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Le convoi humanitaire russe est entré en Ukraine, il roule en direction de Louganks sans autorisation du gouvernement ukrainien et sans accompagnement du CICR. Le gouvernement russe a estimé ce vendredi matin que tous les prétextes avaient été usés pour empêcher le convoi d'atteindre sa destination. Il attendait depuis une semaine côté russe de la frontière pendant que les deux pays négociaient. Le gouvernement ukrainien, qui craint une manœuvre militaire derrière ce convoi humanitaire, parle "d'invasion" et de "violation du droit international". Par le correspondant de RTSinfo en Ukraine, Stéphane Siohan, avec l'interview de Jean-Vincent Brisset, général de brigade aérienne, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), spécialiste des questions de défense.
Le sommaire de l’émission
- Un convoi humanitaire russe passe en force en UkraineLe convoi humanitaire russe est entré en Ukraine, il roule en direction de Louganks sans autorisation du gouvernement ukrainien et sans accompagnement du CICR. Le gouvernement russe a estimé ce vendredi matin que tous les prétextes avaient été usés pour empêcher le convoi d'atteindre sa destination. Il attendait depuis une semaine côté russe de la frontière pendant que les deux pays négociaient. Le gouvernement ukrainien, qui craint une manœuvre militaire derrière ce convoi humanitaire, parle "d'invasion" et de "violation du droit international". Par le correspondant de RTSinfo en Ukraine, Stéphane Siohan, avec l'interview de Jean-Vincent Brisset, général de brigade aérienne, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), spécialiste des questions de défense.
- La Confédération bouche les trous des Européens d'athlétismeLe Conseil fédéral a décidé mercredi d'octroyer dans l'urgence une rallonge de 700'000 francs aux organisateurs des Championnats d'Europe d'athlétisme qui se sont achevés dimanche à Zurich. Les organisateurs font face à un déficit en hausse de 2 millions de francs. La mauvaise fréquentation de la manifestation en est la cause. Cette décision du Conseil fédéral a été prise en toute discrétion, aucune communication n'a jusqu'ici été transmise à la presse. Par Stéphane Deleury.
- Caisse publique, nouvelle défaite de la gauche?Les partisans de la caisse publique ont du souci à se faire: leur initiative serait nettement refusée si les Suisses votaient aujourd'hui. Selon notre premier sondage en vue du 28 septembre, réalisé par l'institut gfs-Berne, seuls 40% des sondés soutiennent l'idée; les Romands sont très favorables, les Alémaniques clairement contre. Le sort de l'initiative de Gastrosuisse - pour que les plats servis au restaurant bénéficient du même taux de TVA que ceux vendus à l'emporter - est plus incertain: 41% d'avis favorables, et 25% d'indécis. Par Christian Favre, avec les interviews de Stéphane Rossini, conseiller national socialiste (VS) et Felix Gutzwiler, conseiller national PLR (ZU).
- TVA: GastroSuisse arrivera-t-elle à maintenir son avance?Autre objet de votation passé à la loupe des sondeurs de l'institut gfs, l'initiative de GastroSuisse qui demande que les plats servis au restaurant bénéficient du même taux de TVA que ceux vendus à l'emporter. Ce qui frappe, c'est le fort taux d'indécis. Par Christian Favre, avec l'interview de Frédéric Haenni, président de GastroVaud.
- Retour en grâce de Bashar al-Assad à Washington?L'Etat islamique est le plus sophistiqué et le mieux financé de tous les groupes terroristes connus. Ces propos forts sont ceux du secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel, alors que les Etats-Unis annoncent le renforcement de leurs frappes en Irak. A Genève, la Haut-Commissaire des Nations-Unies, Navi Pillay, a déploré ce vendredi la paralysie de la communauté internationale face à l'Etat islamique, dont les actions ultraviolentes pourraient expliquer aujourd'hui la détermination américaine à s'engager en Irak et en Syrie. Interview de Mathieu Guidère, professeur d'islamologie et d'études du Monde arabe à l'Université de Toulouse.
- Oskar Freysinger critique l'arrivé de l'EPFL en ValaisOskar Freysinger se montre critique et méfiant face à l'arrivée de l'EPFL en Valais. Il a tenu récemment des propos sévères à l'endroit du président de l'institution universitaire lausannoise, à l'occasion du lancement de l'année scolaire 2014-2015. Par Yves Terrani, avec l'interview de Marylène Volpi Fournier, présidente de la Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaire de l'Etat du Valais.
- Philippe Morel blâmé par l'association des médecins genevoisLa commission de déontologie de l'AMG a sanctionné le chirurgien et député PDC Philippe Morel pour des propos qu'il a tenu dans Forum au mois de mars. Les critiques visaient l'ancien chef de la chirurgie du Réseau santé valais. Philippe Morel n'accepte pas la sanction. Par Jordan Davis.
- Et si ce n'était pas à l'école qu'on apprend les langues?L’école publique est-elle faite pour l’apprentissage des langues? Oui, pour le conseiller fédéral Alain Berset, qui déclarait ce vendredi matin dans la Neue Zürcher Zeitung que tout élève alémanique devrait terminer sa scolarité obligatoire avec un niveau de français suffisant. Plusieurs conseillers fédéraux se sont exprimés sur nos ondes ces derniers jours pour plaider en faveur du français dès l’école primaire, alors que des cantons alémaniques envisagent de l’abandonner. Reste un constat: aujourd'hui, bien des élèves en fin de scolarité sont incapables de communiquer dans une autre langue nationale, enseignement précoce ou pas. Interview de Georges Pasquier, président du syndicat des enseignants romands.