L'écrivain algérien Boualem Sansal imagine un empire intégriste fictif
La marche vers un totalitarisme islamique est-elle inéluctable? Dans son dernier roman, "2084, la fin du monde", qui a remporté le Grand Prix du roman de l'Académie française, l'écrivain algérien Boualem Sansal imagine la planète sous l'emprise d'un empire intégriste fictif, l'Abistan, voué au culte du Dieu Yolah. "La religion fait peut-être aimer Dieu mais rien n'est plus fort qu'elle pour faire détester l'Homme et haïr l'Humanité", écrit-il en exergue de son livre. Boualem Sansal est censuré et menacé dans son pays. Aujourd'hui, il dit qu'il a peur même en France. Son interview.
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreAu sommaire: vers un totalitarisme islamique, la réalité rejoindra-t-elle la fiction de Boualem Sansal? Les djihadistes ont-ils besoin du "Captagon", une drogue dont on parle beaucoup? Et la culture "underground" chinoise se développe sous l'œil toujours attentif de Pékin.
- L'écrivain algérien Boualem Sansal imagine un empire intégriste fictifLa marche vers un totalitarisme islamique est-elle inéluctable? Dans son dernier roman, "2084, la fin du monde", qui a remporté le Grand Prix du roman de l'Académie française, l'écrivain algérien Boualem Sansal imagine la planète sous l'emprise d'un empire intégriste fictif, l'Abistan, voué au culte du Dieu Yolah. "La religion fait peut-être aimer Dieu mais rien n'est plus fort qu'elle pour faire détester l'Homme et haïr l'Humanité", écrit-il en exergue de son livre. Boualem Sansal est censuré et menacé dans son pays. Aujourd'hui, il dit qu'il a peur même en France. Son interview.
- La drogue "Captagon" très prisée par les combattants de tous bordsDes analyses toxicologiques sont en cours dans les laboratoires de la police scientifique, selon la presse française, pour déterminer si les terroristes responsables des attentats de Paris avaient pris du "Captagon". Il s'agit d'une drogue consommée de longue date dans les pays du Golfe. Cette amphétamine serait aujourd'hui très prisée des combattants de tous bords. Mais faut-il forcément être drogué pour commettre des horreurs de sang-froid? Interview de Laurent Laniel, expert à l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies.
- Les scènes de concert se multiplient en ChineEn Chine, les groupes de rock, de punk ou de métal fleurissent en sous-sol. Cette culture de l’ombre a longtemps été réduite au silence par la Chine communiste. Aujourd’hui, ces pousses musicales voient quand même un peu la lumière. Les scènes de concert se multiplient, des festivals font même leur apparition. La jeunesse chinoise exulte. Mais, comme souvent dans l’empire du Milieu, la "débauche" a ses limites.