C'était le 11 mars 2011: un séisme puis un tsunami suivis de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon. Sous le choc de l'accident et de la contamination radioactive, le monde annonçait qu'il fallait tout faire pour sortir du nucléaire. En mai 2011, le Conseil fédéral décidait d'en finir avec l'atome et donnait même une date. En 2035 la Suisse se passera du nucléaire. Aujourd'hui, de plus en plus de voix émergent pour critiquer cet empressement. On ira certainement au-delà... Au Japon aussi, le nucléaire retrouve des avocats. Le nouveau Premier ministre Shinzo Abe veut relancer la production d'énergie nucléaire. Les réacteurs actuellement toujours à l'arrêt sont sécurisés. Dans la capitale, Tokyo, on vient d'élire un nouveau gouverneur ouvertement pro nucléaire. Bruno Pellaud est ancien président du Forum nucléaire suisse et ancien directeur général adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIE). Il est l'auteur en 2012 d'un ouvrage intitulé "Nucléaire: relançons le débat. Il y a de l'avenir après Fukushima", publié aux Editions Pierre-Marcel Favre.
"Pas en 2035" (Bruno Pellaud, ancien directeur général adjoint AIEA)
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