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C’est une semaine capitale qui débute ce lundi pour l’Ukraine, toujours en proie à une rébellion séparatiste à l’Est. La crise qu’elle traverse sera au cœur des discussions de plusieurs grands rendez-vous. Et le nouveau président élu, Petro Porochenko, pourra nouer ses premiers contacts avec les leaders internationaux. Par Céline Tzaud.
Le sommaire de l’émission
- Londres étouffe sous le dioxyde d'azote à cause du dieselL’air de Londres est le plus pollué de toutes les capitales européennes en terme de dioxyde d’azote (NO2), et provoque chaque année entre 3000 et 5000 morts prématurées - liées à des problèmes respiratoires, des cancers ou des maladies cardiaques, selon les autorités sanitaires britanniques. Même à Pékin, le taux de NO2 est inférieur à la capitale britannique. Principal responsable : le carburant diesel utilisé par la moitié des véhicules en Grande-Bretagne. Par la correspondante de RTSinfo à Londres, Catherine Ilic.
- La BCE va devoir passer à l'action pour stimuler la zone euroLa question n'est pas de savoir si la BCE va intervenir, mais plutôt comment… Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), va devoir passer à l'action pour stimuler l'activité économique dans la zone Euro. Et cela sera très probablement jeudi, date à laquelle les gouverneurs de la BCE vont se réunie pour leur rencontre mensuelle. Et l'institution de Francfort ne peut plus vraiment jouer la montre. Par Aline Bassin.
- Mondial 2022, réactions au Qatar après les affirmations du Sunday TimesLe Qatar est une nouvelle fois accusé d'avoir acheté la coupe du monde de football de 2022. Cette fois, c'est un article du Sunday Times qui formule ces accusations. Les journalistes affirment détenir des milliers de documents, mails, lettres, virement bancaires, prouvant que quelque 5 millions de dollars auraient été versés pour favoriser l'obtention de la compétition par le Qatar. C'est l'ancien membre exécutif de la FIFA, Mohamed Bin Hammam, un Qatarien, qui est visé. Réactions au Qatar par le correspondant de RSTinfo à Doha, Laxmi Lota.
- Federer n'a pas perdu son temps à Roland-GarrosRoger Federer ne disputera pas les quarts de finale à Roland-Garros. Le Bâlois s'est incliné en cinq manches, dimanche, face au Letton Ernest Gulbis. C'est une défaite amère pour le Numéro 4 mondial, qui avait pourtant remporté la première manche et bénéficié de deux balles de deuxième set, mais il n'a pas tenu la longueur. Malgré cet échec le Numéro 2 Suisse n'a pas perdu son temps à Paris. Par l'envoyé psécial de RTSsport, Hervé Borsier.
- Les banques peuvent-elles déduire les amendes de leurs impôts?Les banques peuvent-elles déduire les amendes de leurs impôts? La question se pose pour les établissements comme Credit suisse, qui est aujourd'hui est redevable envers Washington. La loi fédérale sur l'harmonisation fiscale est sujette à interprétation sur ce point. Selon nos informations, le Département fédéral des Finances plancherait actuellement sur les lacunes du texte. Mais c'est un véritable casse-tête, selon le fiscaliste Xavier Oberson. Son interview.
- Des Universités suisses s'intéressent à nos messages sur WhatsAppFaites don de vos messages à la science! C'est l'appel lancé par les linguistes des Universités de Neuchâtel, Zurich et Berne. Après les SMS, ils récoltent depuis dimanche les messages sur WhatsApp. Ils espèrent rassembler le plus grand nombre de données possible pour mener une recherche sur cette nouvelle forme de communication. Par Alexandra Richard.
- La contestation turque s'étend à AnkaraUn an après les grands rassemblements de Gezi, la contestation au gouvernement turc de Tayyip Erdogan ne semble toujours pas marquer le pas. Samedi à Istanbul, la police a violemment réprimé les manifestations marquant le premier anniversaire de la vague de contestation de juin 2013. Dimanche, c'était au tour d'Ankara, la capitale, de vivre des affrontements entre policiers et opposants au régime du Premier ministre. On compte de nombreux blessés et des dizaines de mises en garde à vue. Par le correspondant de RTSinfo à Istambul, Jérôme Bastion.
- Sondage: pour qui, pour quoi risquer sa vie aujourd'hui?Pour qui, pour quoi risquer sa vie aujourd'hui? Radio France a mené une vaste enquête autour de ce thème auprès de plus de 20'000 personnes en France, Suisse, Belgique, Canada, Allemagne, Autriche, Pologne, Roumanie et Sénégal. En cette année de commémoration du 100e anniversaire de Première guerre mondiale, les radios de service publique francophones et alémaniques ont interrogé leurs auditeurs: autour de quelles valeurs se rassemblent-ils? Sur quels socles veulent-ils bâtir le siècle à venir? Si des tendances communes se dégagent, certaines spécificités nationales demeurent. Par Valérie Hauert.
- Ces Suisses prêts au djihad en SyrieJusqu'où est-on prêt à risque sa vie aujourd'hui? Certains Suisses, en tous cas, n'hésitent pas à devenir des djihadistes et à s'engager en Syrie, comme l'a montré l'actualité récemment. Les cellules salafistes qui existent en Suisse ne sont pas très nombreuses, mais très actives. C'est une récente étude de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) qui arrive à cette conclusion. Par Rouven Gueissaz.
- Tueur de Bruxelles, les limites de l'Espace Schengen?Un est suspect sous les verrous après la tuerie du Musée juif de Bruxelles. La justice française a annoncé dimanche avoir procédé vendredi à une arrestation. Il s'agit d'un homme de 29 ans, originaire du nord de la France. Il est soupçonné d'avoir abattu quatre personnes le 24 mai. Selon des sources proches de l'enquête, des armes similaires à celles utilisée, ont été retrouvées dans ses bagages. L'homme a été arrêté lors d'un contrôle de routine à Marseille, au sortir d'un bus en provenance d'Amsterdam. Pour le conseiller national UDC Hans Fehr, cela démontre les limites de l'espace Schengen. Son interview.
- Nouveaux élus à Berne, des renforts pour défendre la place financièreUne année et demie avant la fin de la législature, les rocades se multiplient sous la Coupole fédérale à Berne. Ce lundi après-midi, à l'ouverture de la session d'été du Parlement, trois nouveaux conseillers nationaux prêteront serment: la socialiste Vaudoise Rebecca Ruiz et les deux Zurichois Thomas Matter (UDC) et Beat Walti (PLR). Ces derniers sont deux renforts de choix pour défendre la place financière au Parlement. Par Stéphane Deleury.
- Semaine cruciale pour l'Ukraine et son nouveau présidentC’est une semaine capitale qui débute ce lundi pour l’Ukraine, toujours en proie à une rébellion séparatiste à l’Est. La crise qu’elle traverse sera au cœur des discussions de plusieurs grands rendez-vous. Et le nouveau président élu, Petro Porochenko, pourra nouer ses premiers contacts avec les leaders internationaux. Par Céline Tzaud.
- Suisses et patrie, interview de Christophe Keckeis, ancien chef de l'arméePour qui, pour quoi risquer sa vie aujourd'hui? Radio France a mené une vaste enquête autour de ce thème auprès de plus de 20'000 personnes en France, Suisse, Belgique, Canada, Allemagne, Autriche, Pologne, Roumanie et Sénégal. En cette année de commémoration du 100e anniversaire de Première guerre mondiale, les radios de service publique francophones et alémaniques ont interrogé leurs auditeurs: autour de quelles valeurs se rassemblent-ils, sur quels socles bâtir le siècle à venir? Parmi les réponses des Suisses, ce résultat: seuls 8% des Helvètes défendent la valeur "patrie". Un changement certainement radical par rapport à 1914, et qui étonne un peu Christophe Keckeis, l'ancien chef de l'armée suisse. Son interview.
- Engagement pour l'environnement, interview de Luc RecordonPour qui, pour quoi risquer sa vie aujourd'hui, 100 ans après la Première guerre mondiale? Comme la RTS, plusieurs radios publiques francophones et germanophones ont soumis à leurs auditeurs un questionnaire par internet sur cette délicate question. Plus de 20'000 personnes en France, Suisse, Belgique, Canada, Allemagne, Autriche, Pologne, Roumanie et Sénégal ont répondu. Défendre ses proches, voilà la cause première de cet engagement ultime. Quant aux valeurs qui nous rassemblent, changement de paradigme depuis 1914: l'engagement est moins militant, moins politique. Aujourd'hui on s'engage davantage pour des préoccupations de notre temps, comme l'environnement. Interview de Luc Recordon, conseiller aux Etats Vert vaudois.