Haute définition
Plus de 40% des Suisses parlent une deuxième, voire une troisième langue. Et si on ajoute la population étrangère, ce chiffre grimpe à 50%. "C'est énorme", insiste le psycholinguiste François Grosjean. Alors pourquoi tant de passion dans le débat sur les langues? Est-ce encore une guerre de territoire et donc de pouvoir d'une majorité sur une minorité, relique de l'Etat-Nation à l'heure de la mondialisation? La cohésion nationale est-elle en danger alors que de nombreux cantons alémaniques veulent renoncer à l'apprentissage du français en primaire?
L'interview de François Grosjean, psycholinguiste et professeur honoraire à l'Université de Neuchâtel.
L'interview de François Grosjean, psycholinguiste et professeur honoraire à l'Université de Neuchâtel.