L'invité de la rédaction
L'heure de vérité a sonné pour la dette grecque. Alors que s'ouvre le sommet européen de Riga, Athènes a joué cartes sur table en précisant qu'elle ne pourrait pas payer le 5 juin prochain l'échéance de 302 millions d'euros qu'elle doit au Fonds monétaire international (FMI). L’interminable négociation entre le gouvernement Tsipras et ses créanciers (FMI, BCE et Commission européenne) est donc entrée dans sa phase finale. Quelle en sera l'issue? Professeur, spécialiste franco-grec de géopolitique, Georges Prévélakis est également représentant de la Grèce auprès de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).