Le pâturage boisé de l’année
Chaque année, le Jura bernois élit son pâturage boisé de l’année. Ces espaces hybrides, entre forêt et prairie, sont magnifiques, mais ils sont aussi l’expression d’un équilibre fragile et menacé.
Reportage d’Adrien Zerbini sur le domaine de Montbautier, lauréat 2014, en attendant que soit élu le vainqueur de cette année.
C’est un paysage typique du jura, en particulier du Jura bernois, dont il constitue un tiers des terres: le pâturage boisé. Un paysage que les promeneurs, les vaches et les chevaux apprécient chacun à leur manière, constitué d’une subtile mosaïque à mi-chemin entre la forêt et la prairie.
Aujourd'hui, on peut définir les pâturages boisés comme un type d’ "agroforesterie", un terme beaucoup plus récent que la pratique elle-même, qui date de plusieurs siècles, voire de plusieurs millénaires. Un pâturage boisé est donc à la fois un lieu de production forestière et agricole, un site touristique et un lieu de diversité biologique.
Mais à l’heure où l’agriculture et la sylviculture cherchent à optimiser leurs rendements, le pâturage boisé est menacé. Il ne produit ni beaucoup d’herbage, ni beaucoup de bois: des forêts et des pâturages (non boisés) bien délimités seraient plus "efficaces". C’est pour mettre en valeur ce patrimoine que le Jura bernois décerne chaque année le Prix du pâturage boisé.
Adrien Zerbini s’est rendu sur le domaine de Montbautier, à Saicourt, au-dessus de Tavannes, à 1’100 mètres d’altitude, avec Rénald Queloz, ingénieur forestier à la Division forestière du Jura bernois, et Henri Spychiger, président de la Commission des pâturages boisés du Jura bernois.
Reportage d’Adrien Zerbini sur le domaine de Montbautier, lauréat 2014, en attendant que soit élu le vainqueur de cette année.
C’est un paysage typique du jura, en particulier du Jura bernois, dont il constitue un tiers des terres: le pâturage boisé. Un paysage que les promeneurs, les vaches et les chevaux apprécient chacun à leur manière, constitué d’une subtile mosaïque à mi-chemin entre la forêt et la prairie.
Aujourd'hui, on peut définir les pâturages boisés comme un type d’ "agroforesterie", un terme beaucoup plus récent que la pratique elle-même, qui date de plusieurs siècles, voire de plusieurs millénaires. Un pâturage boisé est donc à la fois un lieu de production forestière et agricole, un site touristique et un lieu de diversité biologique.
Mais à l’heure où l’agriculture et la sylviculture cherchent à optimiser leurs rendements, le pâturage boisé est menacé. Il ne produit ni beaucoup d’herbage, ni beaucoup de bois: des forêts et des pâturages (non boisés) bien délimités seraient plus "efficaces". C’est pour mettre en valeur ce patrimoine que le Jura bernois décerne chaque année le Prix du pâturage boisé.
Adrien Zerbini s’est rendu sur le domaine de Montbautier, à Saicourt, au-dessus de Tavannes, à 1’100 mètres d’altitude, avec Rénald Queloz, ingénieur forestier à la Division forestière du Jura bernois, et Henri Spychiger, président de la Commission des pâturages boisés du Jura bernois.
Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Allô la Terre!L’actualité vue et commentée par des rédacteurs en chefs de revues environnementales en Suisse et en Europe francophone. Cette semaine, Julien Perrot, fondateur et rédacteur en chef de la revue "La Salamandre".
Le 1er septembre dernier, le Canton du Valais délivrait une nouvelle autorisation de tir pour un loup évoluant dans la Vallée de Tourtemagne. C’est le deuxième loup que le canton autorise à abattre en moins de 2 semaines. - Le pâturage boisé de l’annéeChaque année, le Jura bernois élit son pâturage boisé de l’année. Ces espaces hybrides, entre forêt et prairie, sont magnifiques, mais ils sont aussi l’expression d’un équilibre fragile et menacé.
Reportage d’Adrien Zerbini sur le domaine de Montbautier, lauréat 2014, en attendant que soit élu le vainqueur de cette année.
C’est un paysage typique du jura, en particulier du Jura bernois, dont il constitue un tiers des terres: le pâturage boisé. Un paysage que les promeneurs, les vaches et les chevaux apprécient chacun à leur manière, constitué d’une subtile mosaïque à mi-chemin entre la forêt et la prairie.
Aujourd'hui, on peut définir les pâturages boisés comme un type d’ "agroforesterie", un terme beaucoup plus récent que la pratique elle-même, qui date de plusieurs siècles, voire de plusieurs millénaires. Un pâturage boisé est donc à la fois un lieu de production forestière et agricole, un site touristique et un lieu de diversité biologique.
Mais à l’heure où l’agriculture et la sylviculture cherchent à optimiser leurs rendements, le pâturage boisé est menacé. Il ne produit ni beaucoup d’herbage, ni beaucoup de bois: des forêts et des pâturages (non boisés) bien délimités seraient plus "efficaces". C’est pour mettre en valeur ce patrimoine que le Jura bernois décerne chaque année le Prix du pâturage boisé.
Adrien Zerbini s’est rendu sur le domaine de Montbautier, à Saicourt, au-dessus de Tavannes, à 1’100 mètres d’altitude, avec Rénald Queloz, ingénieur forestier à la Division forestière du Jura bernois, et Henri Spychiger, président de la Commission des pâturages boisés du Jura bernois. - Alternatiba LémanLe "Festival transfrontalier des initiatives locales pour le climat et le bien vivre ensemble" se déroulera à Genève du 18 au 20 septembre.
Présentation avec Denis Bucher, responsable de la communication, et Céline Perino, coordinatrice. - Le silence des oiseauxC’est le titre d’un documentaire en deux parties de Susan Rynard diffusé sur Arte les jeudi 17 et vendredi 18 septembre.
Une enquête sur les causes de la disparition en 40 ans de près de la moitié des passereaux.
Avec plus de 5'000 espèces, les passereaux représentent la majorité des oiseaux sur terre. Ils jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes: ils dispersent les graines, contribuent à la pollinisation des plantes, protègent les feuilles et les récoltes.
Or, ils sont aujourd’hui progressivement en train de disparaître. En 40 ans, près de la moitié des passereaux auraient disparu de nos ciels!
C’est ce constat accablant qui a motivé la cinéaste canadienne Susan Rynard à s’intéresser au sort de ces oiseaux dans son documentaire "Le silence des oiseaux". Un film qui tente de répondre à ces deux questions : quelles sont les causes de ce déclin et est-il réversible?
Lucile Solari a rencontré la co-auteure et productrice du film, Sally Blake.