allusions aux attaques musclées des procureurs allemands contre la banque Safra Sarasin. Les locaux ont été perquisitionnés la semaine dernière dans le cadre d'une escroquerie fiscale. L'affaire semble si grave qu'elle a entraîné la démission d'Eric Sarasin lui-même, directeur adjoint de l'établissement. Comment interpréter les reproches de son confrère Patrick Odier? Simple élan de solidarité ou jérémiade convenue? La politique, ce pompier bien pratique, n'en fait pas assez? Ce reproche sent le renfermé, mais ceux qui le tiennent ne manquent pas d'air. D'abord, qu'a-t-on fait de la responsabilité individuelle, pilier principal du libéralisme? Le rappel devient presque lassant: qui a tué le secret bancaire? Qui a recueilli des avoirs non déclarés de clients étrangers alors que tous les signaux étaient déjà passés au rouge? Oui, les règles du jeu fiscal ont changé et la Suisse a fini par s’y plier. Mais voilà, l'Etat devrait travailler sur appel: on l'aime cantonné au rôle de veilleur de nuit, pas trop encombrant lorsque les affaires sont bonnes. Et au moindre problème, on pourrait le sonner. Déjà qu'on lui demande depuis la crise de 2008 de faire les trois-huit pour défendre la place financière. Alors aujourd'hui, les attaques relayées par Patrick Odier sont au mieux superflues, au pire déplacées. Elles sont aussi simplement anachroniques. Vestige d'une posture défensive décatie. Les banquiers ont fait leur part de travail pour se plier aux nouvelles règles. Alors qu'ils quittent enfin le costume mité de la victime. Frédéric Mamaïs
- Richard Galliano, les références musicales du jour"Douce joie", Gus Viseur "Oblivion", Astor Piazzolla "Beritzwaltz", Richard Galliano
- Présenté par Didier Duployer
- Abattre le Mur de Berlin à coup de hashtagsLancée par la télévision publique ZDF le 27 octobre, l'opération "mauerspecht challenge" s'appuie sur les réseaux sociaux pour récolter un maximum de souvenirs, de photos ou de vidéos de la chute du mur de Berlin il y a 25 ans. Chaque message publié avec le hashtag #mauerspecht a le pouvoir d'abattre symboliquement un mètre de cette construction qui mesurait à l'époque 160 km.
- "LuxLeaks", peut-on parler de scandale?Près de 340 multinationales, parmi lesquelles UBS, Crédit Suisse, mais aussi Apple, Amazon ou encore Ikea ont donc passé des accords fiscaux secrets avec le Luxembourg pour minimiser leurs impôts, et ce au détriment d'autres pays: c'est ce qu'a révélé une enquête d'une quarantaine de médias internationaux. Ces accords, passés entre 2002 et 2010, représentent des milliards de francs de recettes fiscales perdues pour les Etats où ces entreprises réalisent des bénéfices. L'interview de Carlo Lombardini, avocat, professeur associé à l'Université de Lausanne.
- Les coulisses du reportage "Pilotes de ligne: la fin des barons?"Conflit chez Swiss, grèves sur Air France ou Lufthansa... Les remous secouent les compagnies aériennes européennes, qui subissent les turbulences provoquées par les offres à bas coûts. Autrefois hautement respecté, le métier de pilote de ligne se transforme. Les commandants de bord ont-ils toujours autant la cote? Découvrez les coulisses du reportage de Rouven Gueissaz, diffusé ce samedi 8 novembre dans l'émission "Quinze minutes", à 12h45 et 22h40.
- Thomas Borer, ancien ambassadeur de Suisse à BerlinIl y a 25 ans, le 9 novembre 1989, le mur de Berlin était sur le point de tomber. Aujourd'hui, l'Allemagne commémore cet anniversaire avec 8000 ballons lumineux rappelant le tracé du mur. Cet anniversaire marque une césure dans l'histoire et une nouvelle vie pour des millions d'Allemands de l'Est. L'Allemagne garde toutefois les stigmates de cette séparation. Mais cette séparation a-t-elle également semé les graines du rôle central que joue l'Allemagne aujourd'hui au sein de l'Europe? Thomas Borer est l'ancien ambassadeur de Suisse à Berlin (1999-2002) et consultant en relations publiques.
- Calme sur les marchésJeudi, les marchés ont été plutôt calmes. Les propos de Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE) ont notamment rassuré les marchés lors de la réunion mensuelle de la BCE. Invité: Jean Niklas, responsable des investissements en actions à la Banque Cantonale Vaudoise.
- Présenté par Yann Amedro