DeepWater Horizon: Les oubliés de la marée noire
Avril 2010: au large de la Louisiane, la plateforme pétrolière Deepwater Horizon explose. 11 personnes sont tuées, et 800 millions de litres de brut fuient dans le Golfe du Mexique. C'est la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis.
Chose moins connue: cette catastrophe écologique a aussi causé un drame et un scandale sanitaire.
Car si BP a tout de suite lancé les opérations de nettoyage de la marée noire, il a, dans le même temps, tout tenté pour dissimuler l'ampleur de la catastrophe. Comment? En répandant très massivement un produit chimique, le Corexit (formules 9527 et 9500), fabriqué par le laboratoire américain Nalco. Le produit est supposé dissoudre et disperser le pétrole brut pour le rendre (en théorie) plus biodégradable. Mais le Corexit est extrêmement toxique, et mélangé au pétrole, sa toxicité est 50 fois plus grande encore. Aspergé dans des quantités record malgré les avertissements de lanceurs d'alerte, il a intoxiqué des milliers de pêcheurs et locaux parmi les 47'000 embauchés ponctuellement pour nettoyer le pétrole. Malades, ils ne sont pas reconnus ni pris en charge et s'inquiètent des conséquences à long terme.
Rencontre à Thibodeaux avec Jorey Danos, l'une de ces victimes. Il a reçu l'aide du Dr Michael Robichaux, ORL, qui a ouvert en 2011 une clinique gratuite de désintoxication des malades de la marée noire. Nous le rencontrons à Raceland avec également Scott Porter, biologiste marin qui a plongé dans les eaux contaminées par le cocktail pétrole plus Corexit.
Pendant ce temps, BP a été condamné par la justice américaine à 18,7 milliards de dollars de dommages et intérêts. Mais cela n'inclut aucune indemnisation des victimes du Corexit. Un reportage de Cerise Maréchaud.
Chose moins connue: cette catastrophe écologique a aussi causé un drame et un scandale sanitaire.
Car si BP a tout de suite lancé les opérations de nettoyage de la marée noire, il a, dans le même temps, tout tenté pour dissimuler l'ampleur de la catastrophe. Comment? En répandant très massivement un produit chimique, le Corexit (formules 9527 et 9500), fabriqué par le laboratoire américain Nalco. Le produit est supposé dissoudre et disperser le pétrole brut pour le rendre (en théorie) plus biodégradable. Mais le Corexit est extrêmement toxique, et mélangé au pétrole, sa toxicité est 50 fois plus grande encore. Aspergé dans des quantités record malgré les avertissements de lanceurs d'alerte, il a intoxiqué des milliers de pêcheurs et locaux parmi les 47'000 embauchés ponctuellement pour nettoyer le pétrole. Malades, ils ne sont pas reconnus ni pris en charge et s'inquiètent des conséquences à long terme.
Rencontre à Thibodeaux avec Jorey Danos, l'une de ces victimes. Il a reçu l'aide du Dr Michael Robichaux, ORL, qui a ouvert en 2011 une clinique gratuite de désintoxication des malades de la marée noire. Nous le rencontrons à Raceland avec également Scott Porter, biologiste marin qui a plongé dans les eaux contaminées par le cocktail pétrole plus Corexit.
Pendant ce temps, BP a été condamné par la justice américaine à 18,7 milliards de dollars de dommages et intérêts. Mais cela n'inclut aucune indemnisation des victimes du Corexit. Un reportage de Cerise Maréchaud.
Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- DeepWater Horizon: Les oubliés de la marée noireAvril 2010: au large de la Louisiane, la plateforme pétrolière Deepwater Horizon explose. 11 personnes sont tuées, et 800 millions de litres de brut fuient dans le Golfe du Mexique. C'est la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis.
Chose moins connue: cette catastrophe écologique a aussi causé un drame et un scandale sanitaire.
Car si BP a tout de suite lancé les opérations de nettoyage de la marée noire, il a, dans le même temps, tout tenté pour dissimuler l'ampleur de la catastrophe. Comment? En répandant très massivement un produit chimique, le Corexit (formules 9527 et 9500), fabriqué par le laboratoire américain Nalco. Le produit est supposé dissoudre et disperser le pétrole brut pour le rendre (en théorie) plus biodégradable. Mais le Corexit est extrêmement toxique, et mélangé au pétrole, sa toxicité est 50 fois plus grande encore. Aspergé dans des quantités record malgré les avertissements de lanceurs d'alerte, il a intoxiqué des milliers de pêcheurs et locaux parmi les 47'000 embauchés ponctuellement pour nettoyer le pétrole. Malades, ils ne sont pas reconnus ni pris en charge et s'inquiètent des conséquences à long terme.
Rencontre à Thibodeaux avec Jorey Danos, l'une de ces victimes. Il a reçu l'aide du Dr Michael Robichaux, ORL, qui a ouvert en 2011 une clinique gratuite de désintoxication des malades de la marée noire. Nous le rencontrons à Raceland avec également Scott Porter, biologiste marin qui a plongé dans les eaux contaminées par le cocktail pétrole plus Corexit.
Pendant ce temps, BP a été condamné par la justice américaine à 18,7 milliards de dollars de dommages et intérêts. Mais cela n'inclut aucune indemnisation des victimes du Corexit. Un reportage de Cerise Maréchaud. - Eau du robinet, un cocktail chimique?Résidus de médicaments, dʹhormones ou de pesticides, lʹeau de nos robinets est-elle vraiment sans danger pour la santé?
Lucile Solari reçoit Daniel Hunkeler, Directeur du centre dʹhydrologie et de géothermie de lʹUniversité de Neuchâtel (CHYN) qui organise une café scientifique sur ce thème le 9 septembre 2015.
On les appelle les micropolluants. Ce sont des résidus de molécules diverses, présents en quantité très faible dans lʹenvironnement, mais suffisamment pour que lʹon en retrouve la trace notamment dans notre eau potable.
Ces micropolluants sont le plus souvent issus de lʹindustrie chimique ou pharmaceutique. A ce jour, lʹunion européenne a recensé plus de 100 milles substances de ce type et il en apparaît chaque année sur le marché entre 200 et 300 nouvelles.
Issus de nos médicaments, de nos produits ménagers ou des produits phytosanitaires utilisés dans lʹagriculture, ces résidus suivent le cycle industriel de lʹeau: absorption, rejets, évacuation… et finissent dans les STEP. Mais les stations dʹépuration ne parviennent pas toujours à les éliminer. Du coup, cʹest retour à lʹexpéditeur via le réseau de distribution de lʹeau.
Depuis une quinzaine dʹannées, ce phénomène semble être en augmentation. Mais est-ce vraiment le cas? Ou sʹagit-il dʹun effet dʹoptique dû à des méthode dʹinvestigation de plus en plus pointues ?
Est-ce dangereux pour notre santé? Pour lʹenvironnement? Nos lois sont-elles adaptées à cette nouvelle forme de pollution?
Le point de vue de Daniel Hunkeler au micro de Lucile Solari, en préambule du café scientifique que proposera le CHYN le 9 septembre 2015 à 18h00, à Neuchâtel. - Allo la Terre!Lʹactualité vue et commentée par des rédacteurs en chefs de revues environnementales en Suisse et en Europe francophone.
Cette semaine: Hervé Kempf du site Reporterre.net, à propos de la visite de Barack Obama en Alaska pour sensibiliser lʹopinion au réchauffement climatique.