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La RTS va supprimer trois magazines religieux dès 2017, pour des raisons d’économies. Cela représente 1,2 millions de francs d’économies, sur un budget total de 3 millions de francs pour les émissions religieuses. Un douzaine de postes à plein temps devraient passer à la trappe. Débat entre Ada Mara, conseillère nationale socialiste vaudoise et Gilles Marchand, directeur de la RTS.
Le sommaire de l’émission
- Vaste opération de police à Saint-Denis après les attentats de ParisUne vaste opération de police s'est déroulée ce mercredi matin en banlieue parisienne à Saint-Denis, en lien avec les attentats de vendredi. Elle a été menée par quelque 110 policiers durant 7 heures, et a permis l’interpellation de 7 personnes. 2 terroristes ont été tués. La cible principale de cette opération était Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats de vendredi.
- La France amorce un virage sécuritaire d'envergureAprès l'état d'urgence et les contrôles aux frontières, le président François Hollande veut financer l'équipement des policiers municipaux. Il souhaite fournir aux maires qui le souhaitent des armes prélevées sur les stocks de la police nationale. Interview de Jean-Pierre Dubois, président d’honneur de la Ligue des Droits de l’homme en France.
- L'enquête sur les attentats de Paris se poursuit aussi en BelgiqueLa police belge avait interrogé début 2015 les deux frères Abdeslam, dont l'un s'est fait exploser vendredi à Paris et l'autre est toujours recherché, mais "ils ne montraient pas de signe d'une possible menace", a indiqué mercredi le parquet fédéral.
- Attentats en Europe ou ailleurs: une indignation sélective?Un sentiment croit sur les réseaux sociaux, notamment dans le monde arabe: celui de l'indignation sélective. Comme si tous les morts - ceux des attentats de Paris, de Beyrouth ou d'Ankara notamment - n'avaient pas la même valeur. Interview de la journaliste Hala Jalloul, spécialiste du monde arabe.
- Pas de mesures spéciales en Suisse pour renforcer la sécuritéLe dispositif pour assurer la sécurité en Suisse après les attentats terroristes de Paris suffit pour l'instant, estime le Conseil fédéral. Il a renoncé mercredi à prendre de nouvelles mesures. Interview de la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga.
- Première séance publique du Centre Islam et Société à FribourgLa première séance publique du Centre Islam et Société se tient ce mercredi soir à Fribourg. Le centre est actif depuis la rentrée à l'Université de Fribourg mais il est très contesté, puisqu'une initiative de l'UDC fribourgeoise exige sa fermeture par voie de référendum. Interview de Mallory Schneuwly-Purdie, sociologue des religions, spécialiste de l'Islam, présidente du Groupe de recherche sur l'Islam en Suisse (GRIS).
- La RTS supprimera trois émissions religieuses dès 2017La RTS va supprimer trois magazines religieux dès 2017, pour des raisons d’économies. Cela représente 1,2 millions de francs d’économies, sur un budget total de 3 millions de francs pour les émissions religieuses. Un douzaine de postes à plein temps devraient passer à la trappe. Débat entre Ada Mara, conseillère nationale socialiste vaudoise et Gilles Marchand, directeur de la RTS.
- Avenir Suisse ne veut pas du contrôle des salaires prévu par le Conseil fédéralLes employeurs devront analyser régulièrement les salaires pour vérifier que la parité est respectée. Le Conseil fédéral veut introduire cette obligation dans la loi, ainsi que Simonetta Sommaruga l'a annoncé ce mercredi après-midi. Mais cette intervention étatique déplaît à Avenir Suisse. Ce mercredi matin, le laboratoire d'idées libéral a présenté son étude sur la parité salariale, suivant laquelle ce n'est pas le marché qui serait défaillant. Débat entre Marco Salvi, auteur de l'étude d'Avenir Suisse et Eléonore Lepinard, professeure associée en études de genre à l'Université de Lausanne.
- En réaction au franc fort, Tally Weijl payera ses futurs employés en eurosL'entreprise de mode suisse Tally Weijl réagit au franc fort. Elle annonce qu'elle versera désormais les salaires en euros. Une règle qui ne s'appliquera qu'aux nouveaux employés, qu'ils soient suisses ou frontaliers, et qui ne concernera que le personnel du siège de Bâle. Interview de Marianne Favre-Moreillon, avocate spécialiste du droit du travail.